|
|
Anonyme
19/11/2021
a aimé ce texte
Bien
|
Une intéressante manière de revisiter le genre du blason, qui a fait les belles heures de poètes comme Ronsard. Bon, je dois avouer que les pièces ayant pour propos sous-jacent "viens çà, m'amie, allons effeuiller tes dessous tant que vivons tous deux et que la rose fraîche éclose n'est rien devant ta beauté, bientôt serons étendus dans la tombe
Et le ver rongera ta peau comme un remords" (Baudelaire pour l'alexandrin ci-dessus), ces pièces, donc, tendent vite à m'agacer. Mais ce blason-ci m'apparaît trop étrange, trop intellectuel, pour que le rut supposé du poète ou de la poétesse distraie ma lecture. Voilà plusieurs fois que j'y reviens à cause de formules à la fois insolites et évocatrices comme Tes seins (…) se galbent sous leur poids ton buste de flibustière Je regrette ce qui me semble une tendance à la redondance dans matutinale aurore naissante ou à la facilité dans Auréolé de son aréole mais dans l'ensemble apprécie la dévalade le long de ces courbes que je pressens pleines, riches. Une mention pour le refus, dans l'ensemble, de rimes classiques et pour les assonances masculin/féminin (claire/chair, tir/s'étire) où je lis en filigrane le rapprochement des sexes ; un bémol sur le retour quatre fois en fin de vers du son "ique" tout de même assez lourdingue, trouvé-je. Un poème intelligent à mon avis, réfléchi, qui ne me remue guère toutefois. |
EtienneNorvins
20/11/2021
a aimé ce texte
Pas
|
Luminescence, lumière froide donc, qui semble s'échauffer ici, dans ce blason, forcément fétichiste, mais très maniéré (essaims tropiques...) sans pour autant être très original (seins obus du dernier tercet), prétentieux (qu'ajoute la traduction en grec ?) et un peu ridiculement mystique (aréole orphique !!!?), ce qui finit par susciter plus d'ennui que d'émerveillement... Désolé.
|
papipoete
6/12/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
bonjour Hermes
" Tes seins lâchés en lente pente douce " qui semblent provoquer chez le héros, bien des émois, me troublent quelque peu... Sans vouloir offusquer le lectorat féminin, je vois davantage une poitrine façon " Reggiani " ( les seins si lourds de trop d'amour, ne portent pas le nom d'appâts ) tombant en " essaim " comme le dit l'auteur. Bientôt, comme réssucités les voici se muer en ogives ? NB je trouve trop d'invressemblances dans la première partie, alors que le premier tercet me fait rêver à " avant ", très joliment écrit ! Comme si on parlait d'une part de " Mamie ", qui redeviendrait " ma mie... " Que l'on me pardonne si je choque, mais ce n'est nullement mon intention ! |
ferrandeix
6/12/2021
a aimé ce texte
Bien
|
C'est un poème écrit volontairement dans un style recherché, hermétique et alambiqué. Une première lecture laisse perplexe. une seconde lecture dévoile cependant des images. Il s'agit de la description d'une poitrine féminine selon une originalité certaine, dure et froide, dépourvue de sensualité, en opposition à la connotation attachée habituellement aux seins. La meilleure image dans ce sens est certainement celle des "ogives": ogives mystiques de l'architecture médiévale, voire ogives nucléaires, pourquoi pas finalement. "L'aréole orphique" crée son effet, quoiqu'on s'interroge en quoi elle puisse être orphique, mais le mystère opère, en raison probablement des idées associées au mythe très trouble d'Orphée lié aux Mystères d'Éleusis.
À éviter: douce se galbent (se se) lente pente douce: 2 e post-accentuels sur 2 dissyllabes se suivant et en plus une cacophonie dispersée en "en" mettant en lumière ( tan tan) re de aurore aurore .................... |
Anonyme
6/12/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
Photogueia, lis-je en utilisant des réminiscences de grec appris en initiation au collège. Voilà un texte érotique et galant, où se superposent deux plans, le signifié et le surtexte métaphorique dans lequel je ne suis pas entré. L'ensemble forme quelque chose que je n'aime pas tellement, la réduction du corps d'une belle femme à un objet sur lequel plaquer des considérations ; ce n'est ni coquin, ni chaud, ni humoristique --- résultat étrange.
|
Virou64
7/12/2021
|
Je serais une femme , je ne sais pas comment je prendrais le fait de recevoir de la part d'un admirateur ou d'un amant un tel poème en hommage(?) à certaine partie de mon anatomie. A mon avis, je m'échapperais.
Mais je ne suis pas une femme et suis donc sûrement inapte à comprendre. D'où mon abstention (notation) |
Robot
8/12/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je ne perçois pas cette idée de luminescence qui éclairerait cette fascination pour ces "cercles magiques""; Peut-on réduire la femme à ces "armoiries de chair" ?
Comme une obsession de cette partie du corps féminin déclinée dans une rédaction un peu trop précieuse à mon goût. La vision est statufiée comme un buste sans tête, sans pensée donc. |