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Charivari
6/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour.
Le texte est simple et efficace. Une très bonne idée de départ : "trop longues sont les heures, trop courte est la vie". Une structure réitérative qui nous donne une impression de langueur, de routine, de monotonie. Beaucoup aimé aussi "je cherche un soleil où brûler ma vie" Dans le détail, j'ai trouvé plusieurs imperfections : hiatus sur "Tanger ou Hambourg", "poto d'alter ego" (ce "d" apostrophe ne se justifie pas, à mon avis), et le "ciel morose", à la fin, m'a paru trop convenu pour finir la chanson. Mais je chipote... |
Anonyme
7/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une bien jolie poésie qui fait écho à quelques unes de mes obsessions ("Trop courte est la vie, "Je me cherche un frère").
J'aime bien les répétitions qui nous renvoient au cycle perpétuel du temps. Le temps passe et nous nous accrochons à nos espoirs en espérant ralentir son cours. Fuite éperdue qui masque le fait que nous sommes déjà condamnés ! Alors le spleen s'instaure, fatalité des choses. Heureusement la poésie nous sauvera ... Un bémol sur les deux derniers vers en dessous des autres. Finir un spleen par du rose ça ne colle pas. |
aldenor
6/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’aime la construction qui sied bien au ton nostalgique, avec ses répétitions et ses inversions.
Pourquoi les virgules ? Elles sont superflues et en plus elles tombent faux : Il faudrait un point après « Trop courte est la vie » « Trop gris est le ciel, Même en plein midi, Je cherche un soleil... ». Ici il faudrait choisir une des deux virgules, soit que le ciel est gris en plein midi, soit qu’en plein midi je cherche le soleil. C’est peut-être voulu, mais il y’a quand même une contradiction entre le long des heures et le court de la vie, non ? « Je me cherche un frère » n’est pas beau : « Je cherche un frère » Je n’aime pas non plus : « Je cherche ou je rêve / Toujours quelque chose, » ou « Et même plus haut... » L’élan poétique est présent, mais je trouve l’écriture inégale. |
melancolique
7/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Salut Gerwal,
J'aime bien la structure de cette chanson, qui évoque la monotonie du temps qui passe, j'aime particulièrement: "Je cherche un soleil Où brûler ma vie" Par contre j'ai moins apprécié la fin avec: "Je cherche ou je rêve, Clochard morose, D'un ciel tout rose..." Au plaisir de vous relire. |
funambule
7/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un bras d'honneur fataliste... à ne pas décrypter seulement pour les mots qui pourraient "étriquer" le sens; je pense ici que ce sont les images, le "baroud" qui prime, les lieux croisés de la fuite en avant en disent long sur cette quête désespérée et avide. Le "démarrage" semble tourner autour d'une "place"... puis les cercles s'amplifient, s'élargissent pour embrasser l'immuable planète dans le temps qui nous est donné. La "sueur" des pensées est palpable tout comme la "limite" du corps... un texte à saisir pour ce qu'il d’instantané... d’instantanés. Une rare puissance dans la nuance.
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Anonyme
7/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien cette nostalgie et cette forme que je trouve orginale.
Des couleurs, du soleil, de l'amour, mon frère dans ses heures trop longues d'une vie trop courte... Et le clochard va, rêvant d'un ciel tout rose...( tant qu'il y a du rêve, il y a de l'espoir, enfin je crois.) J'aurais préféré: Je cherche clochard morose et je rêve d'un ciel tout rose. |
Meleagre
9/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Je pense que, pour apprécier cette chanson, il me manque la mise en musique. J'aimerais bien avoir un aperçu du résultat final. Déjà, première question que je me pose, en voyant la disposition du poème : est-ce que les paroles en caractères romains (si on appelle bien comme ça les caractères droits) et celles en caractère droit sont chantées par deux personnes différentes, ou par la même personne sur un rythme, dans un style différent. Si ce sont deux personnes différentes, qui sont-elles, quelles sont leurs relations ? Dans l'état actuel des choses, en ne lisant que le texte, je trouve que les répétitions (vers 1 = v. 6, v. 3=v.4) sont un peu lourdes, mais peut-être qu'elles seraient plus légères dans la mis en musique. Peut-être que l'expérience de deux personnes différentes se rejoignent par des similitudes exprimées par les mêmes mots.
Au niveau du rythme, cette succession de vers courts fonctionne assez bien. Chaque strophe compte 6 pentasyllabes (en passant sur les "e" muets qui sont tantôt prononcés, tantôt élidés), mais je ne vois pas trop pourquoi on finit par deux vers de 4 syllabes, qui brisent le rythme, à mon goût en tout cas. La richesse de cette chanson est peut-être la simplicité des expressions : des expressions courantes ("Trop courte est la vie", "Trop gris est le ciel", "Je cherche l'amour", "la vie est brève") arrivent à ne pas trop passer pour des clichés, car l'ensemble est assez cohérent. Si les répétitions me semblent lourdes, c'est aussi parce qu'on répète ce genre d'expressions, qui ont plus de mal à passer la 2e fois. C'est vrai qu'il y a une sorte de paradoxe entre "Trop longues sont les heures" et "Trop courte est la vie" : la première expression est symptomatique de l'ennui, d'un sentiment de vide, de spleen ; la deuxième laisse penser que la vie, bien remplie, est trop courte pour qu'on puisse réaliser tout ce qu'on désire. Le rapprochement des deux surprend, en y réfléchissant, et fait surtout apparaître la figure d'un éternel insatisfait. Ou l'impression que la vie raccourcit parce que les heures sont trop longues ; qu'on n'a pas pu réaliser dans sa vie tout ce qu'on voulait faire, parce qu'on s'est laissé habiter par l'ennui et le vide. La quête de ce personnage est assez juste, mais on a l'impression qu'il cherche toujours dans de mauvais endroits : chercher l'amour dans les hôtels, l'amitié dans les bistros, ce n'est pas forcément le meilleur moyen. Je suis aussi un peu déçu par la chute. Cette quête peut être celle de n'importe qui, et je trouve un peu réducteur, trop connoté, d'en faire celle d'un "clochard morose". Et cette mention finale du "ciel tout rose", même en rêve, teinte d'eau de rose un poème de spleen. D'ailleurs, la construction grammaticale est un peu incorrecte : on peut rêver d'un ciel tout rose, mais pas chercher d'un ciel tout rose... Bref, une chanson simple, parfois trop, sur un spleen un peu édulcoré, et qui manque d'une mise en musique pour être vraiment habitée. |
leni
16/1/2012
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Commentaire modéré
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leni
17/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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un poème construit sur une idée :trop courte est la vie.L'auteur cherche et rêve Il cherche..de la couleur..du soleil..l'amour..un frère...et toujours quelque chose. Comme pour meubler un manque
Cette quête est un peu monotone à première lecture mais ce ressenti s'estompe quand on revient sur le texte Le texte est fluide J'aime bien :Clochard morose qui s'offre de rimer avec ciel tout rose Il fallait oser |
Anonyme
8/12/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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C'est là tout ce que j'attends d'une chanson, d'un slam, une mélodie qui m'accroche dès ma première lecture.
Le titre colle parfaitement au thème traité ici. Le texte évoque bien ce que nous ressentons tout au long du parcours de notre vie. La recherche permanente de riches moments car en effet la vie est bien trop courte. Superbe écrit qui m'a enchanté sans réserve. J'adhère complètement, voilà un écrit simple mais efficace, le ton est juste, vrai. |