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Queribus
18/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
De belles images poétiques: "happent l'air du temps", "caché sous les remugles des acanthes", "soleil des amertumes", "le canari chante des alléluias" "boit son eau dans une gamelle froide"; le tout est dit en peu de mots dans un poème très court; en matière de condensé, il est difficile de faire mieux. Le poème me laisse quand même un peu sur ma faim par son côté "abstrait" et son manque d'impact immédiat mais d'autres adoreront et ils auront bien le droit. Bien à vous. |
Gabrielle
20/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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De l'universel au particulier...
Un texte qui porte sur la perception très personnelle que chacun a de recevoir les messages portés par l'existence. La représentation de la vérité diffère pour chacun d'entre nous et a un impact sur la suite des événements qui en découlent. Merci à l'auteur(e) de mettre en exergue l'importance du particulier par rapport à l'universel dont il fait partie. Gabrielle |
Donaldo75
28/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hersen,
J’ai beaucoup aimé ton poème que j’ai trouvé fort surréaliste, ouvert à de multiples interprétations et même – j’ose, ne m’en veux pas – dépassant peut-être les limites du sens conscient et voulu par la poétesse pour aborder des territoires inexplorés. Je me souviens d’une interview de John Lennon où il expliquait que dans l’album des Beatles « Sergent Peppers » lui et Paul Mac Cartney avait tenté des approches différentes sans réellement leur donner un sens, juste parce qu’au fond de leur esprit elles signifiaient quelque chose même si elles ne pouvaient expliquer de manière rationnelle. D’ailleurs, plus tard, John Lennon a raillé les commentateurs et sachants qui expliquaient le pourquoi du comment de chansons telles que « Lucy in the sky with diamonds » ou « A day in the life » en affirmant que ni lui ni Paul Mac Cartney ne savaient quel sens à donner à ces expérimentations, à part pour essayer quelque chose de différent. Pour ma part, je rejoins John Lennon et j’apprécie ce que je lis, même si je lui donne un sens parfois différent d’une lecture à l’autre. Bravo ! Don |
Vincente
28/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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Poème expectatif…
Il ne s'y passe pas grand-chose sous les yeux, mais dans la tête, le vide laissé par ce "très peu de mots", une sorte de haïku en prose, excite (sans énerver reconnaissons-le) l'imagination. J'ai vraiment bien aimé le fait que le mystère soit assez relatif car les relations avec le propos deviné se dévoilent, discrètement, mais se dévoilent. Ce "jaune" qui habite et relie le chien et le canaris a un sens, c'est obligé. Serait-ce celui du rire jaune mais également du soleil candide du dessin enfantin ? Il véhicule ici chaleur et tonalités multiples, ambiguë. "L'air du temps caché" dans le paysage paisible, celui-là qui subit les coups du sort ou de l'homme armé, quand ce n'est l'idée particulière de l'homme allumé ("idée à quatre épingle"). Et pour finir ce constat désabusé malgré l'espérance vivace de l'homme, comme si l'être vivant n'avait que l'espérance de l'homme comme idéal à opposer à "l'amertume" ou aux "alléluias" de son destin incertain… Je ne sais plus trop où je suis en fait, est-ce cela que le poète a voulu signifier ? Nous amener à nous satisfaire de notre expectative condition. Pas rigolo ; quitte à être ici, autant y croire un peu plus non ?... |
apierre
28/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ainsi soit il.Le hasard et la nécessité.
En quelques mots et quelques images,plein de choses dans ce petit texte qui étonne et que je trouve très réussi .Toujours difficile de faire court,merci pour la lecture , hersen ! |
Lariviere
29/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Hersen,
J'ai bien aimé le ton la poésie et le ton poétique énigmatique de ce poème. Il y a vraiment quelque chose dans l'atmosphère... et c'est agréable comme questionnement. J'avoue qu'il me manque un petit quelque chose pour apprécier pleinement, un implant en plus, en moins, je ne sais pas... peut être quelques relectures tout simplement, mais je pense que "d'un lancement de rocket" me gène à l'oreille, c'est dommage, parce que sur l'idée je vois tout à fait l'intention et elle est bonne. C'est le rendu qui me laisse dubitatif sur ce (court) passage... Donner de l'impact sur un si court, c'est déjà pas évident, bravo et merci pour cette lecture ! |
Provencao
29/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette poésie, c'est la photographie qui vient à l’esprit lorsque l’on prend le temps d'observer... confrontée à la succession de plus en plus rapide des interprétations d’une part, et des vérités , d’autre part, qui souvent ne ressemblent à rien de déjà vu, et qui exigent donc d’improviser des apparences de vie, adaptées sans précédent. ....
Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
29/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il y a des images, une observation comme si était rapporté une vision d'un tableau. Je ne suis pas trop emballé. Je reçois ce texte comme la simple description d'une atmosphère, d'un moment. On dirait un extrait d'autre chose. Il me manque un contexte pour titiller mon imagination.
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papipoete
29/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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bonjour hersen
Ton texte ici parait, c'est qu'il plut ! Je m'y hasarde une nouvelle fois ce matin, mais j'avoue que tes vers me semblent sortis d'un grand baillement, comme lorsque une sieste apaisante nous fit rêver. " le chien jaune s'étire... et le canari chante... " Qu'est-ce que je te disais ? |
Corto
29/2/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour hersen,
J'ai aperçu trois lignes de "chien jaune". Je les ai soulevées pour chercher un poème. Je crois avoir entendu un canari. Je cherche encore. En attendant le soleil. A bientôt. |
maria
29/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Où ont-ils donc atterri ces naufragés du ciel ? Moi, j'ai une très belle image. Merci Hersen, et j'ai envie de regarder encore l' homme s'étirer et l'oiseau chanter.
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hersen
29/2/2020
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Pouet
1/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Slt,
le chien a piqué la couleur du canari, les acanthes puent le mauve, le temps c'est du hasard, le temps c'est la guerre, le temps c'est des idées tirées par les cheveux permanentés d'un chauve, d'ailleurs il se balance sur son rocket-chair ce chauve avec sa perruque de nuages, on le voit pas dans le poème mais il est là quand même, bref. Le chien a la couleur du soleil et la noiceur mélancolique - le soleil est le même pour tous surtout quand il est amer - le canari a des penchant mystiques mais je crois qu'il chante faux, le soleil ne réchauffe plus son eau depuis que le chien lui a piqué sa couleur, ce saligaud. Mais s'en fout le canari, lui c'est la liberté, le chien c'est le servile. Ok le canari est dans une cage, et alors? La vie est un détail. Moralité: quand on cherche l'air du temps sous les bleus mauves de l'âme mieux vaut avoir du terreau frais pour faire pousser les antiques nuages en sifflotant la Traviata. |
Davide
2/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour hersen,
C'est l'histoire d'un chien et d'un canari qui bullent dans l'ombre des acanthes. Et puis ? C'est tout ! Enfin… pas vraiment… Une prose bien courte, qui laisse une place de choix à l'imaginaire de ses lecteurs. Ce poème, j'ai voulu le voir comme une silhouette à peine esquissée, le prologue d'un conte pour (grands) enfants. Mais je me suis fourvoyé tant il se suffit à lui-même ; le peu qu'il dit laisse apparaître un "tout", avoue une cohérence parfaite, bien qu'étonnante à plus d'un titre. De toute façon, que dire après la "vie va" ? Donc, j'ai bien aimé le lyrisme (ou plutôt, la musique de mots), le charme mystérieux de l'écriture et les cabrioles du vocabulaire, où les jeux de mots s'en donnent à cœur joie. La simplicité enfantine rencontre l'adresse d'une expressivité pleine de fantaisie, pour ne pas dire franchement absurde. Alors, le plumage jaune du canari a-t-il vraiment déteint sur le pelage du chien ? Absurde comme question, non ? J'ai plutôt bien aimé ! J'apprécie l'audace. |
solo974
27/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Coucou hersen,
Je suis toujours fascinée - oui, oui - par la façon dont, en quelques mots, tu sais donner à tes textes une dimension métaphysique. Ici, j'ai apprécié l'image du chien jaune qui "s'étire au soleil des amertumes". La chute ( "et la vie va.") tombe comme un couperet et m'a particulièrement plu. Bravo à toi ! |