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Anonyme
23/12/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour ! J'ai été attiré par le titre mais décu par le reste et j'en suis désolé. Pourtant tous les ingrédients pour écrire un bon texte sur la vie passée, présente et à venir des hommes bleus sont présents dans le texte mais tout celà manque de lyrisme, ce que le lecteur attend d'un tel sujet... Beaucoup trop de maladresses dans l'écriture qui n'est ni prose ni vers de surcroît...
Je crois qu'il est nécessaire de reprendre ce texte après y avoir réfléchi afin de trouver de meilleures tournures qui donneront envie au lecteur d'aller au bout du poème. Il y a un début à tout... Lequel d'entre nous n'a pas remis mille fois certains ouvrages sur le métier ? Bon courage et au plaisir d'une prochaine lecture ! |
Marite
18/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Surgis de nulle part ou de la nuit des temps,
Qui sont-ils ces hommes bleus ? " Ces deux premiers vers m'ont irrésistiblement attirée. La suite ne m'a pas déçue. J'ai tout aimé. Le rythme lent et régulier convient aux images de ce monde qui s'est évanoui comme un mirage. "Où vont-ils maintenant à travers le faisceau de pistes indéchiffrables ? Antilopes blessées, âmes errantes ou spectres ou demi-dieux déchus," Le mot "faisceau" m'a gênée à la lecture, je pense qu'il pourrait être supprimé. Dans le vers suivant, le premier "ou" pourrait être avantageusement remplacé par une virgule il me semble. Merci à l'auteur pour ce très bon moment de lecture. |
daphlanote
19/12/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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J’étais attirée par le titre.
Mais je trouve ça trop emphatique. C’est un peu comme si je lisais un compte-rendu de lecture. C’est froid, ça ne parle que des lieux-communs et de toutes ces choses évidentes sur les touareg. Ca manque de fougue et de fantaisie, ça manque de ce souffle mystique que l’on s’attend –veut- trouver en lisant un texte sur un peuple mythique tel que celui-là. Bref. Déçue, sans aucun doute. |
bulle
19/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une belle atmosphère se dégage de ce texte, c’est elle qui m’a retenue.
Le narratif s’appuie sur des images évocatrices : « Les étoiles trichaient » « au rythme irrésistible et lent Des dunes qui ondoient. » « la nuit glaciale les absorbe » « Elle calque leurs silhouettes. » La découpe imprime un rythme évident, et les rappels de sons assurent une musicalité certaine. Cependant, je regrette quelques petits défauts : la répétition de « bleu » rapprochée : « hommes bleus/sable bleu ». Ou encore « étoiles ». Un poncif qui aurait pu s’éviter : « voûte étoilée ». Un agréable moment, quoi qu’il en soit. |
Anonyme
23/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Je ne sais pas si c'est poétique dans le sens attendu du mot mais j'ai apprécié. C'est visuel, certains passages comme par exemple dans la deuxième strophe sont beaux. On imagine bien cette scène, ces hommes de passage.
Je ne sais pas ce qui est poétique finalement, parce que ceci, ça l'est : "Les étoiles trichaient Le vent charriait trop de rêves délavés." |
Heisenberg
23/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il se dégage une atmosphère mystérieuse et agréable à la lecture de cette poésie, servie par une fin magnifique :
"Où vont-ils maintenant à travers le faisceau de pistes indéchiffrables ? Antilopes blessées, âmes errantes ou spectres ou demi-dieux déchus, Je les vois qui s’éloignent sous la voûte étoilée. Du fond de ses cavernes, la nuit glaciale les absorbe. Là-bas, au pied des hautes falaises du Tassili, sur les gravures rupestres, Elle calque leurs silhouettes." Le texte est harmonieux avec une belle musique intérieure, en fermant les yeux on peut se laisser emporter dans les dunes.Merci HELOISE1164 |
tibullicarmina
3/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé. Incontestablement, j'ai aimé. Difficile de dire pourquoi, mais se serait mentir que de dire le contraire.
D'abord, les bons points. La matière du poème, le sujet appelait naturellement un ton épique et grave mais aussi d'un ton lyrique chantant la disparition de ces "hommes bleus". En poésie "classique", le meilleur moyen de traiter ce sujet eût été d'employer la forme de l'ode. Curieusement, ce poème en vers libres peut se lire comme une sorte d'ode, dépouillée de ce que l'ode classique a de formel. L'esprit de l'ode est là, le "découpage" en trois suites de vers qui s'enchaînent sans heurts, le ton presque impersonnel distinguant l'ode de l'élégie, le ton épique et lyrique célébrant des hommes extra-ordinaires. On trouve un rythme, irrégulier certes, mais il existe bien et mêle parfois des vers réguliers (alexandrins, octosyllabes, vers de six syllabes) et irréguliers. On trouve des tentatives de rimes ou plutôt d'assonances. Et puis, au hasard de la lecture, de superbes vers : "A peine ont-ils paru qu'ils sont déjà vainqueurs" Ce vers là, Corneille eût pu l'écrire. Cet alexandrin est tellement beau, tellement classique que j'en viens à me demander si je ne l'ai pas déjà lu quelque part (sans accuser l'auteur de plagiat : ce serait une ressemblance fortuite). Ou bien encore : "Brandissant dans le vent La flamme de leurs chants" Puis le rythme se délie, s'évanouit, laisse la place à une prose poétique. Ce délitement suggère bien l'évanouissement des Touaregs dans le lointain. De belles métaphores émaillent la lecture. Quelques difficultés, trois : - "Roses de sable bleu" est cacophonique (bleu bleu). - "Aux paroles rocheuses vibrant dans la chaleur" coupe désagréablement et sans raison le rythme initié par les vers précédents. A retravailler, à mon sens. - "Rien que du sable aujourd'hui" : je trouve ce vers plat, sans pouvoir m'expliquer cette platitude. Ce "rien que" un peu familier doit en être la cause. Pour le reste, rien à dire. Bon sujet, unité du poème, simplicité et clarté, mouvement... Ce poème a de nombreuses et belles qualités. Certes, ça n'est pas génial. Mais ça ce lit avec plaisir, et je ne boude jamais mon plaisir. |
Chene
27/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir
Ces "Hommes bleus" ne me laissent pas indifférent, loin de là. J'aime le ton de ce poème aux accents plutôt lyriques et le phrasé simple mais pas simpliste. J'ai apprécié en particulier : -"À peine ont-ils paru qu’ils sont déjà vainqueurs" Dommage que ce ton s'amenuise dans certains passages qui deviennent un peu communs ( "leurs tribus ont grandi puis se sont évanouies...", "faisceau de pistes" - pas très bien choisi, je trouve , pourquoi pas "entrelacs"). Merci pour cette lecture Chene |
Anonyme
29/12/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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Un poème qui a trop de lieu commun à mon gout. Les Touaregs sont ils forcémment effrayant et vainqueurs? Sont ils forcémment une sorte de tribu plus ou moins en voie de disparition? C'est dommage de réduire ce peuple à ces clichés là je trouve. Les touaregs ne sont pas que des coureurs de désert, on oublie souvent que ce sont des artistes, des commerçants, des érudits pour certains d'entre eux. Et jamais personne ne fait resssortir ces éléments de la culture touareg que j'ai pu cotoyer deux fois dans ma vie.
D'un point de vue lexical des choses ne me plaisenrt pas: "rose de sable bleu" que je trouve plat, "les étoiles trichaient" un peu trop évident . |
Anonyme
3/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une bien belle description d'un peuple fascinant. Je ne sais s'il correspond à la réalité, mais les images sont superbes, et soufflent dans le vent.
j'ai aimé la question : "Où vont-ils maintenant à travers le faisceau de pistes indéchiffrables ?" suivie de ses demi-réponses : "Antilopes blessées, âmes errantes ou spectres ou demi-dieux déchus," je regrette un peu la répétition du "ou" dans ce vers, mais c'est bien pour trouver un défaut à ce texte qui fait voyager. Ce n'était pas ma première lecture, j'y suis revenue avec un plaisir certain. joceline |
Anonyme
20/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime le contenu de ce texte, qui n'en fait pas trop, l'hommage est là, pour ces Touaregs, qui comme d'autres peuples vont disparaître, leur environnement, au vue des changements climatiques, ne cesse de se modifier, de se raréfier, cela ne leurs permet plus de vivre décemment, leurs conditions de vie sont de plus en plus difficiles.
Des mots simples qui font mouche, qui me touchent, nous aurions dû prendre bien plutôt conscience que notre comportement avait un impact sur la nature et l'humain. Certains reportages nous montrent bien ce désastre sans ppareil. |