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papipoete
3/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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néo-classique
Une simple demeure ou un manoir qui se meurt, attire le regard du promeneur qui remonte le fil du temps en quelques instants . Qui et comment vécut-on ici ? et l'esprit déambule dans les méandres du lierre qui emprisonne peu à peu les lieux . NB les alexandrins de ces paires de distiques sont un guide qui fait la visite, mais n'a pas à vendre l'endroit ! le dernier vers est soyeux et ferme pour ce jour la vision de ces pierres aphones . La forme choisie est parfaitement respectée ( à moins que " mystère/derrière " ne fasse obstacle ? ) papipoète |
archibald
3/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et pourquoi pas du classique pur, je vous prie ? C'est encore cette foutue diérèse ! Vivra-t-on toujours sous le joug de Littré ? Qui prononce encore "anci-enne", "li-erre" ou "curi-eux" ? Pourquoi ne pas exiger des vers latins, tant qu'on y est ?
Bon, je m'emporte, je m'emporte... Grands bravos sinon à l'auteur : c'est rudement bien troussé. Méditer sur les ruines : le thème romantique par excellence. On me dirait que c'est un inédit de Lamartine que je n'y trouverais rien à redire. A part les di-érèses, bi-en sûr. |
Anonyme
23/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hanternoz... Je suis séduit par cette vieille façade et surtout par la manière, ô combien poétique, que vous avez employée pour nous la faire découvrir.
Aucun bémol de ma part et un coup de cœur pour ces deux vers parmi tant d'autres... La ronce et le chiendent dévorent à l'entour Un passé qui se meurt un peu plus chaque jour. Néo ou classique, qu'importe le flacon quand ce qu'il nous offre est de cette qualité... Un grand bravo et mille mercis ! |
Anonyme
23/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme elle est bien décrite cette " vieille façade " !
" Une ancienne demeure où règne l'abandon, ". Les images sont belles, expressives. « Qui vivait là derrière ? ». Il est vrai qu'une vieille batisse qui se meurt suscite toujours ce genre de question que l'on se pose, l'imaginer... avant. Une fort belle poésie. |
Anonyme
23/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette vieille façade a su me séduire avec son charme désuet et son histoire emprunte de mystère. La nostalgie l'emporte sur le reste, portée par une écriture soigneusement travaillée. Une seule petite erreur technique et ce poème se retrouve en catégorie néo-classique, mais ce n'est absolument pas un problème, car l'esprit est là, ce qui fait toute la différence.
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Michel64
23/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous avez, par vos vers, très bien su évoquer ces sentiments qui nous viennent à la vue de ces vieilles maisons effondrées.
Un petit bémol pour les monceaux (des tas) épandus (étalés sur une certaine surface). Ça me parait contradictoire. J'aurais volontiers lu, à l'avant dernier vers : "Susurrer cette voix depuis longtemps éteinte ?" Mais là, c'est juste pour pinailler et une question de goût. Merci pour ce joli poème. Michel |
Cristale
23/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis assez d'accord avec Archibald.
Je respecte la prosodie classique mais je pense qu'il serait temps d'y apporter quelques améliorations. Ceci dit, votre poème m'a charmée et la maison que vous décrivez j'en ai vu de telles lors de mes promenades. Le rendu est parfait, vous semblez tracer un portrait avec des mots qui donnent la touche exacte aux couleurs et aux sensations. " « Qui vivait là derrière ? »" C'est bellement dit. Merci et bravo Hanternoz ! Cristale |
Anonyme
24/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est un beau poème, évocateur, avec l'installation d'un climat mélancolique.
Je regrette un peu la séparation en distiques, j'aurais préféré un texte d'un seul tenant... Petit bémol : "O mon âme entends-tu..." me semble un peu trop élégiaque, voire suranné. |
plumette
24/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Charme et tristesse dans cette évocation que je trouve très réussie.
Oui, le promeneur est parfois saisi par la vision d'une maison abandonnée qui le renvoie à ces choses (et gens) que grignote le temps. A la deuxième lecture, j'ai été un peu dérangée par la ponctuation que je trouve insistante. pourquoi un point d'exclamation après cheminée et pourquoi les guillemets? Plumette |
troupi
24/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai doublement apprécié ce poème car je suis allé la voir sur ekla cette vieille façade qui vous a inspiré.
J'aime les vieilles pierres et votre poème m'a touché comme me touchent ces vieux murs témoins de drames et de joies qui construisent les vies. |
Proseuse
24/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hanternoz,
Un poème où l' auteur nous laisse, un temps perceptible, dans la contemplation d' une vieille demeure aux mystères et aux souvenirs enfouis .. le temps de notre regard et de notre attention qui nous fera inventer, imaginer à ces vieux murs, un passé ! J' ai bien aimé vous lire, les vers sont simples et de ce fait, laissent au lecteur la place d' y mettre tout à loisir des images! Merci du partage |
Ioledane
24/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Beaucoup de sensibilité dans ce poème, sur un thème qui me 'parle'.
La simplicité est de mise, et c'est tant mieux. Seul le vers "Un passé qui se meurt un peu plus chaque jour" est un peu trop convenu à mes yeux. L'interpellation "Ô mon âme", outre son côté un peu trop lyrique à mon goût, me paraît curieuse dans ce contexte : à qui le narrateur s'adresse-t-il ? A une tierce personne, ou à lui-même ? Et pourquoi ? Je ne suis pas sûre que les distiques rendent le meilleur hommage à ce texte, j'aurais préféré des paragraphes moins aérés, en fonction peut-être des phrases et du sens. Mes vers préférés : "Ne vibre plus qu'au chant du merle et du bourdon" "Les plafonds effondrés sur des planchers perdus" "Livrent à tous les vents la pierre surannée". Merci pour cette belle lecture. |
Chene
25/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hanternoz
J'ai juste à me pencher légèrement pour entrapercevoir à 50 mètres de chez nous une "vieille façade" qui ressemble fort à celle que tu décris si bien dans ce poème... Tes mots traduisent fort bien l'effet des années qui passent sur les bâtisses abandonnées. Elles sont le charme de nos villages qui cherchent à revivre de nos jours entre le délaissement de ses anciens habitants et les jeunes générations qui s'y installent préférant la standardisation de l'habitat et son lot de normes au charme inouï des vieilles pierres rénovées. On peut s'en étonner, oui comme tu le fais... pourtant, qu'il fait bon vivre au village ! Merci pour cette lecture Chene |
Queribus
1/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hanternoz,
Juste deux petites remarques techniques: -à mon avis, mystère et derrière ne riment pas (derrière se lit toutefois en synérèse der-rière) -l'écriture sous forme de diptyques ne me paraît pas indispensable; j'aurais préféré un poème d'une seule traite ou des quatrains mais ce sont là que remarques mineures. Reste par-dessus la qualité et l'écriture remarquables de ce texte qui ne mérite que des louanges; le tout m' a rappelé une ancienne chanson d'Yves Duteil qui traitait du même sujet et dont j'ai oublié le titre. En définitive, de la très belle ouvrage et un modèle de poème. Bien à vous. |
jfmoods
24/7/2017
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Ce poème est composé de neuf distiques en alexandrins, à rimes suivies, suffisantes et riches, alternativement féminines et masculines.
La progression narrative se fait en trois parties. Les deux premiers distiques (vers 1 à 4) fixent le cadre spatio-temporel, les circonstances du récit (complément de lieu : "Au détour d'un chemin", complément de temps : "lors d'une promenade") et le thème de la découverte impromptue d'une maison qui semble en ruines (effet de généralisation du pronom : "On s'étonne", groupes nominaux : "une vieille façade", "une ancienne demeure", subordonnée relative assortie d'une personnification : "où règne l'abandon", locution restrictive : "Ne vibre plus qu'au chant du merle et du bourdon"). Les quatre distiques suivants (vers 5 à 12) nous font traverser la maison. Le lecteur passe de l'extérieur ("le ciment") à l'intérieur des pièces ("plafonds", "fenêtres", "pierre", "cheminée") dans des lieux profondément dégradés (groupes nominaux : "de larges fissures", "monceaux épandus", participes passés servant d'adjectifs qualificatifs : "effondrés", "perdus", "surannée"). Un jeu de personnifications se déploie, marquant le délitement ("Le temps s'est écoulé qui porte ses blessures", "Un passé qui se meurt un peu plus chaque jour"), mettant en exergue une nature qui reprend inexorablement ses droits ("Le lierre serpentant gagne la cheminée", "La ronce et le chiendent dévorent à l'entour"). Au fil des trois derniers distiques (vers 13 à 18), le poète, intrigué (personnification : "La porte peinte en bleu cèle bien son mystère", métonymie : "l'esprit curieux"), s'interroge (question ouverte au discours direct : "Qui vivait là derrière ?"), laisse libre cours à ses sentiments exaltés (apostrophe : "Ô mon âme, entends-tu / Susurrer cette voix que l'on croyait éteinte ?", tonalité lyrique : "Quelles larmes et joies oubliées en ces murs ?", "Elle berce l'instant d'une douce complainte"). Merci pour ce partage ! |