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Anonyme
3/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rien que pour les rimes chambre/novembre/ambre/gingembre je commente, elles donnent d'emblée à votre poème, me semble-t-il, une ambiance particulière d'enchantement du quotidien : des mots simples qui pourtant me font rêver et voyager. Idem pour thaï/ventail, Tendre/coriandre ; l'exotisme sur l'évier, en somme, et j'adore.
Je trouve vos vers fluides, votre poème habile. Comme quoi pas besoin de grands (gros) mots ronflants pour dire l'amour et savourer l'Asie sans exploser son empreinte carbone ! |
cherbiacuespe
6/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Un poème d'amour, un de plus. Celui-ci peut être classé dans la catégorie "intime plus", témoignage ou promesse ou aveu du cœur pour un bonheur éternel. Le mouvement perpétuel dans un restaurant thaï.
Bien construit, simple, versification agréable, comme, à le lire, léger. Un néo classique réussi. Un poème, non, une déclaration d'amour quoi. La plume devait être particulièrement aérienne et le papier... aucune importance le papier ! Cherbi Acuéspè En EL |
Ornicar
8/11/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Magnifique poème ! Et magnifique déclaration d'amour. Tout est dit avec une grande poésie et une grande économie de moyens. Un concentré de sensations ramassées dans un court sonnet. Rien n'est laissé au hasard. Chaque mot, chaque vers est au service de la poésie et du récit. Tous les sens sont convoqués de la plus naturelle des façons : le toucher avec la pluie, abondante, sur la peau, le regard avec les couleurs vives de ce restaurant asiatique ("l'ambre et les ors"), l'odorat avec les forts arômes de cuisine ("ail poivre et gimgembre"), la nature des sentiments qui lient ces deux amants avec cette superbe image au vers 7 ("Nos impers détrempés gouttaient à l’unisson."), la mémoire du lieu qui donne son titre au poème ( "Le Chieng Mai" ) et enfin la mémoire du temps : l'époque de l'année bien sûr ("Te souvient-il, mon cœur, de ce soir de novembre ?") mais aussi le temps qu'il faisait ("Dans un Quartier Latin noyé sous la mousson."). Belle trouvaille que celle-ci, qui ajoute à la rime "mousson" l'heureux hasard bénissant les amoureux : la météo parisienne se mettant elle aussi à "l'unisson" ou au diapason de ce restaurant thaï, lieu de la cristallisation amoureuse. D'ailleurs, ils y reviennent "tous les ans" dans le dernier tercet où la promesse de l'avenir "Quand nous scellons nos vœux pour une année encor" se mélange avec la quête du souvenir ("...nous aimons retrouver ce décor"). Je suis happé dès le début par ces vers : "La faim nous avait fait sortir de notre chambre / Et nous courions après la chère et la boisson". On imagine aisément ces corps jeunes et amoureux affamés l'un de l'autre au point de n'avoir pas de temps à perdre avec des contingences bassement matérielles. Après la chair, la chère. Comme si le narrateur nous disait : Vite ! On n'a pas de temps à perdre, la vie, c'est maintenant et tout de suite ! |
Mokhtar
9/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La mousson sur le resto thaï du quartier latin. Jolie astuce.
Souvenir personnel, mis en vers avec une belle écriture dénotant une solide technique, même si "l'épais" paillasson fait un peu cheville. Pourquoi néo-classique ? La rime thaï-vantail ? Ce serait injuste. Le "encor" ? dont l'ablation du "e" est admise pour la métrique, mais peut-être pas pour le genre de la rime ? Au final, jolie signature de contrat ; Pour le CDI, je suggère de lui offrir le voyage de Bangkok. Mokhtar en EL |
Anonyme
17/11/2022
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Ce que j’ai aimé :
_____________ A peu près tout. L’évocation sentimentale mêlée aux parfums d’orient (j’adore la nourriture thaï) m’a complètement envoutée. Ce que j’ai moins aimé : __________________ A peu près rien. Même ce « encor » qui fait préciosité surannée ne m’a pas gâché le plaisir. Conclusion : _________ Superbe. |
papipoete
17/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour GIL
Ce soir, je voulais te faire une surprise ; pour un moment, fermant les yeux mais toutes papilles en éveil, te voir savourer la cuisine de " chez toi " ma mie... NB pour sceller un amour, chaque année de passion renouvelée, quoi de plus charmant de se retrouver à la " maison " sur un autre continent, devant un menu de la cuisine Thaï... Le second quatrain est particulièrement délicieux, et en fait mon passage préféré. sonnet sans faute |
Lotier
17/11/2022
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Ce poème est très agréable à lire même à voix haute, même chanté. Il y a des libertés qui m'enchantent (même si elles ne sont pas prisées par les classiques), comme la phrase « Les arômes […] Présageaient […] Tendre […]» qui enjambe deux strophes.
Et s'il faut s'arrêter sur la carte du Tendre, le choix d'un restaurant vient à point. J'aime beaucoup cet équilibre dans votre poème entre le contexte (le lieu, le climat), les détails culinaires et l'amour qui scintille juste en dessous… Bravo ! |
senglar
17/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Gil,
"Le Chieng Maî", enseigne de ce restaurant thaïlandais sans aucun doute, représentatif ici du point de départ d'un anniversaire amoureux, la bonne chère et la boisson, le quartier latin, un novembre pluvieux, la Carte du Tendre c'est pourtant bien Français tout cela (On attend Rabelais, Villon, Madeleine de Scudéry, la poularde et le Bourgogne) et la pluie ne devient mousson qu'après coup car le restaurant ne semble avoir été trouvé que par hasard. Ceci dit l'ambre, l'or, "Les arôme de l'ail, du poivre et du gingembre" (Il y a de l'aphrodisiaque dans l'air) vont sceller cet anniversaire amoureux. Pourquoi un CDD ? Ce couple émerveillé est-il effrayé par la fugacité de la vie jalonnée par des baisers de coriandre, ses aléas ? Il y a pourtant céans beaucoup d'enthousiasme et puis la référencée Thaïlande n'est-elle pas aussi le pays de la métempsycose ? Le CDI n'eût pas été excessif pour l'un des symboliques hauts-lieux de l'amour. |
Miguel
17/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau souvenir qui ne se contente pas d'être un souvenir mais qui est aussi la racine des bonheurs à venir. Même les impers sont à l'unisson. Des vers pleins de grâce, des rimes originales, un lyrisme joyeux où la mésaventure prend fin dans l'exotisme : un beau moment d'amour, un de ces épisodes de la jeunesse, une forme d'humour qui est une leçon de sagesse. Un petit chef d'oeuvre que ce sonnet.
Mais pourquoi n'est-il pas publié en classique ? Pas à cause de la rime Thaï ventail, j'espère ! Mais je ne vois rien d'autre qui sorte de la rigueur prosodique. |
Myndie
17/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Gil,
que puis-je ajouter qui n'ait déjà été dit par les amoureux de votre poème ? Quelle belle déclaration ! Elle est magnifique de tendresse, de douceur et d'émotion. Je me suis laissé porter par la grâce de vos vers dont le principal atout à mes yeux est la musique. Sans effets de manche, sans fioritures superflues, ils rayonnent de simplicité rigoureuse et d'élégance et leur rythme s'éploie aussi souplement que la mousson qui noie le Quartier Latin. Lus à haute voix, ils sont un régal pour l'oreille. C'est un sonnet quasi classique pour moi et je ne vois pas bien (comme d'autres ici) pourquoi le classement en néo. Mais je ne suis pas la mieux placée pour l'expertise en la matière et vous saurez sans doute mieux que moi m'en apporter l'explication. J'ai trouvé beaucoup de richesse à l'évocation de ce souvenir. J'ai trouvé votre poème pénétrant, sincère, animé d'une émotion touchante. Myndie |
Anonyme
17/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour GiL,
Je suis habituellement plutôt réceptif à vos poèmes, que ce soit pour leur qualité prosodique ou pour celle de leurs métaphores originales et simples à dénouer, ce qui pour moi est l’aimant nécessaire qui me retient auprès de l’auteur et de son texte. Ici le contrat est à nouveau respecté, je ne crois pas qu’on puisse se tromper sur ce que vous exprimez, et à une époque où on ne sait pas ce que peuvent contenir certains messages poétiques subliminaux, moi ça me va très bien. Par contre, et sans vous faire injure, je pense que ce sonnet n’est pas très abouti. Il ne m’étonnerait pas qu’une partie ait été écrite sur la nappe du restaurant et que la patronne l’ait sûrement refusée en guise du paiement de l’addition :) Je passerai sur la transgression depuis longtemps assimilée de l’enjambement d’un quatrain vers un tercet (gingembre/présageaient). Plus discutable, et pas seulement dans l’esprit de Sorgel, est la césure entre les deux hémistiches du premier vers (fait/sortir), qu’il considère avec la plupart des analystes classiques comme une erreur à éviter entre deux verbes liés par le sens. Le néo-classique ne devrait pas être plus permissif dans ce cas précis, sinon mieux vaut créer une troisième catégorie, une sorte de bac blanc :) La rime thaï/vantail est évidemment refusée en classique pour une raison basique de la versification qui veut qu’une syllabe terminée par une voyelle ne puisse pas rimer avec une syllabe terminée par une consonne. La seule exception habituellement admise en concours est le h à la fin d’un mot : Allah rime avec il alla. J’en profite pour regretter précisément le manque de fantaisie dans ce poème qui ne sort jamais de son registre un peu plan-plan. Quitte à user d’une licence orthographique comme décor/encor, j’aurais apprécié par exemple un peu d’humour en transformant la rime thaï/vantail en thaï/vantaï, une sorte de clin d’œil aux lecteurs pour mieux leur faire pénétrer votre atmosphère. Elle avait par ailleurs l’avantage de maintenir le sonnet en catégorie classique :) Autre chose me surprendra toujours, c’est le fait de garder des diérèses comme cori-andre alors que la catégorie visée n’est manifestement pas le classique. Enfin libéré de cet anachronisme que les récitants n’osent même plus prononcer par peur du ridicule, vous éprouvez le besoin de le réintroduire. Disons quand même que la diérèse à cori-andre n’est pas la plus indigeste. J’admets qu’on puisse ne pas vouloir s’en libérer, même quand on y est autorisé par la catégorie choisie… Non, les faiblesses de votre sonnet, je les relève plutôt dans l’expression : - « La faim nous avait fait sortir de notre chambre » Ouais, bof… - « Te souvient-il, mon cœur, de ce soir de novembre ? » Ouais, mon cœur, bof… - « Présageaient les saveurs de la cuisine thaï » Ouais, bof… C’est comme si une affiche annonçait : « Nous prions notre aimable clientèle de bien vouloir nous excuser pour notre rupture de piment thaï ». - « Tous les ans nous aimons retrouver ce décor » Ouais, ça fait quand même beaucoup de bofitude. Mais la pire : - « Et nous courions après la chère et la boisson »… Très élégant pour la dame, ce mot boisson. Vous n’êtes pas loin de la faire passer pour une pochtronne :) Je vais quand même garder tout le reste, qui me semble mieux ajusté à votre indiscutable talent. Cordialement Bellini |
Angieblue
17/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Souvenir, souvenir, que me veux-tu ?
Un poème qui nous fait voyager dans un souvenir intime du narrateur et également en Thaïlande. Tous les sens sont sollicités avec la mousson, les odeurs épicées et les couleurs du décor. J'ai trouvé très poétique et mélodieux le "te souvient-il" du vers 4. Joli aussi le vers 8 avec le rythme ternaire que l'on trouve souvent dans les vers de Baudelaire : "Les arômes de l’ail, du poivre et du gingembre". Après, je ne suis pas fan de l'enjambement entre les vers 8 et 9. J'aime que les strophes forment un tout. Le premier vers du dernier tercet casse un peu le rythme, je trouve, et il est trop prosaïque. Dommage ! Par contre, les deux derniers vers clôturent bien le poème. J'aime particulièrement le baiser au goût de Coriandre. Mais le "Et je sens" me perd un peu. Je ne sais pas trop où et quand se situe cette action... il me manque un élément... En tout cas, un grand merci pour ce voyage aux saveurs exquises qui pimentent la passion de ce couple. |
jfmoods
17/11/2022
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La découpe traditionnelle du sonnet veut que le point de basculement s'opère entre quatrains et tercets. Le poète a fort judicieusement préféré s'affranchir de cette norme passablement rebattue en mettant en perspective les trois premières strophes et la dernière.
Le cadre spatio-temporel (vers 1 : "notre chambre", vers 3 : "Quartier latin", vers 4 : "ce soir de novembre") sert de point d'appui fondateur à la mémoire du couple. Le restaurant parisien, réceptacle, enveloppe protectrice contre les éléments déchaînés (vers 5 : "Nous trouvâmes enfin l’abri d’un porche"), ouvre un paysage état d'âme oriental (vers 3 : "noyé sous la mousson") offrant un parcours initiatique des sens (vers 5/6 : "l’ambre/Et les ors abondaient", vers 8/9 : "Les arômes de l’ail, du poivre et du gingembre/Présageaient les saveurs de la cuisine thaï", vers 13 : "je sens sur ta lèvre un goût de coriandre"), épousant la courbe d'une histoire amoureuse (majuscules électives du vers 11 : "ajouter cette étape à la Carte du Tendre...") qui ne s'essouffle pas (présent de l'habitude du vers 12 : "Tous les ans nous aimons retrouver ce décor"). Des éléments comiques confèrent un certain charme au sonnet. C'est le cas de la métonymie du vers 7 ("Nos impers détrempés gouttaient à l’unisson."), écho humoristique à l'entente tacite du couple. C'est également le cas du subtil clin d'oeil entre l'entête du poème ("CDD") et sa chute ("Quand nous scellons nos vœux pour une année encor"). Le pacte amoureux est à échéance, il obéit à une décision commune de le renouveler. Merci pour ce partage ! |
GiL
2/1/2023
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Vous trouverez mes remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-le-chieng-mai-t30825s0.html#forumpost443645
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