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Gabrielle
4/6/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte qui traite de la guerre et de la folie des hommes.
Des questions actuelles sont abordées (deuxième quatrain) ainsi que les dangers qui découlent des actes des hommes (ici la préemption) (quintil). Un texte qui fait naître un débat sur des questions essentielles. Gabrielle |
Anonyme
5/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Un titre fabuleux ! Merci ! J'entre dans le poème, sans majuscules. Cette absence m'évoque souvent un "libre espace" où le lecteur peut entrer, sans franchir de seuil imposant. Au premier paragraphe, consulte le net, pour connaitre ces "anatifes" à l'image bien plus belle que le mot. Petit à petit, se dessine le sujet du poème : dénoncer, ou tout au moins dire la charge de l'humain en tout point du globe, charge meurtrière, destructrice. On sent le basculement entre le constat paysager et l'arrivée des personnages au vers : "peuplé de natifs" Ensuite le texte devient plus "engagé", il cite précisément "l'eau, les vaccins, l'espace". J'ai beaucoup aimer : "de la terre de la mer du ciel de la vie", sans virgule, les éléments découlent les uns des autres, ou pas. Je n'ai pas trop compris, "le tapis vert". Le dernier vers est très beau, très bien choisi, très en phase avec le texte. Le cycle de l'eau... Un petit bémol, peut-être, le ton plus "directement signifiant" des deux derniers paragraphes. Merci du partage, Éclaircie |
Donaldo75
6/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Que voilà un titre original et qui m'a bien fait halluciner. La poésie déployée tout au long de ces vers est bien prise de tête mais sent la conviction à plein nez. Il faut quand même lire à fond entre les lignes pour en découvrir le sens, en apprécier le fond. C'est ce que j'aime, dans la poésie en forme libre, quand elle me force à sortir de ma zone de confort, à confronter mes petites cellules grises avec la pensée d'une autre personne. Bravo ! |
Anonyme
19/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Franchement il m'a fallu fournir bien des efforts pour comprendre certaines parties du poème bien obscures pour moi. Je n'avais pas compris ce qu'était le radeau évoqué à l'origine de la légende de l'Eldorado.
Tout le reste est très clair et les mots pour le dire conviennent à ma sensibilité. Juste une chose, je me demande s'il ne faudra pas créer une sous-catégorie "Pamphlets poétiques" ou "Poèmes pamphlétaires" au choix :) Bravo |
Dolybela
20/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très beau poème qui part des abysses pour rejoindre l'espace. C'est une conquête poétique des terres vierges de la modernité. Le rythme est semblable à celui des vagues qui roulent sur la plage, apaisant, et mélancolique aussi. Le poète constate, nomme, anime les morts et réanime le passé. Nous dirons toujours de l'avant, en art comme en histoire dusse être le naufrage du progrès humain.
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Vincente
20/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Passé le sourire doux-amer du jeu de mots invitant du titre, voici le poème et il a des choses à dire. L'envie mais surtout le besoin de montrer que sous "les cristaux les ors" de notre modernité, notre civilisation "joue à son aise / à ses desseins / sur son tapis vert", entendons, est addict d'une sorte de roulette russe sur table de jeux…
Le beau "dessein" tant espéré, pour lesquels tant ont souffert, tant ont donné leur vie, eh bien voilà que nous, descendants de ces "utopistes" rêvant d'un "Eldorado", nous descendants laissons partir à vau-l'eau le projet alors qu'il semblait enfin pourvoir devenir réalisable par le pouvoir du savoir. Le poète a un rôle à jouer dans cette barque qui désormais prend de plus en plus les traits d'un "radeau". Donner ses yeux, ses mots, sa pensée pour voir plus loin et, d'ici et maintenant, parler, voir, sans se laisser aveugler… L'écriture est dédiée à la cause du narrateur en toute simplicité et sincérité. Pas de lyrisme, ni de formulation difficile, ni même de prétention lénifiante, ici la forme libre est modeste, elle peut ainsi balayer l'horizon sans contrainte. |
papipoete
20/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour hersen
il est des vestiges de l'histoire, que la nature " d'en haut " noie sous la végétation, et celle " d'en bas " qui disparait tout au fond sous les concrétions. Et dans les deux tableaux, on peut encore deviner des restes de richesses, des ors gagnés au tapis vert de jeu de dés, comme des vies d'êtres couleur ébène monnayées au même dé... NB en dessous des vagues, l'on peut rêver au galion rempli d'or, mais aussi songer à ceux qui le faisaient voguer, sous le fouet au-dessus des cales emplies de pleurs, de terreur... L'Eldorao qui couvre d'or et le radeau de la Méduse, m'apparaissent dans ces vers d'eau... qui mêlent merveilleux et tragique. |
Annick
20/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le titre semble faire référence au mythe de l'Eldorado, cette cité antique faite d'or, fantasmée, qui n'a sans doute jamais existé. Jeu de mot avec Eldoradeau, le miroir aux alouettes, le mirage de la richesse et de la puissance tant convoitées et responsables de tant de sacrifices. Mais le radeau en lui-même fait partie de l'histoire...
Et plus généralement il s'agit de signifier que l'homme depuis la nuit des temps en cherchant une vie idéale, le pays de cocagne, court à sa propre perte. Les ors du carré pourraient symboliser la cité en or. Les natifs pourraient représenter les indigènes, censés savoir où est l'or. Le tapis vert : jeu d'argent. Les guerres (les convoitises) se perpétuent, qu'elles soient celles "des terres rares", "de l'eau", "des vaccins", "de l'Espace". L'homme "préempte tout" et semble se prendre pour Dieu. Le poème est un raccourci de l'histoire de l'humanité qui commence sous la mer et se poursuit dans l'Espace. L'homme, mégalomane, est avide d'élargir son hégémonie sur toute chose, quel que soit le prix à payer. Entre rêve et cauchemar. Un poésie qui ne se laisse pas facilement apprivoiser : absence de ponctuation, une syntaxe où les groupes de souffle sont difficilement identifiables. L'idée est intéressante. J'aurais aimé un petit exergue pour guider le lecteur et un poème plus substantiel car le sujet est passionnant. |
hersen
23/6/2020
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