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Edgard
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une tache de couleur, celle des hortensias bleus, comme une lumière qui attire les regard. Comme une tache d'espoir. Dans le même petit carré de vie, les armures, symboles d'une souffrance, celle peut-être de gens qui livrent une bataille, celle de la vie.
C'est très bref, cette photo, ce tableau miniature de l'espoir, mais ça marque bien un moment de poésie. L'humain est minéral, symbolisé par ces armures, car nous sommes à la limite de la vie où seul le regard est encore disponible, comme une projection vers un futur incertain. |
Donaldo75
28/6/2023
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très aboutie
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aime bien
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La première fois que j’ai lu ce poème, je me suis dit que je n’avais probablement rien compris mais que c’était beau. Cette impression, il m’arrive de l’avoir devant un tableau abstrait dont certains pourraient en expliquer l’origine, la signification, la symbolique et plein d’autres trucs d’intelligent mais qui moi me fascine sans que je puisse dire ce qu’il en est réellement. Ici, c’est pareil. La poésie en prose, c’est le genre le plus casse-gueule je trouve car il faut éviter de rester trop près des mots, de raconter une histoire ou de coller à l’explicite ; et surtout, il faut allumer le feu poétique. Ce poème réussit exactement ce que je viens de décrire ; les mots ne semblent pas sortis d’un manuel de montage de poèmes en kit, il n’y a pas d’histoire ou de pitch relaté et la poésie transpire dans les images véhiculées par les vers. Que demander de plus ? De comprendre ? M’en fous ! C’est beau et c’est déjà pas mal, non ?
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papipoete
8/7/2023
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Olà, como vai hersen ?
Savoir dire avec le moins de mots possible, quasiment poser une scène sur PAUSE... au lecteur de s'en contenter. NB nous ne sommes pas sur une plage de St Trop, mais plutôt sur le sable rougi d'un erg repu de sang ! Les armures se reposent... avant que l'âme de leur servant, ne s'évaporent aux nues. Les hortensias bleus, peut être l'ultime image que ces vaincus, virent avant de trépasser ? Je commente, simplement ( ici point d'octosyllabes ) mais les amateurs du genre apprécieront sûrement. |
Provencao
8/7/2023
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Bonjour hersen,
J'aime beaucoup l'’illusion que produit le reflet de lumière en certitude et perspective. Votre poésie nous offre avec un espoir fort , une méditation en hortensias bleus, belle expression des vicissitudes du lointain. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Luz
8/7/2023
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Bonjour hersen,
J’ai vu dans ce poème le jour d’après une guerre, par exemple celle qui oppose les Ukrainiens et les Russes. Les hortensias bleus représentent-ils un espoir ? Je ne sais pas. Il n’y a jamais de vainqueur après une guerre. Le texte est court mais la poésie s’accroche à nous de façon étrange, le contraste hortensias/lumière avec armures/brouillard peut-être… |
Eskisse
8/7/2023
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Bonjour hersen,
Un poème crypté. Comme on cryptait les messages en temps de guerre. J'ai vu dans le repos de ces armures, une trêve. Une trêve qui permet de se fondre dans une certaine douceur, de rêver à ces fleurs symboles d'harmonie et de paix. Une paix qui reste incertaine, dans les limites, dans ce que l'on ne voit pas ( brouillard) - note déceptive. J'ai beaucoup aimé le contraste entre la synecdoque des armures (pour les guerriers) et la soie sauvage qui révèle les aspirations des combattants à un idéal. Et la composition du poème qui forme comme un chiasme figure de l'enfermement ( dans le conflit ?) : " sur le sol de soie sauvage sur la soie sauvage d’un sol " Merci du partage |
Marite
8/7/2023
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Bien mystérieux ce poème en prose ... l'image qui me reste après cette lecture c'est celle d'un lendemain de bataille des temps passés, très lointains, avec des conquérants épuisés, qui avaient quitté leurs terres dans l'espoir d'en trouver de nouvelles dans une région où les hortensias fleurissaient et peut-être fleurissent encore ... Très curieuse d'avoir des éclaircissements ...
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Pouet
8/7/2023
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Slt,
il y a cette "confrontation" entre le métal humain des armures et la soie du sol, le sauvage de la terre. Les hortensias sont tour à tour rêve et témoins, bien évidemment ils sont de couleur ciel. Il y a cette idée d'absurde et de pragmatisme, de résignation et d'espoir. Il y a cette idée de vie. De vie dans la guerre. De guerre de la vie. Les cœurs sont fatigués et le brouillard perfide - il obstrue le regard en quête d'horizon. Alors déposer les armes ou les brandir? Le pot de Terre contre le pot de faire... |
pieralun
9/7/2023
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Bonjour Hersen,
Un poème que je trouve hermétique mais beau. J’aime la confrontation du métal dés armures sur le sol en soie sauvage. Apparemment des soldats se reposent en rêvant d’hortensias bleus, l’épuisement fixe peut-être le regard sur ce qui est beau et reposant à proximité. Les hortensias eux ne prennent pas parti. J’aimerais avoir le sentiment de l’auteur, mais c’est poétique. |
Quidonc
9/7/2023
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Les premiers vers évoquent une scène de repos et de rêverie, avec les armures couchées sur le sol de soie sauvage. Cette image contraste avec la dureté et la rigueur généralement associées aux armures. La référence aux hortensias bleus ajoute une touche de douceur et de délicatesse à cette scène. Le vers "le reflet de la lumière légère sur le métal engourdi amollit les cœurs fatigués" crée une atmosphère de calme et de réconfort, soulignant l'effet apaisant de la lumière sur les âmes épuisées. Le vers suivant, "il faut tenir", ajoute une note de détermination et de résilience, soulignant l'importance de persévérer malgré les difficultés.
Le passage sur le brouillard comme un "à-peu-près perfide" apporte une nuance d'incertitude et de danger. Cela crée une tension dans le poème et suggère que les armures, malgré leur repos apparent, sont confrontées à des défis et des incertitudes. Le vers "les armures couchées sur la soie sauvage d'un sol sont des sans-terre" ajoute une dimension de déracinement et d'absence de foyer. Cela crée un contraste intéressant avec l'image initiale des armures couchées sur la soie sauvage, soulignant la fragilité et la vulnérabilité de ces figures de protection. Le poème se termine par l'image des hortensias bleus qui fleurissent inlassablement à la lisière du brouillard. Cela peut être interprété comme un symbole de persévérance et de beauté malgré les obstacles et les conditions difficiles. Dans l'ensemble, votre poème explore habilement les thèmes de la fragilité, de la persévérance et de l'incertitude. Les images utilisées et les contrastes évoquent une atmosphère poétique et émotionnelle. Merci pour ce partage ! |
Eki
13/7/2023
trouve l'écriture
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Le texte n'est pas très bavard sur ces armures qui jonchent le sol mais il parle pourtant ne poésie...
La douceur de soie sauvage contre un sacrifice, la lumière contre le métal... Les contrastes sont dépeints avec simplicité mais je les ressens parfaitement, poétiquement. Le texte est un peu court comme j'aime, j'aurais aimé que ça dure plus longtemps... J'apprécie tout particulièrement la dernière image, image pérenne, souvenir trouble...c'est joli et doux ! Eki fleuriste à ses heures perdues |
hersen
27/7/2023
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jfmoods
28/7/2023
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La métonymie ("les armures couchées") présente l'existence humaine dans un horizon d'attente belliqueux. On pressent ici la hantise de disparaître, anéanti par un ennemi réel ou imaginaire ("il faut tenir"). On pense alors au roman "Le Désert des Tartares", de Dino Buzzati, à l'attente vaine (Ô combien usante !) d'une hypothétique attaque. Quelle ironie amère dans la question...
"Vainqueur, nous diras-tu ton nom ?" Le sol est "de soie sauvage". L'image signale une ambivalence. La soie est accueillante, elle invite à la sensualité. Mais elle induit, aussi, la menace implicite d'une violence prête à surgir à tout moment de relâchement. Il apparaît donc impossible de goûter, ne serait-ce qu'une seconde, au bonheur auquel on aspire si profondément. Ce bonheur, figuré par "les hortensias bleus", est inaccessible. On peut le rêver, on ne peut pas le vivre. Le brouillard occupe ici la même fonction que le mur dans le mythe de la caverne : il brouille notre perception du monde, nous empêche d'accéder au frémissement incessant de l'essentiel (de ce qui se trouve sous nos yeux et non pas "sur le lointain"), d'éprouver notre condition dans toute sa plénitude sensorielle. Merci pour ce partage ! |