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Angieblue
24/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello,
J'aime bien le mystère contenu dans ce poème et les images un peu surréalistes: "les fleurs grises", "les champs si bleus". J'aime un peu moins "le bouquet de poissons dorés..." mais ça surprend, et en effet, on a tellement déjà entendu le bouquet de fleurs comme chez hugo avec le "bouquet de houx vert et de bruyère en fleur". La fin est également jolie, c'est plein d'espoir même si je ne suis pas certaine que le bouquet de poissons soit d'un grand romantisme. Mais, je me dis qu'ensemble ils pourront rêver et refaire le monde. Après, si on est dans un conte merveilleux, il ne s'agit peut-être pas d'humains ni de la planète Terre... Je donne ma langue aux poissons... Juste une remarque, j'ai buté sur un passage: "un matin terne du lointain pays". Je crois que ça serait plus correct, niveau construction, de dire "un matin terne dans le lointain pays où..." Enfin, je ne suis pas certaine... En tout cas, bel imaginaire! |
Luz
26/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Beaucoup de poésie en peu de vers, j'aime énormément. L'espoir d'une rencontre qui changerait la vie. C'est beau : "un bouquet de poissons dorés à la main frétillant sur un lit d’herbe fraîche". Merci. Luz |
Gabrielle
28/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une missive relevant de l'intimité et des sentiments.
Un texte riche qui relève d'une langue où le symbole est omniprésent. Une très jolie façon de faire passer un message tel que celui-ci. Belle continuation. |
Anonyme
29/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime cette lettre, pudique et aux belles images. J'ai aimé le thème du végétal omniprésent. Aux couleurs si différentes selon le lieu où l'on se trouve. Une "Lettre au loin", invitation à se rapprocher. Ce que j'ai le plus apprécié : "dans les champs si bleus j’ai appris à nager pieds nus" Un texte visuel qui entraîne le lecteur dans des contrées réelles ou imaginaires. Et où l'on sait que les liens (affectifs) dépassent les distances. Merci du partage, Éclaircie |
Stephane
10/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut hersen,
Ce poème m'a l'air de parler d'un être cher disparu depuis longtemps mais je peux - et j'espère me tromper. Parterre de fleurs grises/tu manges leurs pétales sans saveur (sous-entendu par la racine, si j'ose m'exprimer ainsi). Un matin terne du lointain pays (sous-entendu l'au-delà), je viendrai (j'irai te rejoindre)... J'ai peut-être tout faux mais c'est ce que j'y vois. Au plaisir, Stéphane |
IsaD
10/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen
J'aime beaucoup votre poème. J’ai aussitôt pensé à la chanson de Maxime Leforestier « je suis né quelque part », une sorte de constatation de deux vies dont l’une n’a pas eu la chance de l’autre. Je me suis dit que les petits poissons dorés avaient peut-être une symbolique et qu’ils étaient une sorte de « passerelle » ? |
Cristale
11/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dis m'en plus hersen, non, dis m'en moins, garde ton jardin secret, je saurai rester sur le seuil et n'en voir que les couleurs, n'en entendre que le discret murmure.
Petite dentellière des mots garde bien ta plume au cas où je serais tentée de te la voler ^-^ Cristale |
MissNode
11/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai toujours grande admiration pour les poèmes courts, qui savent distiller l'essence de la poésie par des images fournies mais légères... et juste une allusion, dans la chute, à l'émotion présente.
Je ressens l'expression d'un amour profond, en attente de naître, ou rompu par l'éloignement (temporaire ou définitif). J'ai beaucoup vibré à ces images douces, pleines de sensualité, esquissant un univers de nature qui pulse. Merci pour ce bon moment ! |
papipoete
11/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour hersen
on dit le " sonnet " exercice ardu , mais " écrire " court pour moi est autrement compliqué... et quand la qualité habille ces petits vers, je suis d'autant plus admiratif ! NB à celui qui " au loin se languit ", l'héroïne lui fait cette promesse ( la saura-t-il ? ) qu'elle le rejoindra un jour " un bouquet de poissons dorés... ) un présent qui, elle le sait lui fera si plaisir ! A un amour d'avant, à un défunt ? cette " lettre au loin " est écrite de belle façon ! ( je me souviens quand enfant, attrapions des poissons à la mare, nous les déposions sur un lit d'herbe fraîche, à poser dans notre panier... ) |
Castelmore
11/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjours Hersen ,
Une carte postale ... Au recto l’image ... le rivage gris d’une mer du sud plombée de soleil ... Au verso, pas une longue lettre... non, juste un message : « j’arrive, tout commence ... si tu m’accepte comme je suis » Ce n’est pas une longue lettre car beaucoup a déjà été dit entre les deux cœurs. Profond comme un regard, léger comme une caresse, j’ai beaucoup aimé. Merci pour ce partage Castelmore |
Pouet
11/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Slt,
beaucoup aimé le titre. Poème sympathique, sentimental et décalé. Et puis l'avantage avec les bouquets de poissons, c'est qu'on peut se servir du nuoc mam directement au vase. Merci |
ours
11/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Salut Hersen
J'ai pas mal cogité avant d'écrire mon commentaire, souvent ces derniers temps tu nous proposes des textes courts où on l'on sent que chaque mot pèse. J'ai adoré les deux derniers vers et l'espoir qu'ils apportent mais qui pour moi tranchent un peu trop avec la tonalité surréaliste de l'ensemble. De fait on sent qu'il y a un message, mais je n'ai pas réussi à le déchiffrer vraiment. Je ne suis pas un bon lecteur de poésie, j'ai trop besoin de comprendre, mais je me soigne lol Alors déjà le titre bien vu ! une lettre que l'on écrit à un proche qui vit au loin, qui devient "une lettre au loin", mais pourquoi cette généralisation (ou métonymie il me semble d'un point de vue technique) ? Parce que l'on s'adresse à tous les gens qui vivent au loin ou que les personnes qui vivent loin se confondent à l'éloignement ? Ensuite cette accumulation d'images surréalistes ? serait-ce pour dire que finalement l'herbe n'est pas plus grise ailleurs ni le béton plus vert, ou l'inverse je ne sais plus trop... J'avais à cœur de te commenter mais excuse moi finalement pour ce qui est plutôt un non-commentaire. Bien sûr tu n'es pas obligée de livrer les clés. Enfin tes textes me poussent à la réflexion, rien que pour ça j'aime te lire ! Au plaisir' |
Anonyme
16/8/2020
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Anonyme
12/8/2020
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Bonjour,
Ce poème me semble avoir été calibré pour passer la barre fatidique des 250 signes nécessaires pour être présenté à la lecture mais seuls le quintil et les deux monostiques me semblent convaincants. Les deux distiques semblent n'avoir pour fonction que la mise à distance du lecteur lambda à qui ce poème ne sera pas destiné. Je n'y sens aucune volonté de partage, seulement un repli exagéré dans l'intimité de soi. Or, ressentir avec l'autrice (ou l'auteur selon le cas) est mon seul moteur en poésie; je n'exige aucunement de l'autrice qu'elle me tienne la main mais tout de même...ce parterre de fleurs grises (du béton?) et les pétales sans saveur sont une ouverture dans laquelle je m'ensable directement. Je suis comme une balle de golf dans un bunker, bloqué ! Le texte passe de la grisaille au bleu des champs où l'on nage pieds nus ce qui ne sauve pas ma lecture hélas, ce me semble tout aussi hermétique que le premier distique. Puis vient le cœur du poème, le quintil est à lui seul une perfection, une image parfaite où chacun peut réellement communier avec l'autrice. Qui ne rêverait de recevoir un tel poème tout de grâce et de générosité ? Les monostiques eux aussi sont pure poésie et ne nécessitent vraiment pas de commentaires. Je ne vais pas donner d'appréciation tant je suis partagé ! Pour le poème tel quel je mettrais un "pas" ou un "vraiment pas" mais je me refuse à faire un amalgame et je considère que sept vers merveilleux n'ont pas à payer le prix de l'ensemble. Pour ceux-ci j'aurais mis un "beaucoup +" ou un "passionnément". Désolé, une autre fois. |
hersen
12/8/2020
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Donaldo75
13/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour hersen,
J’aime bien les poèmes surréalistes et je sais que c’est un genre dans lequel tu excelles. Une fois de plus, j’ai plongé dans ta poésie dont les images sont distillées par fines touches, avec deux vers de fin tout ce qu’il y a de sobre. Comme toujours, je crois que cette forme de poésie peut sembler hermétique à certains et je sais que tu en as conscience. Quand elle touche le lecteur, elle ne le fait pas à moitié et c’est bien là l’essentiel. « On ne peut contenter tout le monde et son père. » comme le dit la formule populaire sacrée par Jean de la Fontaine. Bravo ! Don |
Anonyme
13/8/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour hersen,
L'ambiance rumino-nostalgie-résignée (cherche pas, c'est pas dans le dico) est une constante dans tes textes, hersen. Que cela soit dans tes nouvelles ou dans tes poésies. Tu l'habilles de plus en plus de surréalisme. Toutefois ce n'est pas toujours une véritable réussite à mes yeux, mes oreilles... comme dans ce poème que je lis et relis depuis hier, et qui me laisse totalement mitigée dans mes ressentis. J'ai cru comprendre que tu cherches de plus en plus à épurer tes phrases et tes mots. Dans l'absolu, je te suis entièrement : qui ne rêve d'un mot qui dirait tout ? Mais je crois qu'il faut y faire très attention. L'image surréaliste a besoin d'un décor, aussi minimaliste soit-il pour créer l'ambiance, comme ce bout d'étoffe qui escamote la nudité pour mieux la laisser imaginer. Tu connais le pouvoir de la suggestion, n'est-ce-pas ? Et dans cette ''Lettre au loin'', c'est un peu ''brut de décoffrage'', si tu permets l'expression... Les deux premiers vers, par exemple, sont à mon goût ''tout de go'' avec cette entame du ''tu'' répétitif un peu trop directe. Un enrobage bien dosé, en début ou fin de vers, mettrait davantage de paillettes dans mon imagination, il me semble (c'est tellement aléatoire !). Bref, j'arrête là car j'ai l'impression de m'enfoncer dans mes explications, perdant le fil que j'aimerai t'offrir. Car ce qui s'anime en moi lorsque je te lis est loin du marbre, tu peux en être certaine... Si tu m'as comprise, fais un signe ! ^^ Cat |
aldenor
19/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau poème minimaliste. J’aime l’opposition du je et du tu : le tu de la grisaille et du terne pays. Le je des ors et des bleus. Le surréalisme des images : les champs aquatiques, le bouquet de poissons (J’espère qu’on aura songé à les remettre rapidement dans de l’eau ! Non ? Ils étaient à consommer au lieu des pétales de fleurs grises ? )…
Et la fin énigmatique, « tout peut toujours commencer », même la rencontre des contraires. Du végétarien avec la carnivore ? |