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Lulu
14/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est super, hersen !
Je trouve la métaphore filée vraiment bien trouvée et les images de tempête réussies. Je trouve par ailleurs, le rythme fort bien posé. Il est doux et calme au début, malgré "le vent frondeur amant libre / débordant d'ardeur furieuse" qui nous annonce de bonnes bourrasques à l'échelle d'eaux qui nous dépassent... Puis, le rythme chante après "tout se forme et se déforme" au souffle des éléments, jusqu'à la fin que j'ai trouvée belle et presque inattendue, même si on a bien suivi l'ensemble depuis le début. Ce rythme m'a fait penser à un côté flamenco... Va savoir pourquoi ? C'est le côté chantant du vent et la pertinence des retours à la ligne. Bravo pour cet "avis de tempête". |
Anonyme
14/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sont-ce uniquement les éléments qui se déchaînent ?
Des images expressives et délicieuses viennent étayer cette métaphore à peine déguisée. " Le vent frondeur amant libre débordant d'ardeur furieuse sème les signes avant-coureurs de sa passion" Un crescendo bien marqué puis l'apaisement. " Don Juan ébouriffé voletant insouciant s'en va caresser ailleurs " ... Une belle poésie |
Brume
14/1/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour hersen
Je trouve que la longueur tue le charme de votre poème. Il y a selon moi des passages qui n'apportent rien de plus et le ramollissent; vous voulez trop en dire, exemple: "Tout se forme et se déforme" "elle la prisonnière des profondeurs" "de leur amour naît le plus gros oeil de cyclone jamais accouché sur un lit de vase" "jouets cassés" Je pense qu'il aurait été mieux de rester dans l'union du vent et de la mer. Il y a un autre souci c'est le choix des découpages des vers. On ne peut pas dire que la forme met en valeur ce déchaînement passionnel, le rythme ne vibre pas c'est plutôt bancal et monotone. Les vers parlent d'un "amour à l'apogée de la débauche", je ne le ressens pas. Vous m'avez habitué à mieux. |
Francis
15/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'accouplement d'Amphitrite et d’Éole ( passion, caresse, baiser, nudité...). Un crescendo des signes avant-coureurs jusqu'au baiser final nous emmène dans un tourbillon, "d'une ardeur furieuse" , dans un mouvement vertical des abysses à l’œil du cyclone. Une passion dévorante qui brise arbres et maisons.
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Annick
15/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup cette métaphore filée de la passion entre le vent et l'eau dont le fruit des amours est l'oeil du cyclone. Amour, qui, comme toute passion, détruit :
"jetant bas arbres et maisons jouets cassés" Les strophes que j'ai préférées : "...puis d’une ultime caresse d’un baiser final le vent coureur dit adieu à son amante repue qui regagne déjà sa couche défaite coulant sous le ciel de lit gris sombre son corps emperlé d’eau ses jupons d’écume chiffonnés Don Juan ébouriffé voletant insouciant s'en va caresser ailleurs" Pas de rimes, pas de rythme régulier : le vent est imprévisible. La poésie provient de cette énergie passionnelle, énorme, dévorante puis gommée : Un feu de paille somme toute ! A vous relire. |
Pouet
15/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
J'ai apprécié l'ensemble. Plein de jolies images, je vais retenir parmi d'autres: " jupons d’écume chiffonnés". Je vais toutefois regretter les répétitions de "vent", "souffle", "amour", "baiser", "caresse", "onde"(plus "ondoyer") ... Mais je conçois être assez pénible avec mes histoires de répétition. Bien aimé en revanche le rappel "avant-coureurs/vent coureur" Peut-être aussi (mais pas sûr) qu'un peu plus de concision aurait été bénéfique. Demeure une belle qualité d'écriture. Au plaisir. |
lucilius
15/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Mon dieu Hersen, que dire ? Avez-vous déjà subi des tempêtes en mer ? Je parle de celles qui rendent impossibles tous les gestes de la vie quotidienne comme se déplacer normalement, manger, boire, dormir, se laver ? Il n'y a qu'un moment où les vagues peuvent caresser l'ouragan : c'est quand elles sont dans son œil et que le calme trompeur ouvre une accalmie proche de la "fange délicieuse".
Il ne faut néanmoins pas abuser du style métaphorique pour commenter un évènement météorologique dont s'accoutument à la longue les gens de mer et qui, comme Tabarly, De Kersauzon et bien d'autres l'ont dépeint avec la rudesse qui convient. Je pense que vous l'avez compris ; pour moi votre texte manque de puissance, de corps et, surtout, de conviction. |
hersen
15/1/2017
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Anonyme
16/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hersen,
Il y a de la joie forte dans ce texte. De celle que peut ressentir l’homme tout riquiqui, à l’heure des bras ballants et de la bouche bée devant la puissance des éléments déchaînés. Le rythme de leurs amours tumultueuses qui se prennent à bras le corps, à pleine bouche est bien rendu, je trouve, par les vers qui jouent la longueur comme le mouvement du ressac d’une houle indomptable, et par le choix des mots qui vont, viennent et se percutent « fange délicieuse » d’une passion grandiose à l’échelle de Mère Nature. Je me suis laissé balloter, grain de sable infime, j’ai même oublié d’avoir peur… En fond, rugissaient Wagner et ses Walkyries. A peine si « le plus gros œil de cyclone » a gêné ma lecture. Pourquoi pas « le plus gros cyclone », tout simplement ? Ou alors, tu as voulu donner un sens à cet œil qui m’échappe… A bien vite, Il me tarde tes explications sur ton forum ! :) Cat |
Anonyme
16/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème époustouflant, de bout en bout…fait de trouvailles toute de simplicité (apparente) pour dire ce déchaînement amoureux…des éléments.
Et nous en face : les petits jouets…oui (d’accord avec tes explications) ça nous ramène à notre petitesse. Bon je ne suis pas très inspiré pour commenter donc je vais en rester là… À te relire Corbi’ |
Proseuse
3/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Hersen,
Bon , je relis ce poème au bon moment, un avis de tempête est annoncé sur ma Bretagne ( et ailleurs aussi, je crois!) !! Y a de très belles images tout au long de votre poème et une personnalisation des éléments tout à fait intéressante à mon goût , j' ai plus été gênée par la structure du poème .. trop de « cassures » dans le texte qui isolent ( en strophes) un peu ces éléments en « étapes » du coup cela m ' a fait paraître le poème un peu trop long , forçant la lecture à des arrêts qui ne me semblaient pas ( à moi ! ) utiles , mais ce n' est bien sûr, que mon avis !! je pense que le poème n' est pas trop long en fait, mais juste la disposition m' en donne cette impression ! Merci pour le partage et à vous relire |
Sodapop
9/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle bonne idée ce thème, opposant la sensualité et la tempête. L'étreinte de deux être sous la métaphore du vent.
Il n'est jamais aisé d'écrire sur l'érotisme, car on peut très vite tomber dans le vulgaire. Ce qui n'est pas du tout le cas ici, au contraire, les mots sont choisis et le rythme est très bien construit, ce qui rend un aspect très fluide au texte. Juste un tout petit bémol, essayer peut être d'être plus concis, parfois les textes courts donnent plus de corps au résultat final. En tout cas bravo, c'est empreint d'érotisme et de sensation, les images sont trop bien marqué. Merci pour cet instant sensuel... |