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Anonyme
21/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Intéressant, j'aime que la goutte s'appelle elle-même "lac". Le dernier vers, liste de noms répond à la question. Le message de la fable est très peu clair cependant : quel est ce monde prêt à les engloutir ? Pourquoi changeraient-ils de nom à la tempête suivante ? J'aime beaucoup, sans savoir pourquoi malgré de grands défauts c'est une réussite.
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Anonyme
23/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le début
Un lac sur un nénuphar chantait sa joie m'a un peu déroutée parce que j'ai pris quelques secondes la préposition "sur" pour une simple indication de lieu : le lac était posé sur le nénuphar, à l'inverse de ce qu'on attend. J'ignore si ce début insolite est volontaire, en tout cas pour moi il change l'approche à la lecture. Ensuite l'étrangeté se dissipe, demeure un propos somme toute non inédit sur le couple face au monde qui menace à chaque instant de le broyer. Saura-t-il résister ? Je trouve que c'est plutôt bien dit, notamment ici : je ne suis qu'un nénuphar et tu n'es qu'une goutte posée La toute fin m'apparaît inutile, trop insistante. J'ai le sentiment que le poème pourrait avantageusement s'arrêter à nous changerons de nom |
Donaldo75
30/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une jolie fable composée en libre et un peu déjantée.
😛😝😜🤪 Je suis rentré dans ce poème sans me poser trente-six questions tellement son univers est facile à appréhender et appelle mon imaginaire à se laisser envoûter. C'est ce qui rend la forme libre si particulière quand elle envoie le lecteur dans des contrées inexplorées où les symboles ne semblent pas factices, où le récit coule de source et les tableaux s'exposent sans difficulté ni paresse à mes yeux avides. Bravo, il fallait le faire et le vers de fin en rajoute une couche. |
Provencao
6/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Un lac sur un nénuphar
chantait sa joie j'ai une maison j'ai un plancher j'ai une fleur au milieu de ma table " J'ai beaucoup aimé ce pouvoir d'imaginer dans lequel vous nous invitez à nous poser cette question implicite : Qu'est-ce donc s'imaginer? J'ai bien apprécié cet irréel non posé mais parodié jusqu'à sentir exister ce lac et ce nénuphar. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Vincente
6/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très sympathique ce regard !
Sous ses mots ingénus, mais bien écrits, et empreints d'une innocence toute enfantine, le poème signale, exprime, comme une exfiltration, la notion toute philosophique de la relativité… S'il n'est pas ici directement question d'une démonstration de physique, il est tout-de-même amplement question de phénomènes naturels, de relationnel, et surtout du relatif dans les considérations, en fonction du point de vue, … ou de l'échelle ! Formidable question/remise en question que ce final, en résumé, interroge : " car qui, de la nature ou de nous-mêmes nous fait ce que nous sommes ? " Que "la goutte" soient un lac à l'échelle de la surface d'une fleur, il n'y a aucun doute ; les moucherons, ou les bactéries, qui s'y baignent peuvent en attester. Que "le nénuphar" soit un sol en capacité de rétention d'eau de pluie, un "lac" donc, c'est une évidence ! Alors pourquoi ne pas nous en êtes plus sensiblement aperçu ? Parce que cette question d'échelle adjointe à notre appréciation du monde selon notre sphère ne nous apparaît pas naturellement. Il faut un effort de pensée, à défaut de la nôtre, celle d'un poète inspiré aura cette vertu. Là j'en ai vu un et j'ai été séduit par son invitation. D'autant que j'y vois la reconnaissance de cette nécessité de "respecter" ce que l'on ne connait, l'étrange donc et l'étranger bien entendu. |
Luz
6/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hersen,
C'est un poème très sympathique, original. J'essaierai d'écrire l'idée, l'image, sous la forme d'un haïku. J'aime bien tout, sauf : "car qui, de la nature ou de nous-mêmes nous fait ce que nous sommes ?" Trop de nous, à mon avis, ça un peu bizarre à la lecture. Mais bravo ! Luz |
papipoete
6/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour hersen
si ton ordinateur rame depuis quelque temps, tes méninges vont plus vite que l'éclair... Une goutte d'eau ( que dis-je un lac, un océan ) posé sur un nénuphar, ne se sent plus... et se voit " je suis le roi du monde ! " avant que la belle fleur ne remette les choses en place... NB la première strophe est très bien illustrée, pareille à la table des fêtes qui se prépare pour le 25 décembre... j'aime bien entendre le nénuphar, remettre les pendules à l'heure et dire que " si nous ne nous dominons pas l'un l'autre ", bientôt ne serons plus rien ! un brin loufoque ce récit, mais on sourit de bon coeur " il y a dessous moi dessous nous..." est mon passage préféré |
Anonyme
7/12/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Hersen,
Un titre attirant, une mise en page aérée, incitent à lire. Le poème en lui-même me laisse un peu plus partagée. Une fable moderne qui ne m'a entièrement convaincue. Si j'aime beaucoup le premier paragraphe pour sa poésie, le second devient un peu "sentence" qui alourdit le texte, à mes yeux. La réponse du lac, au troisième paragraphe serait l'annonce de la morale et les trois derniers vers, le chœur, j'imagine, ou les paroles du récitant. J'aime beaucoup le dernier vers qui permet au lecteur de faire défiler plein d'images. Merci du partage, Éclaircie |
Davide
8/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hersen,
Un poème aux allures de petite fable qui ne se la raconte pas, mais qui pourtant, en dit beaucoup, vraiment beaucoup. Si, indéniablement, la réalité ne change pas, la perception que nous en avons, elle, est singulière, différente pour chaque regard, pour chaque être sensible qui en fait l'incroyable expérience. "Un lac sur un nénuphar" Déjà, ce premier vers est génial, il distord la réalité - notre réalité - et nous amène quelque part ailleurs ; il nous faut nous déchausser de notre regard pour en mettre un autre. C'est absurde, oui, mais surtout, absurdement poétique. "à la prochaine tempête de ces eaux tranquilles nous changerons de nom car qui, de la nature ou de nous-mêmes nous fait ce que nous sommes ?" Qu'est-ce que j'ai aimé ce passage, la profondeur insondable du lac, euh des questionnements qui se posent ! Existons-nous en nous-mêmes, indépendamment du monde extérieur ou sommes-nous définis par le monde qui nous entoure ? Où se situe la barrière entre la réalité et celle de notre perception ? Une histoire de relativité pour laquelle Einstein lui-même s'est longtemps passionné. Niels Bohr évoquait une certaine interdépendance entre le regardant et le regardé dans ses études sur la physique quantique. Ce qui est sûr, c'est que j'ai beaucoup aimé le regard de la poétesse dans ce petit poème aux traits enfantins, un regard nécessaire qui émerveille, poétisant et tellement plein d'attention envers cette nature que l'on connaît bien peu. Bien trop peu. Très touché par cette lecture. |
ferrandeix
8/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Le sens de cette poésie est tout de même à mon goût assez bizarre et alambiqué. "Un lac sur un nénuphar", puis ce lac s'avère une goutte, le lac se trouvant en dessous. On ne sait trop que pense de cette situation et à quelle morale ou commentaire elle peut conduire. Pourquoi devraient-ils s'aimer. La conclusion (ou morale) de l'histoire paraît capillotractée. Une belle idée cependant 'nous changerons de nom" signifiant le cycle de vie et de mort assujettissant la Nature. Du questionnement ultime, je ne saisis pas la motivation, ni le rapport au contexte, et encore moins de réponse possible. Et je n'ai me pas du tout le "car qui" du dernier vers qui m'écorche l'oreille. Pour le reste, ce qui sauve tout de même un peu le poème, l'écriture est aisée, vive, la versification très seyante par rapport à ce type de poésie qu se veut probablement une fantaisie.
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hersen
10/12/2020
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Atom
11/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Si j'ai bien compris, on parle quelque part de l'impermanence des choses et d'une certaine relativité : une goutte se prenant pour un lac sur un nénuphar sur un lac ...
et peut-être même en allant plus loin, de possible extinction de masse qui malaxe et et transforme la vie. J'aime ici l'idée générale qui ressort du poème mais ne suis pas vraiment fan de la manière de l'évoquer; façon comptine ou fablounette. |