|
|
Anonyme
4/4/2018
|
Bonjour auteur.e. (en EL)
Ce n'est pas souvent qu'on évoque ce ténébreux épisode dans l'histoire de l'Espagne qui s'est déroulé il y a maintenant presque un siècle mais qui est pourtant toujours chaud dans les mémoires (en France aussi) Votre poème est à la hauteur du sujet. La première strophe est superbe, "aiguisée" à souhait, dure, sans pitié. En fait elle aurait suffit. LA seconde parle du poète mais l'image du "cheval et sa crinière d'écume"... trop romantique. Il n'y a pas de romantisme dans le guerre. La troisième strophe revient vers l'Espagne, la grande victime de la guerre qu'elle enfante elle-même. La 4ème strophe retourne vers le poète Mais "l'âme jaspée d'oranges et d'oeillets" trop redondant à mon avis dans ce contexte. Vous avez dédié ce poème à Garcia Lorca. D'accord. Vous auriez pu le dédier aussi à toutes les victimes anonymes de cette guerre, quelques centaines de milliers. Et des victimes des deux côtés. (Les républicains de leur côté ont exécuté et massacré autant que les nationalistes) Je ne mettrai pas d'appréciation. Le sujet est trop fort. La tristesse trop grande. |
Anonyme
25/3/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
J'ai éprouvé des frissons en lisant votre texte, et même à la toute première ligne:"Le mois d’août ce jour-là aiguisa son aurore". D'une telle beauté. Je vois la vie, la jeunesse, ce courage digne offert à la mort, "l'aube fusillée". Je vois un matin de lumière éclatée sur le monde, un pied de nez à la folie, le clin d’œil du poète à ses ennemis, la liberté d'écrire encore sur le ciel même, comme si la fin n'était que le début. "Mais ton âme jaspée d’oranges et d’œillets grava sur le ciel même son ultime poème tissant la lune aux jours et aux nuits le cristal." Ce dernier passage est une pépite. Mille bravos à vous pour cet hommage. Je ne connais pas Federico Garcia Lorca, si ce n'est de nom. Je vais combler cette lacune. Et à vous relire avec bonheur. Eccar |
Donaldo75
4/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Goelette,
Ce poème m'a emporté; c'est un très bel hommage au poète Federico García Lorca, composé dans la subtilité, avec la finesse et les images qui plaisent au lecteur comme moi. Juste bravo ! Merci pour le partage. Donaldo |
Marite
4/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
L'art de transmettre l'horreur et la souffrance avec les mots d'un poète. C'est cela qui me vient à l'esprit en lisant ces vers libres. Nul besoin de heurter les lecteurs par des mots basiques et pourtant, dès la première strophe nous ressentons, sans fard, l'impact de la violence :
" Un souffle de jasmins ouvrit les éventails et la chaux éclata en ruisseaux de corail " Ce poème est superbe par sa simplicité et par l'émotion qu'il nous transmet. |
Anonyme
4/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je lis, je pense profondément à tes mots...puissants. Des images fortes m'imprègne.C'est passionnent tant ton écriture est à la hauteur de ce grand poète. Merci pour ce bel hommage.
|
Anonyme
4/4/2018
|
Un poème qui me fend l'âme...
Federico ne fut qu'un parmi tant d'autres victimes de la folie qu'est la guerre, et la douceur des oranges et des oeillets ne peut que rendre la peine plus immense encore... Cat |
Raoul
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Beau poème maîtrisé de bout en bout qui travaille les images sans en faire des icônes et des symboles redondants. Lumière et deuil, une écriture toute en ferveur en dignité et en pudeur. Un travail sur la mémoire fort et subtil, je trouve, parce qu'on ne se demande pas à la lecture, si ce texte était nécessaire. Il l'est.
Entre autre, ref. aux œillets et au cristal bienvenues. Beaucoup aimé. Il y a du Goya là dedans. Merci pour cette lecture. |
papipoete
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Goelette
je serais tenté de dire " encore une pépite " de la plume de Dame Goelette ! Mais il est vrai que votre manière de façonner vos phrases, laisse pantois ; " un souffle de jasmins/ouvrit les éventails " quand j'aurais peut-être écrit " un vent léger fit s'activer l'éventail " ... Voici relatée une page de guerre sous un angle si poétique, qu'on en oublierait la cruauté ! L'ultime strophe est sublime, et le poète honoré par vos lignes, vous saluerait " chapeau-bas " |
Robot
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Admirables images, superbe vocabulaire. Un texte à la fois visuel et profond pour célébrer cet auteur universel.
Une excellente utilisation du libre ou grâce à la technique du renvoi la ponctuation n'est pas nécessaire au lecteur pour marquer ses poses. "Se drapant dans la moire de ses robes gitanes" J'ai lu ce vers avec le double sens de moire. L'étoffe bien sûr mais aussi La Moira, Les Moires, le destin donc. Je ne sais pas si c'était l'intention mais je trouve là quelque chose de plus. |
Anonyme
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un titre bien trouvé pour rappeler la fin tragique de Garcia Lorca.
Des images belles et fortes jalonnent cette poésie. " la chaux éclata en ruisseaux de corail " " l’Espagne leva pour toi ses mains de danse droite et son rauque llanto vers l’aube fusillée " " Mais ton âme jaspée d’oranges et d’œillets " Un fort be écrit. |
Anonyme
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Goelette,
Votre poème est très émouvant et les images n'y sont pas pour rien :ruisseaux de corail", " jaspée d'oranges et d'oeilets" , "aiguisa son aurore" . Elles convoquent toutes les sensations ce qui permet au lecteur de visualiser la scène avec acuité. Merci pour cette émotion poétique. |
troupi
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Goelette
Un petit poème par la taille mais seulement par la taille. C'est magnifique, c'est presque trop beau pour le sujet traité si tant est que la poésie puisse être trop belle. La version dite accompagnée d'une belle musique classique est encore un plus.Bravo. |
jfmoods
5/4/2018
|
Le grand poète espagnol Federico García Lorca fut assassiné (oxymore du titre : "Aube fusillée") le 19 août 1936 (complément de temps : "en un matin blanchi", allégorie : "Le mois d’août ce jour-là aiguisa son aurore").
Sa mort ne laissa pas ses compatriotes indifférents (allégorie : "l’Espagne leva pour toi / ses mains de danse droite / et son rauque llanto"). L'oeuvre (jeu d'intertextualité : "la chaux", "petit cheval noir"), ancrée dans l'action (verbes de mouvement qui jalonnent le poème), nourrissante (champ lexical de l'eau qui abreuve : "sources", "le jet d’eau", "écume"), épousant une sensualité propre au terroir (odorat : "jasmins", "œillets", ouïe : "guitares", goût : "oranges", toucher : "enlacé"), a assuré la pérennité du poète (métonymie : "ton âme jaspée [...] grava sur le ciel même / son ultime poème", métaphore : "ruisseaux de corail", chiasme : "tissant la lune aux jours et aux nuits le cristal"). Merci pour ce partage ! |
MioModus
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très touchant, c'est cela la poésie : créer de l'émotion, du plaisir et une envie de lire et de relire votre poème !
|
Goelette
9/4/2018
|
Mes remerciements aux lecteurs dans le forum espace auteurs.
Belle semaine à tous |
Anonyme
11/4/2018
|
|
BlaseSaintLuc
27/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
l'hommage est superbe, le poème épatant.
|