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Anonyme
12/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié l'ampleur de ces vers, au rythme le plus souvent régulier, sauf l'exception intéressante du cinquième quatrain ; juste avant le basculement vertigineux, c'est comme un malaise qui s'installe, une mise en suspens... Bien vu, à mon avis.
Le poème m'apparaît généreux en belles images et associations, le nuage en châle délaissé après la fête du jour, le reflet d'acier de la Lune, le bestiaire des constellations, le mystère du minéral, ça me parle. Comme cela me fait plaisir, un poème qui se clôt sur « l'infinité des mondes » ! Les rimes en revanche me semblent inégales : si j'applaudis sens/frémissants et ardent/occident, en revanche mystère/Terre, yeux/cieux et surtout sombre/ombre me déçoivent. Au final, un poème bien construit au propos à la fois net et ample, qui m'emmène dans les étoiles. Je suis pour. |
Anonyme
13/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour
Classique ? non (vers 6) et c'est bien dommage car ce très joli poème aurait mérité la catégorie. J'aime beaucoup les descriptions poétiques de tout l'entourage, du crépuscule et de la nuit qui embrume le jour. On se sent pris par l'instant comme le fut sûrement l'auteur et la fin vertigineuse nous ramène à notre petite condition de fourmi terrestre. Oui, un très très beau texte qui nous fait toucher l'immensité et l'infini. La flèche en bas pour ce petit hiatus que l'auteur pourra, peut-être, rectifier à temps pour la publication. |
poldutor
13/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Très beau poème plein de poésie. Il faudrait citer les cinq premières strophes ainsi que la dernière pour leurs évocations poétiques, mais j'ai eu plus de mal avec la sixième dont je ne comprends pas bien le sens... Du point de vue "technique", bien que pas spécialiste, je mettrais plutôt cette poésie en "néo". L'enjambement au 18eme vers m'a un peu gêné. Cela dis, j'ai vraiment aimé votre poème. Cordialement. poldutor en E.L |
Ligs
20/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un bien joli texte contemplatif. La grandeur et la beauté paisibles du lieu sont rendues par les alexandrins, habilement assouplis par les enjambements, rejets, et même un contre-rejet à la strophe 5. L'alternance de phrases courtes et longues a son importance sur le rythme, ainsi que l'anaphore de la strophe 4, lorsque le silence s'installe brutalement. J'aime beaucoup l'idée de l'inversion des mondes, d'un basculement, d'un moment où les mystères de l'univers semblent presque accessibles. Merci pour ce partage, Ligs, en E.L. |
Lebarde
21/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Superbe poème classique sans faille qui décrit avec une écriture magnifique la fin du jour sur un paysage sublime.
Tout ce que j'aime et de la poésie et de la montagne que j'ai souvent contemplée, le soir venu ou à l'aube naissance. Que les images sont belles et le propos délicat. J'en cite quelques uns au hasard car j'aurais pu en retenir bien d'autres: "Le soleil s’est couché, lente cérémonie, Dans un luxe de pourpre et de métal ardent. Un nuage s’attarde encore à l’occident Comme un châle oublié quand la fête est finie" "Les constellations, rassurant bestiaire Dont je suis en rêvant les contours familiers,......" Magnifique travail d'un(e) poète(sse) au sommet de son art. Bravo je suis subjugué. Vous m'avez enchanté. Lebarde admiratif. |
Miguel
21/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau texte, au souffle ardent, aux images colorées, plein d'une vraie mystique de la création. Le soir, ordinairement associé aux angoisses, aux pensées funèbres, voit sa symbolique renouvelée à travers cette évocation heureuse. Ce soir n'est pas une image du déclin, mais les vers sonores et vigoureusement rythmés lui insufflent une force de vie extraordinaire. un poème revigorant.
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papipoete
1/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour GIL
Un poème qu'il me faudrait lire les yeux fermés, tant chaque ligne pose une image nouvelle sur cette toile, que votre plume gracile dessine au fur et à mesure du jour qui va à la rencontre de la nuit ! Jusqu'au moment du grand silence, quand le noir recouvre toute forme au sol, les oiseaux sont au nid, le vent s'est tu, la glace a couché ses névés... on pourrait entendre battre le coeur et le souffle du héros... quand le ciel pour dais inspire l'auteur. NB " c'est du lourd ! " et ma plume semble baisser les yeux, me voyant si admiratif devant une telle oeuvre ! Je suis comme devant une hotte de Noël pleine de fabuleux cadeaux... " allez, tu peux prendre ce que tu veux ! - mais tout est si beau ! - choisis quand-même ! " Bon, je dirais : les vers du 1er quatrain : le 15e et 16e vers, et toute l'avant-dernière strophe techniquement ( puisqu'il faut quand-même ergoter ) 9e vers ( bestiaire avec diérèse à la rime ) ( je crois que ce n'est pas apprécié ? ) au 18e vers, l'enjambement " je sens..." ) ( je n'aime pas les enjambements... Mais ce " classique " mène de main de maître ces alexandrins majestueux ! |
Anonyme
1/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Gil,
Quel joli souvenir d'un bivouac en montagne accompagné d'alexandrins classiques parfaits et de bien belles images poétiques. Ravie que ce hiatus aie pu s'envoler: Je l'avais remarqué en EL sans commenter en espérant qu'il serait corrigé avant publication. Que dire de plus ? Rien. Lire, et relire encore et encore,se laisser porter par cette magnifique description, puis l'imaginaire, et le rêve font le reste. Merci Gil pour cette magnifique lecture. Un régal. |
inconnu1
1/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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J'avais aime passionnément le précédent. Celui ci est différent, moins musical, mais tout aussi réussi. L'écriture est plus classique, mais elle est impeccable que ce soit sur la technique, le style.. les images sont parlantes, bien décrites mais dans une écriture fluide. Rien n'a accroché mon oreille
Bien à vous |
Provencao
1/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'aime particulièrement cette révélation vraie qui assure de l 'absolu en un langage poétique.
Dans cette délicieuse poésie étoffée du mystère se joue une révélation qui va bien au-delà d’une seule conjecture harmonieuse Plutôt que l'abondance superficielle, c’est la sobriété du langage, à l’image du texte acré qui éveille le mieux l'eminence. Une poétique délicate, intelligente. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
1/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Gil,
Je crois qu'ils sont nombreux les poètes à être amoureux de la montagne, cet endroit unique où l'on se sent si petit et pourtant si intimement lié à la force de la nature. Une approche presque métaphysique sous une plume aguerrie. Des images sublimes qui nous plongent "dans ce grandiose et clair fourmillement" Un petit bémol pour les deux diérèses du 9e vers, trop proche l'une de l'autre pour se fondre avec élégance dans le récit. Et un autre pour " sa masse formidable" pas très joli. Mais ce sont des détails. Merci du partage. |
Cyrill
2/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Gil
J'ai partagé sans difficulté cet éblouissement devant tant de splendeurs de la nature, et si bien décrites. Ainsi que cet état mêlant l'angoisse et l'émerveillement que vous abordez à la fin du poème, semblant dire qu'on est si petit et si peu essentiel au regard de l'infini. Les images sont belles et concourent à la grandeur du spectacle. Les rejets donnent une impression de vertige, de suspens. Les deux diérèses dans un même vers m'ont un peu gêné : "Les constellations, rassurant bestiaire" Seul petit bémol à mon appréciation ! Cyrill |
hersen
2/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà très exactement ce que j'aime en poésie : une rigueur de la forme (ici classique) et une envolée, qui nous fait oublier le mot "rigueur" pour nous transporter (au sens littéral ici :)
C'est l'heure énigmatique et sombre, celle qui nous prépare à cette envolée. Un grand plaisir de lecture ! merci. |
emilia
2/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Une belle scène descriptive qui restitue l’ambiance et le décor d’un coucher de soleil en montagne, « à l’heure énigmatique et sombre » où la nuit enserre le monde dans une « étreinte », cet instant mystique à observer les « constellations » lorsque la terre élève au ciel une immense prière » et que la spectateur « fasciné » communie en silence à ce « mystère » vertigineux, face à « l’espace infini », à la fois « émerveillé » par sa beauté et « angoissé » par la sensation de vulnérabilité et de dépassement ressentie… ; merci à vous de nous avoir fait partager ce moment…
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Damy
2/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que dire de plus si ce n’est que je suis émerveillé par les somptueuses images et par l’émotion mystique que ressent le narrateur lors de son bivouac ainsi que par la maîtrise quasi parfaite du classicisme de ces vers.
Je suis particulièrement sensible à la prière que la terre élève au ciel et au sentiment d’angoisse éprouvé devant « l’infinité des mondes ». Je ne voudrais surtout pas jouer les trouble-fête mais juste vous faire part de quelques discordances que j’ai ressenties à ma lecture : « Les constellations, rassurant bestiaire » Les 2 diérèses dans un même vers l’alourdissent assez. « Plus un souffle. C’est l’heure énigmatique et sombre » L’arrêt à la 4° syllabe sur un e non élidé est assez déstabilisante. Je trouve que l’avant-dernière strophe manque de limpidité. Merci, en tout cas, pour votre touchante « révélation ». |
ANIMAL
4/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai attendu que l'effervescence se calme pour commenter ce superbe poème.
Tout a été dit mais je tiens tout de même à saluer cette extraordinaire moment de communion avec la Nature. Vers après vers, les images se forment et composent un tableau presque surnaturel de beauté. Fascinant regard du poète sur le monde qui l'entoure. |
GiL
4/6/2021
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Cristale
7/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Dire que ce poème (comment ne l'ai-je pas découvert avant ?) me plaît est d'une telle évidence que je ne saurais ajouter un commentaire qui ne ferait que reprendre ce qui a déjà été dit et si bien dit.
La montagne si présente dans ma vie est ici déifiée comme jamais et c'est vraiment très beau. Un regard, vers le bas sur un vide tellement empli de beauté et vers le haut sur l'immensité vertigineuse du ciel, qui transmet, telle une "Révélation", cette force de la nature Il fallait l'écrire et la décrire cette révélation : voilà qui fut fait et joliment fait avec ce poème fluide et musical, si riche en images. Note maxi pour le + en prosodie et merci à celui qui, sans citer le vers, a permis à ce beau poème de rester dans sa catégorie, j'essaierai ce système dorénavant pour laisser l'option de correction d'une "bourde"... Merci Gil, Cristale |
Anonyme
14/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gil,
Le début de la troisième strophe: (Les constellations, rassurant bestiaire) n'est plus un alexandrin, n'est-ce pas? le rythme tombe pour moi; la scansion change. je me trompe ? |
Anonyme
15/6/2021
a aimé ce texte
Bien
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Je ne fais que passer, ayant voulu cliquer sur un poème classé premier, avec cinq plumes. J'ai aimé, c'est très homogène. Mais je ne comprends pas pourquoi à peu près tous les poèmes parlent de la même chose. Le minéral, les cieux... n'est-ce pas très commun ? Pourquoi pas un sonnet sur des fils électriques, sur le décor qui nous entoure pour de vrai, plutôt que de recommencer sans cesse et sans cesse les thèmes romantiques, qui ont plus de deux ans d'âge ? La poésie, à mon avis, sert à donner des lunettes différentes. Mais de quoi ? Pas des falaises et des nuages, qu'on voit en vacances. Mais des voitures garées, des immeubles en béton. Là se trouve le véritable vivier des thèmes modernistes.
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Anonyme
7/8/2021
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Je trouverai toujours ahurissant que l'usage double de diérèses dans un même vers soit considéré comme une faiblesse technique, l'alexandrin de Baudelaire :
Va te purifier dans l'air supérieur m'étant d'une grandeur infinie, et peut-être la doctrine classique aurait-elle besoin de réfléchir la chose plutôt qu'établir vaguement qu'il est des exceptions à une règle a priori valable… L'ennui provoqué en moi par les premiers quatrains est parfaitement exploité par ce poème qui, d'un coup, bouscule le rythme et me fait entrer dans un univers légendaire, avec sa formidable quatrième strophe au "Tout à coup" de foudre, son contre-rejet et son rejet, sa formule magique qui enchante le poème jusqu'à son terme, à littéralement couper le souffle, renverser — et ce romantisme-là, rappelant quelque peu Novalis, n'a que faussement la naïveté de ses égocentrismes, explosant un instant à l'infinité des mondes. Merci pour ce partage. |