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Poésie contemporaine
Gogo : C’est ici que souvent
 Publié le 01/04/13  -  11 commentaires  -  1021 caractères  -  167 lectures    Autres textes du même auteur

J'ai besoin de vacances…


C’est ici que souvent



C’est ici que souvent soufflent les alizés
Me soufflait souvent tout au creux des écoutilles
Une vieille et bien jolie chanson veloutée
Inventée un beau jour par de bien jolies filles

Une chanson traitant d’amour et de désir
Sur les récifs aigus de la mer mordorée
Beaucoup plus qu’un capitaine ne pourrait dire
C’est ici que souvent soufflent les alizés

Aux abords d’un îlot florissant de moutons
Ou quelque part sur un sein blanc de pacotille
La petite voix contenue du moussaillon
Me soufflait souvent tout au creux des écoutilles

C’est ici que les corsaires plantent leur quille
Et portent en chœur un toast à la destinée
Qu’ils entonnent parmi les senteurs de vanille
Une vieille et bien jolie chanson veloutée

Et cet écho que revoient les côtes brumeuses
Où le vent reprend son souffle et les palmes cillent
Traite d’amour et de désir… Une berceuse
Inventée un beau jour par de bien jolies filles


 
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   Anonyme   
16/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce poème revêt la forme du rondeau redoublé auquel il manquerait une strophe et le rentrement final (répétition des 4 premiers vers successivement en finale des 4 strophes suivantes). Ces répétitions apportent heureusement une musicalité qui fait parfois défaut à cause du choix de l'alexandrin qui alourdit la structure et surtout du fait que ces derniers soient souvent mal rythmés (césures vagabondes).
Les rimes manquent parfois de recherche (alizés/veloutés/ mordorés) qui ne sont que des assonances.
L'ensemble dégage cependant un charme certain, de par son thème et de par la forme contraignante choisie.
Un point très positif : les reprises ne semblent ni artificielles ni "plaquées".
Essayez cette structure en octosyllabes, c'est beaucoup plus léger.
Bravo pour cette tentative difficile à parfaire que vous voudrez sûrement retravailler.

   David   
20/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Chaque vers de la strophe du début donnera le vers final des quatre suivantes, avec leurs drôles de répétitions souffles/soufflaient et jolie/jolies. C'est assez chantant pour un propos plus oniriques que linéaires : un romantisme d'amoureux des images marines, l'océan serait un désir et les îles des filles aux seins blancs. Le poème inviterait au rêve.

   Anonyme   
21/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien cette structure de reprise l'un après l'autre des vers du premier quatrain, et elle me paraît bien convenir à ce sujet de souvenirs ressassés... tout cela me serait très agréable si je ne trouvais le rythme malaisé, les vers parfois difficiles à scander en dodécasyllabes.
Par exemple, le troisième :
Une vieille et bien jolie chanson veloutée
Si on voulait une césure à l'hémistiche, elle se pointerait au milieu du mot "jolie", ce qui ne convient pas du tout. Alors, dans la respiration des mots, je prononce
Une vieille et bien jolie / chanson veloutée
La césure se situe, je pense, après la septième syllabe. Or, si je n'ai rien contre les dodécasyllabes 7/5 à l'occasion pour exprimer un conflit, un malaise, pour moi ici, au vu d'un sujet de beauté alanguie (la mer mordorée), de rêverie tropicale, ça coince.
J'ai la même réserve sur le vers
Beaucoup plus qu’un capitaine ne pourrait dire
dont le rythme, à mon avis, ne coule pas naturellement.

Dommage, vraiment, parce que sinon j'aime ces mots un peu décalés, l'îlot florissant de moutons, le sein blanc de pacotille, la chanson veloutée. Il s'en faudrait de peu, je crois, pour que les vers coulassent gouleyants.

   Pimpette   
1/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
UN vrai plaisir de lire ça un matin comme aujourd'hui!
Un joli thème; des images bien trouvées, et ce refrain astucieux de la jolie chanson veloutée inventée un beau jour par de bien jolies filles...

C'est chouette ces poèmes écrits pour plaire et rendre heureux!

Question: quel est ce sein blanc de pacotille? c'est joli remarquez!!!

   Ioledane   
1/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le vocabulaire employé m'a donné envie de suivre ce voyage vers cet "ici" plein de rêves d'aventure et de douceur.

Malheureusement, le reste ne m'a pas du tout portée : je n'ai pu m'empêcher d'y chercher tout du long le rythme des alexandrins (induits par le début), alors qu'il s'agit dans la plupart des cas de vers de douze pieds sans souci de césure, ce qui est beaucoup moins chantant.
De plus les répétitions, même si j'en comprends l'effet recherché, ont alourdi ma lecture.

Du coup je n'ai pas vraiment accroché, désolée.

   brabant   
1/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Gogo,


Ainsi il s'agit d'un rondeau redoublé comme l'indique Merseger que je remercie. Cette forme est très agréable et je trouve ce poème très réussi, chantant, léger, optimiste. Belle plume que la vôtre Gogo :)

"souvent soufflent.../Me soufflait souvent"
"Quelque part un sein blanc de pacotille"
"parmi les senteurs de vanille"
"les palmes cillent" ('hé ! 'hé ! Quelle invite !)
Tout cela ravit, incite à la rêverie :)))

Quelques remarques cependant :
- les alizés ne soufflent-ils pas tous les jours de l'année et à la même heure (non pas souvent) ? Perpétuels et réguliers, sempiternels et ponctuels ces diables-là (non pas occasionnels) ?
- le sein blanc de pacotille du moussaillon... Oh ! je viens de comprendre en tapant mon com (ben oui quoi) c'est le sein d'une vahiné là-bas sur la plage avec des bijoux de pacotille, pas celui du moussaillon ! Wouah ! je m'étais dit qu'il aurait à surveiller ses arrières, le pauvre ! Lol. En fait le moussaillon dit le quatrain suivant : "C'est ici que les corsaires plantent leur quille/...". Ouais je m'égare encore moi : "quille" peut être à double sens (On doit être au large de la Baie des Cochons. Lol. Je vous charrie hein, vos "bien jolies filles" m'ont tourné la tête :)
Remords : Et... euh... c'est pas brun, le sein d'une fille des îles ? OK j'arrête là ! :) Re...euh : les coquillages de paccotille blanchissent la poitrine des filles (mais les cauris ont de la valeur pour les autochtones...) Aaaah ! :)
- "côtes brumeuses" me fait trop penser à un océan froid. Lol.
- Enfin, et j'aurais peut-être dû commencer par là puisque vous le dites dès le début : si les filles sont le sujet favori des chansons de marins, ce sont les marins qui les inventent et les écrivent, ces chansons, et non pas les filles. Non ? Ne dit-on pas "une chanson de marin" et non pas de "marine" (encore que... avec une maj... heu je me tais). Oui, je sais, je suis gravement atteint.


A un prochain texte et bravo à vous :)

   Anonyme   
2/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,
Je n'ai pas aimé ce poème.
Déjà les deux premiers vers sont disgracieux. Les répétitions pouraient être intéressantes mais seulement dans le cas où je les aurais trouvées jolies à l'oreille: histoire de doubler le plaisir.
Désolée.

   Gogo   
2/4/2013
Réponse aux commentaires sur le forum "C'est ici que souvent"...

   Laroche   
4/4/2013
Ce qui me plaît ici, et que j'aime pratiquer aussi, c'est cet alexandrin dans lequel la césure n'est pas toujours à l'hémistiche, mais je comprends que les lecteurs de l'alexandrin classique, et qui ne cherchent que la fluidité du "beau vers bien cadencé" n'y retrouvent pas leurs marques...
Cordialement.
Marc Laroche

   Pouet   
5/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Pas vraiment emballé par ce poème qui commence par une répétition "soufflent/soufflait" qui me choque d'entrée.
Le rythme fort chaotique à mon oreille a rendu ma lecture difficile.
J'avoue avoir aussi trouvé le ton un brin daté et les images assez convenues.
Bref, pour le coup, l'amour et la mer ne m'ont pas trop fait voyager.

Une autre fois sûrement, bonne continuation.

   Anonyme   
16/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aime à m'attarder sur les formes poétiques dites classiques. Elles attirent un peu plus mon attention, étant curieuse de découvrir manière d'écrit peu courante. Je ne connaissais pas ce genre de rondeau.

Il y a des petites choses par vraiment plaisantes à la lecture,
- souvent soufflent - soufflait souvent
- une chanson traitant
- la reprise de "c'est ici que les corsaires"

Le manque de ponctuation se fait cruellement ressentir. Quel dommage de l'avoir négligée, surtout ici dans cette forme classique. Cela se ressent tout particulièrement dans cette dernière strophe :

" Et cet écho que revoient les côtes brumeuses
Où le vent reprend son souffle et les palmes cillent
Traite d’amour et de désir… Une berceuse
Inventée un beau jour par de bien jolies filles "

J'ai dû la relire plusieurs fois.

Il y a dans votre poème un manque de rythme, de fluidité. Ce n'est pas la forme qui est en cause, mais certaines tournures de phrases.

L'idée est charmante, le texte serait juste un peu à retravailler.


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