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papipoete
25/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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libre
En forêt, où le chant des oiseaux reste au hit-parade, sur un tapis de mousse, viens ma Belle, qu'on se phalloïde... NB ce pourrait être cru comme un cèpe non cuit, mais cette histoire de " gland qui pleut dru ", me fait sourire ! Je vois qu'il s'agit d'actes entre amant et amante, à priori " consentis ", donc pas de pruderie, mais de doux gémissement une orgie ! C'est coquin, loin de l'info de l'atrocité des cris de qui l'on égorge ; alors j'applaudis ! La seconde strophe ( jouissive ) a ma préférence ! papipoète |
Lebarde
26/10/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Un style télégraphique, des néologismes ( ou faute d’orthographe), une virgule? toute seule, perdue au milieu du texte, des associations de mots curieuses, laissent un sentiment de travail un peu expédié voire bâclé, comme le serait la « galipette « « sous l’œil de l’écureuil /d’humour éperdu »(pas très heureux cette inversion).
L’idée de ces « Instants boisés » avec ses couleurs d’automne et ses odeurs forestières de champignons est originale et peut séduire. Je ne le suis pourtant que modérément, même si une certaine poésie est au rendez-vous. En EL, Lebarde |
Eki
10/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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ça flambe...l'émoi au bois !
De l'ardeur pour réveiller cet automne de morte saison... Lampe en girolle musique à fond les oiseaux... Tout mignon ce décor bucolique ! Ce n'est pas l'effet "wahou" pour moi, je dois vous l'avouer mais ce brin d'humour tendre ne me fait pas regretter ma lecture. |
Ornicar
30/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Que j'aime ces "instants boisés" !
Mon instinct ne s'y trompe pas. Je plonge à corps perdu dans ces sous-bois aux odeurs fortes d'humus et de champignons, aux couleurs vives des mots ; je me régale et me repais de leurs double sens, leurs sens détournés, leurs sous-entendus, leurs jeux, leurs collisions et leurs collusions sous l'oeil coquin de l'écureuil "d'humour" et/ou d'amour (?) "éperdu". C'est une fête des sens et de l'esprit. On ne peut que jubiler, exulter à la lecture de ces mots méticuleusement émincés et choisis. Je n'ai vu depuis longtemps plus bel automne et saison plus débridée. Chaque coin de bosquet de ce poème recèle une trouvaille. Mention spéciale pour le néologisme (adjectif=>verbe) "que je te phalloïde de petite mort en trompette"; pour la liberté d'écriture avec cette fausse faute d'orthographe qui ne peut être qu'intentionnelle : "que l'on bouscul"; pour l'invention, l'audace qui jamais ne s'exprime au détriment de la cohérence et du sens général du texte. La première strophe n'est pas en reste avec cette formule bien sentie et bien troussée : " les derniers cri-cri d'un été faux-cul". Mais... et si tout cela n'était au fond qu'un jeu de plus, un leurre, une mise en scène, une fausse piste ? Si "sous le taillis le lit épais" le "matelas roux", prétexte et réceptacle à cette déclinaison gourmande de délires érotico-lexicaux-comiques, n'était en définitive que le pelage d'un écureuil moqueur et malicieux entr'aperçu sur le tapis de feuilles mortes ? Viens dans mes bras, petit écureuil ! Je t'adore ! Ps à l'auteur : je reprendrai bien un peu de ces champignons hallucinogènes... |
Cyrill
1/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Le titre rappelle un nom de parfum, premier bon point de ce poème qui « bouscul » la syntaxe et la sémantique. Ici pas d’automne monotone ni même romantique, mais du cul joyeux et déluré. Cru n’est pas dans le texte mais s’entend entre cri-cri et dru.
Ce poème est tout en sensations, avec des mots et des sons mijotés au roux pour une fricassée suc-cul-ente. Bravo ! NB : En quoi l’été est-il faux-cul selon l’auteur ? Je ne sais mais j’approuve ! |
Geigei
10/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème d'ambiance sur le thème de l'automne.
L'intérêt, la plus-value du texte, se trouve dans les jeux de mots. Uniquement. Il a fallu éviter le calembour lourdingue, et jouer avec la cérébralité du lecteur. Le titre est bien trouvé, qui sonne comme "notes boisées" donné pour commenter un vin ou un parfum. "Lit", "matelas", "lampe", "musique", dans la première strophe, sont élégamment tressés dans la trame du lexique sylvestre, "taillis", "girolle", "oiseaux" et "cri-cri" pour les grillons. Voilà la chambre. "Amante" et "phalloïde" pour amanite phalloïde. Un jeu de mot sensuel qui nous mène à l'orgasme, dit "petite mort". Oui, cette amanite est mortelle. Magistral ! Et "trompette" pour les "trompettes de la mort" dans la foulée, pour une lecture anaérobie. Le savoureux "le gland pleut dru", que l'auteur, espiègle, joueur, aura la malice de placer avant "déchaîne", et pas "chêne". Bousculer le mot "bouscule" est amusant. Original. Assez subtil pour éviter le côté comique troupier. Avec "faux-cul" cela permet de placer une deuxième fois le mot "cul", l'un des plus beau mot de la langue française. C'est très personnel. Et finir en plaçant l'expression "humour éperdu" pour "amour éperdu", qui résume et s'auto-commente. Cette sauce forestière a tout pour séduire le palais d'un commentateur gentiment libidineux. |
Provencao
10/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour hersen,
J'aime sous le taillis le lt épais où le toucher invite les sens, repandant â l'envi les sensations et les modifications de l'âme .. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cristale
10/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Tout semble déjà dit concernant le jeu subtil des mots et expressions donc je passe. L'espace d'un instant j'ai pensé qu'il fallait être bigrement courageux pour batifoler en automne sur une couche de feuilles mortes sous des taillis qui plus est (aïe les épines !). L'espace d'un autre instant je me suis crue dans le jardin de Blanche Neige avec la girolle en guise de lampe, les oiseaux occupés à étendre le linge entre les arbres, l'amanite rouge énorme, la trompette à la bouche du barde, les glands que ramasse l'écureuil malicieux....bin oui, c'était poétique mais il m'a fallu sortir du conte. Il y a des non-dits dans cette histoire...
La forme est libre, mais pouquoi cette virgule célibataire ainsi que ce V majuscule orphelin ? Mais vu que je suis assez nulle pour écrire moi-même un poème en vers libres je resterai humble. L'ensemble est agréable à l'oeil et à l'oreille. |
Vincente
11/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai adoré la strophe centrale, ensorcelante, plaisante à souhait :
"Viens, ah mon amante que je te phalloïde de petite mort en trompette le gland en cette saison pleut dru se déchaîne" Ce "phalloïde" est délicieux, même si, même si son "champignon" risque gros dans cet enchaînement "déchaîné"… Gouteuses suggestions proposées là, où les licences poétiques s'amusent du licencieux trouble qu'elles instillent… L'introduction comme un aimable écrin, voilà qui était accueillant. Le final sous l'œil sourieur d'un écureuil coquin ne gâchera en rien le spectacle. |
hersen
17/11/2023
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