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Anonyme
30/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Pour l'anonymat, on repassera ! Je possède une belle anthologie de la poésie érotique et ma foi Verlaine ou Germain Nouveau n'aurait pas désavoué ce poème. Quelques remarques sur la forme, cependant : L'inversion du fébrile lit passe mal dans le premier quatrain. Tous les lorsque du second quatrain me semblent répétitifs ainsi que tous les Dieu du sonnet. Le dedans sa cuisse ne m'inspire guère non plus même si je connais l'endroit que l'auteur suscite. J'aime bien le vers ultime. Au final, un poème qui se lit avec plaisir en déflorant une thématique qu'on (con) ne lit plus beaucoup. |
papipoete
13/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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bonjour godetia; "Ha Dieu" n'est pas scabreux comme son précédent épisode où vous fantasmiez tant sur cette pauvre nonne!
Il me transporte loin, au temps du bal, sur la banquette arrière de la voiture, et plus tard dans le confort d'une chambre d'extases! Que d'images croustillantes virevoltent dans ma tête! Que vous êtes bien, que vous êtes beau, assurément vous ne faites de mal à personne, faites l'amour plutôt que la guerre (que je suis beau en ce charmant conflit). Je vois 2 infimes bémols...fébrile/lit... dur à l'oreille ...mordant/dedans...idem |
Robot
13/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Première réaction: Erotisme coquin, sans vulgarité et plutôt bien écrit
Et un peu d'analyse de texte: fébrile lit: un lit qui a la fièvre, la métaphore me semble un peu tirée par les cheveux. En tout cas elle ne me parle guère. J'espère qu'en dehors du meuble, ce sont ses occupants qui sont fébriles. sa fleur étant cueillie: Jour de défloraison ! mordant dedans sa cuisse: Je trouve que ça fait un peu boucherie. Que je suis bon en ce doux exercice: Vantard ou prétentieux ? (mdr) Allez, j'ai bien aimé. Pardonnez mon ironie ! |
Curwwod
13/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ha Dieu, que je vous maudis de me rappeler que je fus jeune, beau, conquérant et vigoureux, alors que désormais, tout chenu et clopinant je dois me contenter de régaler mes yeux d'une gracieuse silhouette ou/et d'un visage charmant. Vous êtes un monstre de provoquer ainsi la frustration à travers ces vers bien travaillés, explicites sans vulgarité, avec un enthousiasme bien exprimé, hommage à votre partenaire de ces jeux héroïques autant qu'érotiques. Votre science au service de votre passion pour célébrer ce que la nature a créé de plus admirable : le corps féminin.
"Ha Dieu ! Que je suis bien alors que je la baise, La jeune Marion en ce fébrile lit." |
Arielle
13/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Diable mon Léon, quel enthousiasme communicatif pour les jeux du déduit ! Elle en a de la chance, la jeune Marion, d'avoir un amant aussi fringant qu'habile à évoquer son plaisir.
Tant de verve dans vos transports et tant de feu ne peuvent qu'inciter la lectrice alléchée que je suis à l'indulgence pour quelques petits écarts de langage dont cette vilaine "moquette" bien anachronique sur laquelle je ferme les yeux et ces multiples invitations à un dieu qui alourdissent un tantinet vos propos pourtant si joliment grivois. |
Pussicat
17/1/2015
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Bonjour godetia,
"Ha Dieu !" que c'est bon, je suis fan de ce genre de poésie débordante d'amour sauvage et viril... bon, je reconnais quelques faiblesses ou facilités comme "moquette" que vous auriez pu échanger, à lire votre vocabulaire je n'en doute point. Je suis déçue, en revanche, par le dernier tercet qui n'offre aucune chute mais ne fait que poursuivre le feu et la flamme. Un sonnet doit sonner pour ébranler le lecteur avec une chute finale à la hauteur du sujet *... déçue ! *(définition toute personnelle et en rapport au texte lu) "Ha Dieu !" que cette lecture m'a revigorée ! A bientôt de vous lire |
pieralun
18/1/2015
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Commentaire modéré
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Anonyme
19/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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Les poésies grivoises sont suffisamment rares pour qu'on s'y attarde. Celle-ci a beaucoup de tonus, de vivacité, pas de contemplation béate et classique des charmes féminins mais de l'action. Action bien traduite par le titre qui nous transporte d'emblée dans l'élan amoureux.
La structure du poème n'est pas une merveille du genre mais passe correctement, c'est plutôt fluide. Un petit regret au niveau de l'égalité des sexes. On n'entend pratiquement que le bonhomme et ses émois, sa belle est reléguée au second plan, comme un simple objet de désir. |
Pimpette
12/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Ha Dieu ! Que je suis bien alors que je la baise,
La jeune Marion en ce fébrile lit." je me crois d'emblée chez Louise..ou Pierre que je n'ai jamais vraiment lus mais dont je me souviens de la musique! C'est très rare que j'apprécie un érotique, mais là!Chapeau!!! Lien d'alangui! Tout en vigueur, vitesse et drolerie Et moi, j'aime la moquette triviale mais inattendue et marrante |