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Provencao
29/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce yoyo m'a fait sourire et m'a attristée également..
Ici dans cette expression que vous avez choisi libre, est sans aucun doute la raison du choix délibéré du vers: "Triompher de la sombre hésitation", lequel, a le grand privilège d'étiqueter aussi les doutes, les coups et la défiance... "Le merveilleux adultère dans son auguste voilure... reproduire !" J'aime ce vers qui me pose question, car, si "la foi" ne se délivrait qu'à la fin, elle risquerait d'être sous la modalité du presque nécessaire, de" cette auguste voilure ", et que l'on ne retrouve pas dans les hésitations de nos "yoyo"... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
30/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai fait l'effort de copier / coller ce texte dans Word puis de le centrer pour constater que le calligramme est effectivement réussi au niveau graphique; de plus, le texte, c'est-à-dire le poème, est au niveau de ce que je vois, avec une bonne utilisation de la forme graphique pour placer les mots dans un ordre cohérent et surtout une progression significative. Je trouve ce ensemble remarquable, subtilement réalisé et très agréable à la lecture. Bravo ! |
Vincente
11/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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La proposition est très séduisante, le travail sûrement conséquent et le regard dévoile une ironie attentive avec une dose certaine d'humour et de sagesse, je parle là du recul de l'auteur.
J'ai trouvé que le choix très affirmé d'une construction en calligramme aurait pu produire un ensemble plus réussi. Je m'explique. Tout d'abord, je ne vois pas la pertinence de le signaler dans le titre, il est suffisamment apparent et signifiant pour que l'on n'ait pas besoin qu'on nous le montre ainsi grossièrement du doigt. Ensuite, le yoyo du titre (très sympathique d'ailleurs ce titre, sans "calligramme" !) que l'on visualise de suite dans le graphisme de l'écriture est réussi, la gradation décroissante dans la première partie où le sentiment et ses sensations s'étriquent jusqu'au resserrement maximal, puis de cette compression insupportable le pousse à "l'extrusion", une expulsion en fait, une sorte de naissance, avec l'extirpation douloureuse de la matrice amoureuse précédente. Et qui va croître à nouveau jusqu'à la prochaine reproduction, de l'état d'amour, de la recréation, de l'enfantement symbolique… etc…, tout cela est très intéressant et j'y ai pris le plaisir de la découverte et de sa bonne inspiration. Mais, ce serait mon gros bémol, la scansion et l'expression semblent par trop guidées, je dirais presque "dominées" par la nécessité impérieuse de la forme requise. La lecture m'a paru hachée, les sept infinitifs qui débutent les premiers vers de la deuxième partie surajoutent à cette mauvaise sensation. La forme en yoyo qui fait aussi penser à celle d'un sablier n'en n'a pas la coulée fine. L'intérêt du calligramme est de participer visuellement, presque physiquement, à l'évocation, ici dans l'adéquation à l'intention, il est très bénéfique. Cependant ce "gain" offert au lecteur ne doit pas être "endommagé" par ses contraintes spécifiques ; comme en classique où la qualité formelle doit s'oublier à la lecture, pratiquement dans l'abnégation, au service de l'harmonie globale, ici "l'oubli" de la contrainte aurait dû être plus "maîtrisé". C'est donc un peu dommage, pour moi, au regard de la générosité et de la richesse de l'intention, que l'expression ne soit pas plus souple. |
Robot
11/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je salue la patience nécessaire pour réaliser le calligramme qui ressemble aussi à un sablier, ce qui d'ailleurs me paraît presque mieux en accord avec le texte.
En tout cas, la composition du texte s'adapte bien, le récit s'inscrit dans l'image et son renversement . |
papipoete
11/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir Guillaumedesc
un dessin où l'image du méchant, peu à peu entraîne le héros dans les profondeurs de l'abîme, et phénix renaît tel un séraphin... Ne serait-ce que pour dire bravo au calligraphiste, je vous ai lu en tombant et remontant le trait de votre plume-crayon, et dis chapeau bas, pour cet original yoyo, qui dut vous demander bien de l'application ! |
Anonyme
12/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Travail d'orfèvre. Le texte ne pouvant être de la même facture que le "sablier", vu la place impartie. Mais il se laisse découvrir.
J'imagine la complainte de l'homme trompé, qui se venge par adultère. "Beaucoup" pour le calligramme "Bien" pour l’expression. |
hersen
12/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte est naturellement un ensemble et tout participe à l'expression.
j'aime cette idée de yo-yo que j'assimile aussi au sablier : le temps qui passe nous offre ses bonds et ses rebonds. Et tout s'éclaire, de ces bonds et rebonds, par le dernier vers. Ce qui fait qu'immanquablement, on revient au début pour relire, sous une lumière nouvelle, et que l'on apprécie d'autant plus. Un poème que l'on a envie de relire, c'est certainement un des meilleurs signes ! |