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Vincendix
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Malgré une certaine réserve envers la poésie libre, ce texte me plait. Il exprime avec sincérité et pudeur l’amour pour une terre que l’auteur a quittée. Un pays que le lecteur peut imaginer, un endroit où il pleut rarement avec des plages de sable blanc à l’infini… J’oublie les quelques fautes d’étourderie pour ne juger que le fond du texte. NB J'ai retrouvé bien des souvenirs dans ce texte, la figue de barbarie qu'il fallait arracher du cactus sans se piquer, les plages de sable fin entre Bône (Annaba) et La Calle (El Kala)...Ce n'était pas mon pays mais je l'ai aimé. |
Brume
4/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Comment parler d'un pays d'une manière si romantique ? Il faut lire vos vers plein d'exotisme. Une déclaration d'amour de toute beauté. Un romantisme loin du mielleux, un parfum dramatique, un air de nostalgie. Ce beau passage résume bien l'essence de votre poème : " - Ma tendre au sang-mêlé d'épines et de miel" Mais qu'il est beau votre pays dans votre regard! Pays malheureusement souillé par "la folie du rouge" |
Arielle
6/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte superbe qui dit avec pudeur et simplicité la douleur de l'exil. Le rappel des quatre premiers vers légèrement modifiés en conclusion n'est qu'une des images remarquables de ce texte que j'ai passionnément aimé
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Mokhtar
17/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Que c'est beau...
Les nostalgies de l'Algérie ont souvent été thèmes de textes poétiques tristes et amers. Et pour cause. Ici, le tableau est complet Les luxuriances du nord, la sécheresse et les aridités du sud,le henné, les plages, le métissage et ses crises, la fin dans le sang... Les "paumes vides" Allusion politique ? Évocation de la gabegie actuelle ? Du style, du sens. Du concis, du parlant. Du très haut niveau d'écriture. |
Anonyme
17/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je regrette le rythme uniforme d'hexasyllabe à chaque vers, qui apporte selon moi une espèce de raideur, de monotonie à cette évocation.
La première strophe me paraît peut-être facile, avec Ma si belle rebelle les figues barbares désaltérant l’été Mais une impression se dégage de l'ensemble que je trouve expressif. Je ressens une terre du Moyen-Orient, je pense au Liban que je ne connais en rien. Si c'est ce pays que vous avez voulu évoquer, vous êtes parvenu à bien "taper" dans l'imaginaire collectif. Si je me trompe (en parcourant les commentaires, je vois parler de l'Algérie), l'erreur vient de moi, par méconnaissance de la région. |
fried
17/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est une belle nostalgie que ce poème écrit avec des mots simples
et cette expression inhabituelle "il fait si loin de toi" on imagine loin en géographie ou dans le temps mais ce vécu innéfaçable revient vous hanter. on peut retrouver cette description de terre du soleil, de la mer, du henné, de folie du rouge depuis l'Afrique du nord jusqu'au indes. |
Anonyme
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tellement belle votre terre-mère
Votre terre aux paumes douces, on voudrait que ce soit la nôtre. juste pour une caresse, un moment et votre écriture berceuse.... tellement bon de commencer la journée avec une telle douceur... MErci... je vais relire et relire |
luciole
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème musical, imagé, très évocateur. Il m'a beaucoup plu.
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Anonyme
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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'les figues barbares'
'Ma brune aux pluies rétives' 'ma terre aux paumes vides' Les mots ne bataillent pas entre eux pour exprimer avec force. Jaime beaucoup. Merci. |
Anonyme
17/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Poème plein de nostalgie, où la terre natale est évoquée avec pudeur et tendresse.
Etant moi-même né en Afrique, où j'ai vécu pas mal d'années, ce texte me touche particulièrement. "Il fait trop loin de toi ma terre aux paumes vides au passé mariant le bonheur et l’exil." Pas un mot de trop... Bravo ! |
troupi
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je crois bien qu'une jolie plume vient de s'échouer sur Oniris et j'en suis ravi. Quelle belle écriture toute en douceur et en expressions originales.
"Il fait si loin de toi" "Il fait trop loin de toi" j'adore. Si je voulais isoler une image je serais bien en peine, c'est tout le poème qu'il me faudrait recopier. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Il fait si loin de toi " une tournure originale qui exprime bien cette nostalgie de l'homme déraciné.
Sans pathos, avec de fort belles images, douces. " à l’infini du blanc, qui abrégeas nos rêves à la folie du rouge " superbe passage qui en dit long sur la cause de cet exil... |
papipoete
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Goelette,
Madame ou Monsieur ? je ne me souviens plus . Qu'il est loin votre pays, et en même temps, qu'il est près puisqu'il est toujours dans votre coeur ! NB " il fait si loin " m'étonne mais dans le bon sens pour mesurer les pas qui vont ont éloigné de lui ! Et cette oasis qui se colore d'ocre et se fait craindre par ses " pluies rétives ", ses figuiers de barbarie ", n'est plus qu'un souvenir au " passé mariant le bonheur et l'exil " . Dans l'avant-dernière strophe, j'aurais rappelé le sujet ( toi ) pour justifier la 2e personne du singulier de " étirais, abrégeas " ; mais ce n'est que mon avis ! et l'on m'arguera qu'il suffit de lire attentivement ... Un premier texte qui annonce, favorablement, la couleur de vos futures écritures ! ( ma " douce " native de Sidi-Bel-Abbes, vient de faire un petit tour là-bas, le temps de vous lire ) |
Pouet
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bjr,
Je me joins aux autres commentateurs pour saluer la première publication d'un auteur ma foi fort prometteur. Rien à dire de particulier sur le poème si ce n'est que j'ai fort apprécié. Les images, la retenue, l'émotion. Tout y est. Bravo. |
Ramana
17/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour une "Goélette", vous n'avez de cesse que de mettre les voiles !
Cet exil ne serait pas volontaire : "qui abrégeas nos rêves à la folie du rouge" J'aime bien le parallèle des deuxième et vingt-deuxième vers : "ma terre aux paumes douces" "ma terre aux paumes vides" Une description chatoyante du pays regretté, qui met en exergue la nostalgie de l'exil. Le mélange en définitive douloureux des sentiments (bonheur et nostalgie) se renforçant l'un l'autre est bien traduit par une description imagée (amandes, épices, Énée, sable blanc...), l'utilisation d'adjectifs possessifs tout le long du poème renforce le lien affectif avec "ma terre". C'est un joli texte qui coule de manière limpide et qui exploite bien la thème du paradis perdu. |
Damy
17/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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"Ma terre aux paumes douces"... comme des mains ouvertes et tendues pour l'accueil.
"Ma terre aux paumes vides"... mais peut-être à remplir à nouveau (?) Ta terre aux paumes pleines d'une infinie délicatesse pour l'évoquer dans ses plus tendres atours et de la dure réalité de "la folie du rouge" et de l'exil... des mains déchirées mais gantées d'un poème dont la pudeur fend l'âme. |
jfmoods
18/11/2017
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Ce poème en hexasyllabes, de forme libre, est composé d'un huitain, d'un quatrain, d'un second huitain et d'un second quatrain.
Quelques éléments disséminés (amande, épices, figues, henné, plages) laissent à penser que le pays évoqué ici se trouve au Maghreb. On pense, par exemple, à l'Algérie. L'évocation, écrite en partie à l'imparfait de l'habitude, est empreinte de sensualité (toucher : "paumes douces", "déchiraient les doigts", "épines", goût : "saveurs", "désaltérant", "miel", vue : "le roux... / avivait nos cheveux/nos mains et nos regards", "l'infini du blanc"). L'attachement au lieu est perceptible au travers de plusieurs procédés (entête avec préfixation : "pays inoublié", rime interne : "belle rebelle", oxymore : "sèche luxuriante", portrait métaphorique d'une mère à la fois ingrate et généreuse : " Ma brune aux pluies rétives / aux nuages absents" / "Ma tendre au sang-mêlé"). Le passé simple ("abrégeas") marque la soudaine cassure temporelle causée par une situation assimilable à un état de guerre, sans doute une guerre civile ("la folie du rouge"). Un jeu de gradations s'opère entre les 4 premiers et les 4 derniers vers du poème ("si loin" / "trop loin", "paumes douces" / "paumes vides"), mettant en évidence une perte qui n'a pas pu être comblée. Le passage du temps n'a fait qu'accentuer ce manque (jeu antithétique : "mariant / le bonheur et l'exil") que le souvenir alimente sans cesse (titre : 'En ailleurs"). Merci pour ce partage ! |
inconnu1
18/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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je ne peux que suivre l'avis général. Très beau poème où la rythmicité des vers apporte une touche supplémentaire à la nostalgie ambiante. Le choix des adjectifs, comme souvent y fait pour beaucoup
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emilia
18/11/2017
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Un pays tant aimé, inoubliable et « inoublié », esquissé avec amour par quelques traits caractéristiques qui permettent au lecteur de visualiser les éléments signifiants et suggestifs donnés par le narrateur comme faisant partie de lui-même en évoquant l’union possessive d’un « sang-mêlé » : « ma terre », à la fois sèche et luxuriante, « ma si belle », « ma tendre », comme s’il rendait hommage à sa douce compagne tristement éloignée de lui par l’exil, suite au drame que laisse supposer « la folie du rouge »… ; une lecture captivante et troublante tant l’émotion contenue est palpable, jusqu’à ces « paumes vides » qui traduisent bien la dégradation de la relation douce et accueillante au début du poème en soulignant efficacement la perte et le manque ressentis… ; merci à vous pour cette agréable lecture prometteuse…
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Marite
19/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Pour apprécier pleinement la délicatesse de ces vers il a fallu que je fasse abstraction de ces deux vers :
" Il fait si loin de toi " et " Il fait trop loin de toi " Leur formulation n'évoque rien pour moi et ils m'ont arrêté instinctivement dans la lecture comme s'il s'agissait d'une erreur dans la transcription. C'est dommage. |
Anonyme
20/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Que de tendresse pour cette terre… et quelle belle façon de l’exprimer…ayant écrit un jour un poème sur ma région, je suis un peu jaloux de vous, j’avoue…et de votre terre, à cause du soleil et des figues surtout, et puis la mer.
Pour le reste on a eu aussi notre rouge…enfin surtout notre orange. Un grand bravo. Cordialement |
aldenor
20/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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En ailleurs. Beau titre signalant l’exil, qu’« Il fait loin » formule joliment.
Une terre belle, sèche, brune, tendre... si vivante. Les quatrains en rappel « paumes douces/ vides », structurent le poème autours de l’opposition « bonheur/ exil » ; « infini du blanc / folie du rouge ». Des associations inattendues, une économie des clichés, le ton juste de la nostalgie. « ...les figues barbares désaltérant l’été nous déchiraient les doigts » : Magnifique. Pas trop aimé « ma si belle rebelle ». Peut-être parce que je ne comprends pas bien la notion de terre en rébellion... |
Gouelan
21/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé lire ces mots pour une Terre si loin mais si présente.
D'épine et de miel, de blanc et de rouge, sèche et luxuriante. Un beau mariage d'impressions pour donner la couleur à cette Terre. |
AUDEVAL
21/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Votre poème est très visuel. J'ai immédiatement imaginé cette terre lointaine que vous avez quittée et que vous aimez tant.
"Va-t'en va-t'en mon arc-en-ciel Allez-vous-en couleurs charmantes" nous dit Apollinaire. Je vous souhaite de retrouver votre arc-en-ciel et les couleurs charmantes du beau pays qui est le vôtre. |
Alcyon
21/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour
d'entrée de belles émotions à la lecture un poème à lire et relire je verrai bien un accompagnement musical beau partage merci |
Anonyme
24/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Goelette,
Que l'on sache me parler d'exil avec autant d'émotion et de nostalgie dans les mots, et je fonds, littéralement. Une douceur de miel et d'épines, de figues barbares et de paumes douces... Tout me ramène à des souvenirs qui ne cessent d'éblouir ma nuit. La sincérité des tiens donne le ton parfait à tes vers. Celui que tu nous offres avec un grand savoir-faire et beaucoup de talent. Merci pour ce premier partage. A te relire. Cat |
Anonyme
2/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce texte est une pure merveille de poésie qui parle directement au coeur. J'ai déjà lu des textes de Goëlette et surtout apprécier fortement sa voix en lecture audio.
Je viens d'écouter...c'est magique...encore...encore...ta voix et surtout tes textes. |
Papillon26
3/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un chant d'amour pour une terre dont vous êtes issue... c'est beau !
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Anonyme
3/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Magnifique évocation d'une terre perdue mais retrouvée par les mots.
J'aime : "qui étirais tes plages à l'infini du blanc" "qui abrégeas nos rêves à la folie du rouge", tout est dans la suggestion et dans les sensations. J'aime : " dont les figues barbares désaltérant l'été nous déchiraient les doigts. Bravo pour l'élégie aussi grace à la personnification. |
Lylah
3/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai été conquise dès les deux premiers vers et j'ai pris un grand plaisir à dérouler cet hymne à votre terre natale si joliment personnifiée. De très belles images, comme :
"Ma tendre au sang-mêlé d’épines et de miel qui étirais tes plages à l’infini du blanc" et une dernière strophe qui fait écho à la première avec ce "trop" qui en est la belle conclusion. Bravo |
Bidis
13/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Un très, très beau texte, qui remue la nostalgie dans le coeur de tout exilé, de tout expatrié, même si sa terre natale est une Belgique toute proche (je parle pour moi). Tant ici est prégnant l'amour des racines et le sentiment d'appartenance à son pays natal...
Magnifique ! |
Gabrielle
1/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème aborde le délicat sujet de l'absence.
Le narrateur parle de ses souvenirs, entre bonheur et "exil" (chute). Merci à vous pour ce partage. Bien à vous. G. Michel |