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Corto
9/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est une belle fable, que dis-je ? c'est une saga, un conte, une fiction, une fantaisie,
que dis-je c'est une fantaisie?...c'est un superbe poème ! Que l'auteur soit remercié pour ce délire qui nous fait voyager en riant tout autour du monde depuis un "très modeste potager" anglais. Ulysse appelé à la rescousse a bien sûr une autre allure qu'un vulgaire tour du monde en 80 jours... Au mieux on aurait pu croiser le ver de Dune (Frank Herbert) mais il faut savoir rester modeste ! Bravo pour l'aventure et tant pis pour les "rancœurs" ! |
Gemini
9/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Tout est long dans ce texte : de l’exergue à la morale en passant par le texte.
Je crois que la fable est d'autant plus convaincante qu'elle est percutante, et je trouve qu'ici elle traîne. Peut-être le sujet y oblige pour faire ressentir les dimensions du temps (passé), et de l'espace (parcouru) ou la lenteur de l’animal. Mais près de 400 mots, ça peut décourager son monde (et est-ce bien utile au propos ?). Pour dire des généralités, la fable a deux sortes de morales : l'implicite qu’on laisse au lecteur, et l’explicite qu’on lui impose. Je trouve que le tercet qui précède le mot "Moralité" donne au lecteur une clé qu'il a déjà dans la poche. On pourrait s’arrêter là. Si je colle l’exergue au récit, une morale implicite, pour moi, se dégage dès « mappemonde ». Mais tout dépend du lectorat à qui on pense s'adresser, de la certitude qu’on a de s’être bien exprimé, et surtout dans votre cas de la morale qu’on a choisie. Concernant sa forme, cette moralité en elle-même (était-il encore besoin de l'annoncer ?) est aussi bien trop longue. Un tercet aurait suffi. En plus de l'évocation de l'Odyssée et du passage de Du Bellay, elle emprunte à un dicton, ce qui ne la rend pas vraiment originale ; La Fontaine disait de ses morales qu'il les plaçait quand la tournure lui semblait heureuse et qu'il s'en abstenait dans le cas contraire… La morale doit être une formule-choc qui frappe les esprits, et la vôtre (vous la nommez conclusion dans l’exergue) avec ses 8 vers, ressemble à une démonstration par a+b. Concernant son fond, je la trouve bien étrange à vouloir inciter de se couper ses racines. On dirait une louange de la mondialisation. C’est un choix qui s’oppose à la parabole du retour du fils prodigue par exemple, mais je concède qu’on peut faire dire aux fables ce qu’on veut. D’ailleurs, le récit rappelle le rapport étroit qu’il existe entre le mot fable et l’expression « a beau mentir qui vient de loin ». Le distique final est très limite. En le lisant on se dit : "Eh be, tout ça pour ça ?". Le choix de l’animal ne ma pas convaincu. C’est le pigeon qui est voyageur. L’écrit est honnête ; quelques fautes dont ce « jeune » sans accent, et ce « qu’héros » sans aspiration. Des jeux de mots, des anachronismes plaisants (Internet), des évocations marrantes (le tour du monde en quatre-vingts continents) ; on sent que l’auteur s’est fait plaisir. Mais, on a beau dire que plus c’est long, plus c’est bon, je n’en ferais pas une morale. |
Anonyme
12/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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On suit les pérégrinations de ce ver avec plaisir car le récit est rythmé, l'humour y affleure presque à chaque vers et jusqu'à la moralité. Il est présent par exemple dans la première strophe avec les allitérations en "l". Fable réussie car divertissante et instructive !
Un très bon moment de lecture. |
lucilius
14/1/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Ce long périple du lombric voyageur revenant à la case départ, ne pouvait pas s'achever sans précepte moraliste. De là à l'appuyer sur la mythologie grecque me paraît pour le moins incongru.
L'ensemble pourrait être très plaisant plaisant, sans quelques petites tricheries sur les rimes pour conserver la métrique, comme par exemple le départ pour la capitale malgache "Antanarive" alors qu'il s'agit d'Antananarivo, ex Tananarive, et la versatilité des strophes (sizain, quintil, tercet, distique…). |
Hiraeth
29/1/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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On sent que l'auteur a pris plaisir à écrire cette fable amusante sans plus, mais hélas, cela ne suffit pas à produire un bon poème. Malgré quelques heureux effets de son et de sens, les alexandrins sont souvent laborieux et boiteux ; mais ce qui n'est alors pas du tout passé à mes yeux, c'est ce fléchage pédagogique du discours à la fin ("Moralité :"). La bonne poésie n'est jamais didactique, elle ne vise jamais à faire passer de manière tarabiscotée un message univoque ; ou alors, elle a la pudeur de le masquer.
La Fontaine lui-même explicite rarement la morale de ses fables ; et quand il le fait, il est beaucoup plus intéressant d'écouter leur ambiguïté, voire les éventuelles contradictions entre le texte lui-même et sa morale. |
papipoete
29/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour giclamon
Tout est source d'inspiration ; l'humain, le végétal, l'animal et votre idée de faire voyager un ver en vers, est pour le moins original ! Et du nord au sud, d'est en ouest on suit ce lombric, dont le coin de terre ici a fait le tour, et brûle de goûter à d'autre humus, tout aussi succulent qu'un autre à part celui du navire sur lequel il émigra, faisant cruellement défaut ! Et tel Tartarin de Tarascon, de retour au pays, aura bien du mal à faire qu'on le crût ! NB un conte pour petit et grand, savoureux par moment, touchant en bien des instants ! Un peu long cependant, mais bien au chaud le lisant, notre lombric nous entortille patiemment ! La moralité est fort spirituelle ! 24 e vers : 11 pieds 33e vers : 13 pieds 38e vers : 13 pieds |
Anonyme
29/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le langage utilisé n'est pas tout à fait celui de la fable, mais le récit est plaisant avec quelques images bien trouvées. Entre autres :
" Quittant l’ombre et l’humus de son natal bocage " " Étant lassé du goût du limon de ses pères " " Traverser l’océan fut un jeûne pénible ". Subtil. " Perçant du sud au nord toutes les Amériques " Je n'ai pas été séduit par la moralité que j'ai trouvée un peu ... laborieuse. |
VictorO
29/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le choix improbable du lombric fait sourire et nous emporte, avec des rimes originales : lombric-brick, Amériques-homérique...
Quelques longueurs à mon sens par contre (strophe 4 et moralité), des alexandrins pas toujours réguliers, même si ça n'était pas forcément le but. Malgré tout, cette fable moderne n'est pas seulement divertissante mais captivante et réussit à nous livrer son message. |
senglar
30/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Giclamon,
Permettez-moi tout d'abord de saluer votre culture. Convoquer tant d'auteurs et des plus classiques par le truchement d'un simple lombric - fût-il conquérant - n'est pas un mince exploit et invite au respect. J'eusse à d'autres places disposé certains mots pour fluidifier parfois la lecture mais sans doute étiez-vous contraint par de prosodiques raisons. Quoi qu'il en soit j'ai aimé le périple - un voyage à la Micromégas - et la moralité en est sage - UNIVERSELLEMENT - qui convoque Ulysse, Du Bellay... et un marchand de liqueur (le père Magloire ?). Voyez-vous c'est ce dernier que je préfère, pour le moins il désaltère, nous distrayant du goût de la terre. Au lombric les glèbes, à nous les terroirs ! Merci Senglar |
embellie
1/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bravo pour le choix du sujet et pour avoir choisi la fable pour le traiter.
J'ai souri tout au long de ma lecture. Toutefois je trouve la moralité trop longue, les trois premiers vers étaient suffisants, et pour le premier de ces trois vers, permettez que je suggère : Voyageur n'attends pas que héros on te sacre. On supprime ainsi le pied superflu sans changer le sens de la phrase. |
Robot
2/2/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Qui va à la chasse perd sa place c'est bien connu. Ici en plus il se trouve des ennemis en revenant à son souterrain natal.
Une incitation à reprendre la route. Une lecture qui m'a fait passer un bon moment. |