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Anonyme
31/10/2020
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Bonjour Hersen,
On perd sa propre boussole en vous lisant, aussi singulière soit-elle. Le nord, le sud, deviennent un arbre, une pierre , des choses que l'on a sous les yeux et que l'aiguille aimantée ne montre pas. Si j'aime assez l'image de la chape de plomb qui s'abat feutrée, je trouve qu'il est plutôt difficile ou compliqué d'emboîter le pas de vos idées. Vous me suivez ? Merci. |
Robot
31/10/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n'ai vraiment pas accroché à ce récit poétique dont j'ai bien du mal a cerner les critères qui en font une poésie.
D'abord ces quatre vers libres d'entrée qui répètent sans originalité le verbe être. Je veux bien admettre que la poésie est dans la composition, mais là je ne vois que de la banalité. La prose qui suit reprend les mêmes effets d'écriture avec par exemple la répétition du verbe "vient" auquel il faut ajouter "venu" et deux fois "venant". Là aussi, je veux bien admettre que la poésie est dans la répétition mais je ne ressens qu'un effet artificiel, un verbiage tautologique, tout comme le sont les nombreuses répétitions d'autres mots qui parsèment le texte. Alors, on pourra m'objecter que la poésie se situe dans la forme. Que les mots sont sans importance. Je ne partage pas cette vision. Je ne retiens positivement que ce passage où un peu de fluidité vient s'insérer dans une rédaction plus imaginative: "Et la boussole s’affole, elle perd le Vent. Le point Roche devient imprécis. La Dune s’efface et l’aiguille tremblotante cherche l’Arbre. Elle semble l’avoir définitivement égaré. Perplexe, l’homme observe le cadran. Tout danse devant ses yeux, il vacille. Il cherche une route parmi les débris qu’il a inventés. Ses pieds s’y sont égarés, il n’y a plus de chemin, il n’y a plus de traces. Sous le caillou le monde entre en éruption et le tremblement des origines menace et dépasse sa raison. Il capitule et remet la boussole dans sa poche. " |
Luz
1/11/2020
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Bonjour hersen,
J'aimais bien le début, les quatre premiers vers : la dune où le vent se matérialise, le vent qui vient de la mer le végétal et le minéral, sur la terre (la pierre) : l'homme. Après, j'avoue n'avoir pas compris le sens de ce récit poétique (pas facile ce genre d’exercice...) Je pense que l'idée de ce poème est bonne et originale, peut-être à traiter différemment, pour moi en tout cas. Merci. Luz |
hersen
1/11/2020
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Lariviere
1/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Hersen,
Même si je n'ai sans doute pas tout compris en terme de parabole, j'ai trouvé ton texte réussi. Un certain pessimisme lucide mais beaucoup de poésie impreignent ce récit. Je salue, le rythme, l'originalité du traitement et du rendu... Il y a un ton, une force poétique qui rend agréable et très intéressante la lecture. Merci à toi ! |
Pouet
2/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
Nors sud est incarnés en Dune vent arbre et l'homme sur sa pierre, à l'ouest. Un peu un gardien du phare des sentiers, des impasses, de la désorientation, de soi, du monde. Sans doute la solitude, sans doute l'espoir. La tempête apportera la vie, sinon la désolation. |
ferrandeix
14/11/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Les vers qui constitue une sorte de leitmotiv me paraissent bienvenus. Les parties correspondant aux points cardinaux sont sans doute symboliques, mais à mon goût plutôt hermétiques. L'idée générale du récit me paraît excellent, mais le traitement à mon avis moins bon.
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