Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
guanaco : Quand Dieu tire la chasse...
 Publié le 09/08/07  -  14 commentaires  -  543 caractères  -  211 lectures    Autres textes du même auteur

Oh Gaia quand tu nous tiens!


Quand Dieu tire la chasse...



Tout.
Un calme vivant.
Sur le sable, des rires azurs.
L’horizon humide qui durcit et s’approche.
Molécules d’eau titanesques venues de fonds abyssaux.
Pénétrant et transperçant, bousculant et catapultant, étouffant et démembrant,
Crier Courir Tomber Boire Appeler Prier Hurler Boire Percuter Éclater Couler Boire,
Détruit, rasé, déchiré, anéanti, choqué, abasourdi, atteint, noyé, gonflé.
L’horizon endurci s’éloigne, repu.
Sur le sable, des corps bleuis.
Un calme sépulcral.
Rien.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Absolue   
9/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle horreur! On imagine parfaitement l'eau dévastatrice qui engloutit tout, puis la vision d'appocalypse. La vie puis la mort. De plus, le poème a la forme d'une vague. J'ai beaucoup aimé, merci Guanaco!

   Ninjavert   
9/8/2007
Bel excercice de style amigo !

Je ne suis pas très réceptif à la poésie (snif) mais quand elle prend des formes originales comme ici je me laisse aisément séduire...

Bravo ^^

   Cyberalx   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, la forme de la totalité du texte rappelle une marée montante et descendante sur le sable, j'ai beaucoup aimé, le procédé est original (si ça s'est déjà fait, je l'ignore) et les mots bien choisis, félicitations !

   Lariviere   
10/8/2007
Comme mes autres comparses,
Félicitations, pour ce poeme rythmé comme un raz de marée...
Il est court et efficace. Les aspérités des mots sont utilisés à bon escient pour exprimer le cataclysme aquatique que tu décris.
J'aime beaucoup le titre...

   Anonyme   
10/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelle horreur effectivement.

Mais aussi comme les mots traduisent bien ici la parfaite tranquillité de la nature qui n'a rien à faire de nous dans ses débordements..

Alors non rien d'horrible..juste nous qui l'ignorons, qui avons oublié qu'elle est là et que nous en faisons partie

Quand la vague abonde sur les rivages et que les pierres deviennent tombales, la nature ne s'excuse pas.

Vous étiez là mes enfants, je vous reprends.

   Anonyme   
4/10/2007
"l'horizon qui durcit" je n'aime pas trop...mais c'est pas grave, c'était juste pour dire un truc, le reste est bien.

   Anonyme   
22/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Super titre... "rires azurs", "sur le sable des corps bleuis" (moi
j'aurais mis "coeurs" à la place de "corps"), j'aime bien aussi...

Une ambiance de tsunami divin bien rendu.

Suis pour.

   Marquisard   
1/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour le moins original (et approprié) sur la forme, un titre aguicheur, un déroulement, des images nettes, et bien tournées. Bravo.

   Raoul   
27/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
En plongée dans les grandes profondeurs…

Quel titre!
Et je tombe sur ce texte étonnant et fort.
Un exercice de lecture dont on ressort suffoquant et haletant.
Belle découverte pour moi.

   Anonyme   
6/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Toujours en mode Je déterre des cadavres, je pensais que celui-ci était de circonstance, ou d'actualité, peu importe et me semblait agréable à lire en vis-à-vis du poème de Benway.

J'adore tout simplement la construction du poème, graphiquement j'ai l'impression de voir une vague, ou la trace laissée par la vague. c'est construit en flèche asymétrique... C'est discret en même temps, ça ne heurte pas, c'est là... les vers qui se répondent en assonances, c'est juste super sympa à découvrir.
Le rythme du coup suit également le modèle de la vague, ça monte, crescendo, descendo du tout au rien. Cohérence avec la forme.
C'est agréable à lire à voix haute également.

J'ai adoré. Et c'est pas parce que c'est toi hein!

Edit : perte d'un bout de com au pommeC.
Je disais donc que le sujet grave est appuyé par son traitement minimaliste (je parle du nombre de caractères) et ses images justes. La poésie pour moi ça s'approche de ce que tu as fait, ça dit en peu de mots des choses tellement justes et tellement fortes dans l'image qu'elles évoquent que l'émotion s'empare de moi...

ça se dit pas mais merci, je regrette pas mes fouilles!

   costic   
7/4/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une vague ventre, affamée, poème charnel, construction et titre évocateur.
On ressort ruisselant, hirsute, comme assommé, après sa lecture.

   Anonyme   
30/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Guanaco,

Mais quelle puissance!

Et quelle angoisse que m'a procuré votre poème.
Des mots sans métaphores, des mots bruts, rentre dedans, percutants qui me bousculent.
De crescendo à decrescendo, ce court poème est aussi court que l'apparition des éléments en colère qui anéantissent tout sur leur passage en quelques minutes pour ne laisser derrière eux mort et désastre. Ici il me semble s'agir d'un déluge.

Le titre est provocant, le message est fort. Merci pour le partage, une grande claque.

   Anonyme   
19/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai lu et relu, rien en première lecture, plus de vibrations en seconde, là je sens l'émotion me prendre, comme quoi parfois il faut insister. La vague déferle.

De ce "tout" à ce "rien", l'inattendu, catastrophique, l'insupportable, l'insurmontable, l'horreur, l'impuissance, la détresse, la monstruosité, et l'incompréhension ...

Immense ressenti dans ce texte, des images vues plusieurs fois, au travers de reportage, sur ce phénomène, et surtout sur cette catastrophe, me sont revenues accompagnées de cris, de mots, douloureux ... Mais je n'aime pas le titre du tout "Quand Dieu tire la chasse...".

L'homme a un petit quelque chose à voir avec ce déchainement de la nature. Il joue trop par moment au apprenti sorcier.

   Anonyme   
15/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mi Guana, quand je pense à toi, quand la fantaisie manque, c'est le poème que j'aime lire.
Le titre est d'un cynisme !
Le reste fait mal.
L'effet entre brièveté et violence, la soudaineté des vers, le calme avant, le calme après. On vit la poésie autant par son fond que par sa forme.
Ça fait longtemps que tu n'as plus proposé un texte non ? Missyou.


Oniris Copyright © 2007-2023