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papipoete
14/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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néo-classique
les masques, de carnaval, de chirurgien, de produit de beauté, de bandit méconnaissable, pour se cacher le visage tout simplement ... et puis celui que l'on doit porter pour ne pas mourir ... à Fukushima . NB une réflexion salutaire sur cet ustensile, pour se déguiser, passer inaperçu, cacher une " gueule cassée " et celui qui ne cache pas la vision mais semble médaille porte-bonheur quelque part sur la Terre ... ( vénitien/prescription/pollution ) sont diérésés ; je ne peux vérifier, mais vous l'avez sans doute fait ? papipoète |
Miguel
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette fin grave après ce ton badin fait mouche. On passe subitement du charme à l'angoisse, de l'énumération plaisante des masques de divertissement au masque de la mort. C'est fort et saisissant.
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Anonyme
5/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une première strophe comme une exposition de masques, avec, poétiquement exprimées, la fonction et l'utilisation de chacun d'eux.
Après les trois jolis premiers vers de la suivante, la chute nos ramène brutalement à une réalité des plus sombres. " Vouloir ôter son masque antipollution Et oublier qu’on est… près de Fukushima." Un texte fort bien conduit. |
Anonyme
5/1/2019
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Bonjour Giclamon,
Jolie plume d’une élégance assez classique. Le traitement de la symbolique du masque reste toutefois assez conventionnel, se contentant de lister les divers usages du masque dans la mémoire collective. Cela manque donc un peu d’élévation poétique. Il semblerait, si j’en crois un commentateur en pré-lecture anonyme, que le poème ait été présenté en catégorie néo-classique. Bien sûr, la rime Cyrano/cachot qui n’est qu’une assonance, serait déjà suffisante pour ne pas lui permettre d’y figurer. Je crois aussi, mais sans en être certain, qu’Oniris n’accepterait pas non plus dans cette catégorie néo-classique, que trois vers se suivent sans qu’aucun ne rime (fresque-prescriptions-m’intima). Pour la catégorie classique, plus draconienne encore, il aurait fallu évidemment, éviter les rimes singulier/pluriel et la non alternance des rimes masculines/féminines au changement de strophe. Je n’ai pas de conseil à donner, mais pour avoir été moi-même juré de concours, en général ceux-ci n’apprécient pas qu’un poème se réclame manifestement d’une forme et d'un style néo-classiques et pêche par quelques faiblesses. Hors le champ d’un concours, à partir du moment où le poème est bien reçu par le public…. Je suis persuadé que l’auteur a dans son coffre quelques petits bijoux. A vous relire, FrenchKiss heureux, dans mes alexandrins quotidiens, d’être tombé sur ceux-là. |
Annick
5/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un accessoire qui se décline en une large gamme de variantes, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, suivant sa fonction, son utilisation.
L'idée est simple et en même temps astucieuse car il suffit de dévider le fil de la pelote et tout vient : ...le masque dans tous ses états... (les masques). Et c'est justement et joliment écrit. Au bout de la lecture plaisante, la chute est vertigineuse. Merci. |
Corto
5/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Vive l'insouciance des festivals et des théâtres. Le masque y joue son rôle d'aguicheur ou de provocateur.
Et brutalement le réel est de retour. Le masque sauvegarde, le masque pour la vie ou pour la survie. Bon déroulement sur un thème sans prétention. A vous relire volontiers. |
David
5/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Giclamon,
J'ai bien aimé le charme des vers, j'ai même eu un faible pour celui au "jo-li nez de Cléopâtre". Il est évident que vous connaissez l'écriture classique, et ce genre de rupture de césure peut avoir son charme, d'autant plus que c'est une sorte de prémisse pour la rupture du poème dans sa seconde partie : le thème est superbement amené ! C'est presque un "marronnier" en poésie ce thème du masque, et je vous applaudis en passant de m'avoir épargné le mot "mascarade", parce qu'il s'impose trop souvent, et je trouve même que la première partie joue de cet approche plus romantique, sans utiliser pourtant ce mot-là. Mais finir sur Fukushima, c'est superbe ! Sur l'autre versant de la poésie je voudrais dire depuis ces vers très ciselés (à la réputation parfois lourdes, avec ces longues phrases d'alexandrins qui prêtent aux chevilles et ces diérèses à l'euphonie datée) vers un pays qui évoque, au-delà du drame en jeu dans le poème, la sobriété. C'est un très bon poème "à bascule" j'ai envie d'écrire, sensible dans son propos, sous des apparences "tape-à-l'oeil", ce qui laisse même passer un peu d'humour, que je trouve d'autant plus respectueux pour évoquer cette catastrophe que les vers acquièrent aussi de l'humilité au long du poème. |
TheDreamer
6/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un joli thème. Une poésie contemporaine scindée en 2 strophes distinctes dont le fond est diamétralement opposé.
Dans un premier temps, l'auteur se met à distance et s'amuse à relever tous les types de masques dont il a connaissance dans un inventaire disparate et non exhaustif mêlant la fête, l'esthétique, le médical, la grivèlerie, etc, etc... Dans un second temps, il se met en scène dans une situation où se trouvant au Japon, il visite un lieu de sinistre mémoire : Fukushima. |
archibald
8/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu il y a quelques temps une jolie phrase de Xavier Forneret : « Le jour du carnaval, l'homme met sur son masque un visage de carton ». Cela m'avait donné l'envie d'écrire quelque chose ; je n'y suis pas parvenu. Aussi, je trouve plaisant ce texte qui exploite les différentes occurrences de l'objet, d'une façon assez habile. Je regrette les diéreses surannées, d'autant que ce texte ne se veut pas de forme classique et cela semble une facilité pour respecter le nombre de syllabes. Je pense également que les trois points avant le second hémistiche du dernier vers appuient un peu trop l'effet ; le poème pourrait s'en passer.
Mais l'impression d'ensemble demeure pour ma part très positive. |
lucilius
9/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Il n'était pas utile de mentionner dans l'incipit la distinction reçue pour ce poème par un quelconque jury. Je trouve la démarche un peu "cavalière".
Sinon ces différents jeux de rôles de masques sont brièvement mais bien décrits et le final, quoique teinté d'ironie dramatique, ne manque pas de sel. |
senglar
30/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Giclamon,
Où le masque le plus sinistre est le plus anodin ! Gaze ou gaz ont un air de famille, l'une est illusoire et l'autre est assassin. Du théâtre vénitien au théâtre nô pour reprendre les extrêmes ici cités une belle leçon de mort. Ceci me fait penser que c'est quand elle avance masquée qu'on la voit venir. Senglar |