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Anonyme
8/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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La forme, selon moi, convient bien au sujet : les vers sont repris comme la terre des aïeux, en fin de compte, reprend le voyageur.
Un sujet pas follement original trouvé-je, mais élégamment traité, je salue les rimes en "ieux" qui me semblent pas faciles. Les vers m'apparaissent de belle tenue, cela dit aucun ne me pourfend, ne m'arrête en me faisant dire "ah ouais !". En d'autres termes, j'apprécie mais ne m'enthousiasme pas. |
Anonyme
10/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A l’instar d’Ulysse qui a galopé de par le monde, le narrateur s’en est retourné à ses racines, au pays de ses aïeux, pour le reste de sa vie. Et il médite, triste et las, plein de désillusions et de remords aussi sans doute, car il a fui son pays et sa famille sans tourner la tête ; mais sans avoir trouvé jamais le bonheur non plus.
« J’ai retrouvé la source, où je me désaltère, Auprès du marbre usé qui garde mes aïeux. » Très beau poème d’une forme fixe d’un pur classique à n’en pas douter. Sûrement la patte d’un professionnel du genre. Merci pour cette belle lecture ! dream en EL |
Robot
13/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'incipit nous prévient, il s'agit d'un exercice de style.
Exercice réussi à sur le fond qui nous relate une sorte d'Odyssée d'où le héros revient désabusé. Parti pour rechercher un un monde différent il revient sans avoir trouvé mieux que ce qu'il avait chez lui à sa portée. Ceci résumé dans ce vers. "... Et je n’ai rien appris du ciel ni de la terre." Exercice réussi sur la forme avec les reprises de vers qui donne une dynamique au récit dont j'ai apprécié les images poétiques. |
Donaldo75
13/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’exergue m’avait prévenu sur l’exercice de style ; cependant, je ne vais pas bouder mon plaisir de lecture pour cette raison. Ce poème est réussi. Il recèle une tonalité douce qui va bien avec le thème, cette forme de regret d’être parti loin de ses terres même si ce choix permettait d’assouvir des rêves. Les vers sont appliqués, la rime est intelligemment utilisée et une musique poétique s’insinue dans mon cerveau quand je relis ces vers.
Je ne peux que dire « bravo ». |
Anonyme
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Gil,
Très belle poésie que j'avais croisé en EL sans avoir eu le temps de la commenter. Un "exercice de style" réussi et plaisant à la lecture. Je suppose que pour "peu à peu", expression toute faite, le hiatus est toléré ? J'ai beaucoup aimé le fond de ce poème qui me fait penser aux "murs de poussière", très belle chanson de Cabrel. Il part sans un adieu, il fuit ceux qui l'aiment ainsi qu'un solitaire, en quête d'un "mieux". Et finalement....n'ayant pas trouvé mieux, il revient ... Peu à peu l’horizon a perdu son mystère. Me voici de retour, sans espoir et plus vieux… Et je n’ai rien appris du ciel ni de la terre. Me voici de retour, sans espoir et plus vieux ; J’ai retrouvé la source, où je me désaltère, Auprès du marbre usé qui garde mes aïeux. Une bien jolie lecture. |
Queribus
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un petit exercice de style peut-être mais tout à fait réussi et puis pourquoi rechercher en permanence l'originalité: les bons sujet, même convenus, sont éternels et on ne s'en lasse jamais. Vous témoignez sans doute d'une très longue pratique de la versification et ça se sent dans votre écriture quasi parfaite. Votre langage est la simplicité même (ce qui ne veut pas dire facilité pour autant). En résumé, du grand art, une belle réflexion philosophique et un agréable moment passé à vous lire. Bien à vous. |
papipoete
23/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Gil
Un " pantoum ", forme fixe rare sur Oniris ! C'est l'exercice de style par excellence, et celui-ci révise un sujet fort souvent traité en poésie. NB je suis parti, laissant derrière moi tous mes aimés ; mais l'Eldorado n'était que " poudre aux yeux ", aussi suis-je revenu au pays, peu fier...mais j'étais alors très vieux ! " ne vas pas chercher ailleurs, ce que tu as sous les yeux ; baisse-toi un peu, courbe le dos s'il faut... " l'ultime tercet a ma préférence, et ce " marbre usé qui garde mes aïeux " est fort beau ! |
Cristale
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mi-terza rima, pour ses rimes tiercées, inspiration partielle du pantoum pour sa reprise des deuxièmes vers et l'exercice sur deux rimes = un ensemble ravissant pour un essai réussi.
Le poème est chantant comme un lamento, la forme légère, le sujet distille émotions et regrets. J'ai suivi les pas du poète, entendu sa sagesse et ses désillusions. Merci GiL pour ce doux moment de poésie. Cristale |
Corto
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le rapprochement du titre et de l'exergue a de quoi surprendre par son audace. Mais le poème assume fièrement.
Cette vie dont on découvre les ambitions, les émotions, les enseignements est d'une grande richesse. Le narrateur a su mener sa vie selon ses aspirations, jusqu'au jour où il a " retrouvé la source". Tout cela est conté avec panache, dans le récit et dans un style rigoureux manié avec une apparente aisance. Bravo Gil. |
domi
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème qui "tourne", tout comme l'auteur revient sur ses pas pour se ressourcer auprès des aïeux qu'il avait quittés...
La répétition des vers est à la fois douce et enivrante, l'ordre me reste 'inconnu", et je ne veux pas chercher à le "saisir", préférant me laisser enivrer... très joli ! |
Anonyme
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème écrit avec beaucoup d'habileté et de finesse, ne reposant que sur 2 rimes riches (ieux et terre), et ne lassant pas le lecteur, malgré la répétition de certains vers... Bravo !
Le thème a souvent été traité, mais c'est vraiment bien écrit... Si je ne devais citer qu'une strophe : "Peu à peu l’horizon a perdu son mystère. Me voici de retour, sans espoir et plus vieux… Et je n’ai rien appris du ciel ni de la terre." |
Lebarde
23/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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On part égoïstement le coeur léger pour découvrir le monde dont on fait finalement très rapidement le tour et puis on revient au départ sans beaucoup d'espoir, mais à coup sûr beaucoup plus vieux, auprès du marbre de ses aïeux.
Sujet bien classique mais tellement bien traité ici. Quelle belle écriture, gentiment guillerette, d'une fluidité remarquable que la forme fixe, avec cette reprise de vers réhausse superbement. Il y a, la dessous du travail bien sûr mais surtout une grande maitrise de la part de l'auteur(e) qui force mon admiration. "J’ai couru les chemins, le soleil dans les yeux, Peu à peu l’horizon a perdu son mystère, La poussière a terni mes rêves orgueilleux." Un très beau terccet sans renier les autres. Bravo et merci j'en redemande Lebarde |
Ioledane
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une pensée pour les "Murs de poussière" de Cabrel ...
Bien que je ne sois pas férue des formes poétiques trop répétitives, je dois reconnaître que cet écrit est très bien ficelé, réussissant en outre le tour de force de se décliner sur deux rimes en une belle poésie classique. L'exercice de style est tout à fait réussi à mes yeux, même si j'aurais aimé peut-être un zeste d'originalité ou d'inattendu dans le récit. Le vers "J’ai retrouvé la source, où je me désaltère," se passerait fort bien de virgules à mon goût. |
emilia
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un exercice de style parfaitement réussi pour conter le parcours d’une vie, d’un pays que l’on quitte « sans peine », pour partir à l’aventure, où l’on revient « vieilli » mais n’ayant « rien appris… », pour retrouver enfin ceux dont le narrateur s’était éloigné sans « adieux », augurant peut-être déjà un retour possible aux racines qui toujours demeurent…, dans une forme classique adaptée et construite sur deux rimes croisées, avec des vers en refrain… ; merci à vous pour cette agréable lecture…
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Capry
23/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Gil,
J'ai apprécié la lecture de votre poème avec ses douces reprises qui apportent du rythme et un tempo particulier à notre lecture. Difficile exil, désir de s'envoler vers des contrées nouvelles m'arrachant tout lien de parenté, y perdant peut-être mon identité. La route, l'aventure, le retour torturé, sans attaches, ni ici ni là-bas, une souffrance en errance. Comment peut-on parfois "subsister" dans ce monde ? survivre au lieu de vivre ? Le bonheur n'est pas une clé accessible à tous. Merci pour cette lecture très agréable ! |
Lulu
25/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gil,
J'ai bien aimé ce poème. Dans un premier temps, hier, ou avant-hier, lorsque je l'ai lu pour la première fois, je l'ai trouvé magnifique, ne m'en tenant pas spécialement à un exercice de style, ayant ressenti quelque chose de simple et beau dans ce retour qui avait trouvé, semble-t-il, dans ma lecture, un bel accent de sincérité. En relisant ce texte aujourd'hui, je perçois un peu plus le côté travaillé du texte, même si cela sautait déjà un peu aux yeux, mais avec un ressenti en moins. Cependant, je trouve les deux dernières strophes absolument superbes ! Ce sont celles qui m'ont le plus touchée. Enfin, je trouve le thème émouvant et le choix de la forme particulièrement pertinent. Le titre est peut-être un peu trop général, tant on pourrait y mettre... mais le choix du déterminant indéfini ressert sur la narration qui est ici faite. Bonne continuation. |
Myo
25/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Gil,
Un écrit dont le thème m'a fait penser à la chanson de Cabrel "Les murs de poussière" L'herbe semble toujours plus verte ailleurs jusqu'au jour où l'on se rend compte que le bonheur est souvent dans nos racines. L'exercice ici est périlleux mais mis en œuvre avec brio. Le dernier tercet est superbe. Un grand bravo Myo |
Anonyme
27/3/2021
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Commentaire auto-modéré : je n'ai pas lu les derniers commentaires et ceux ci ressemblent beaucoup trop au mien. Jusque dans les expressions employées. Donc, rideau. Mais j'ai aimé ce texte !
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Quidonc
31/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Gil,
Avec l'âge vient la sagesse. Le bourlingueur est revenu au pays après avoir tout découvert, mais surtout après avoir expérimenter la vacuité de toute cette agitation. Sa seule consolation est son regret, mais il a retrouvé la source où il peut enfin se désaltérer. Merci pour ce partage |
Anonyme
12/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gil,
Votre exergue me fait peur : petit ? petit exercice ? et de style en plus ? J'ai failli repartir, de peur de ne pas être à la hauteur du sujet. Le titre heureusement est tout un poème. Je sais que cette forme existe, qu'elle a un nom, des règles etc. (que je ne connais pas, surtout car je n'ai pas envie de les connaître) Cependant, ce poème me touche comme rarement des néo m'ont touchée. Comme votre baba, vous nous offrez un néo certes mais avec une âme, une vraie, une âme de poète Merci du partage, Éclaircie |
inconnu1
17/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Beau poème. La forme pantoum apporte une certaine solennité lors de la lecture, ce qui renforce le thème. Les vers sont travaillés, les rimes sont riches et on ressent tout le travail. L'art c'est 20% d'inspiration (il en faut un peu) et 80% de travail (il en faut beaucoup). J'apprécie particulièrement la richesse des rimes sur le plan oral mais aussi visuel
Bien à vous |
Miguel
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comment ai-je pu laisser passer cette petite merveille, cette pépite de poésie qui, outre sa beauté formelle, dit exactement ce que j'aime à entendre ! La fuite pleine d'espoir, les expériences décevantes, le retour aux lieux qu'on n'aurait pas dû quitter, et le "marbre usé", vénérable abri des disparus ... Tout me parle et tout me plaît.
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