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Gemini
26/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Images et comparaison des deux premières strophes se trouvent suivies par un terrible retour au réel dans les deux dernières. C'est sans doute par cette opposition que l'auteur a voulu faire ressentir la cruauté de la "guerre". Pour amplifier la chose, il place son décor dans une chambre d’enfant, lieu douillet par nature, sanctuaire de la candeur et de l’angélisme.
Si je comprends les ressorts choisis, je ne les cautionne pas, du fait que ces contrastes frappants le sont trop à mon goût. À mon goût seulement. J’ai trouvé intéressante la construction de la phrase : « l’enfant… apprivoise les formes… s’endort les serrant ». Ce n’est pas une histoire de ponctuation, mais je la trouve syntaxiquement fausse (j’aurais mis un participe présent à apprivoiser), alors que son sens est parfaitement clair. PS : Le titre me parait trop évident. |
Eki
26/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'aime tout simplement cette inquiétude d'enfant avec cette plume qui dessine les points d'interrogation...
les dessins sur le mur plaquent la peur sur l'ombre d'un oiseau d'une fontaine d'un arbre Voici une première strophe qui laisse la clé à la lectrice que je suis. La deuxième strophe est un livre d'images où l'auteur nous abandonne aux peurs nocturnes de l'enfant. |
solo974
27/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Si le titre même de votre poème ne m'a pas plu, je dois l'avouer, le texte - en revanche - a su me séduire. J'ai apprécié, notamment, que le champ lexical de la peur ("ombre", "terrifiantes", "grondement", "infernal", "terreur") soit développé, car cela confère à votre poésie une unité thématique réelle. Enfin, j'ai aimé la référence implicite à la chanson de Colette Magny ("Melocoton") dans le vers "dis maman, il est où papa ?". Bien à vous. |
Raoul
27/11/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
À la lecture, j'ai trouvé le thème un peu mince... alors que, dans la réalité, il y a tant à dire, même avec peu, car il est profond, voir fondateur. C'est, je crois, en raison de la superficialité du traitement. Beaucoup de mal avec les "vers" qui n'ont qu'un mot -"comme" en particulier...- qui ne disent pas grand chose d'autre qu'un point de liaison, le rendant plus présent qu'important pour le déroulement, la fluidité du texte. Exemple d'autre pb. plus explicite : l'adjectif "menu" du bras m'apparaît bien trop prévisible, lié au conte et tellement récupéré par Disney ce qui n'aide pas à échapper au convenu de l'imagerie... Mais, sans doutes est-ce parce que je suis vieux chafouin. Qui et d'où me parle celle où celui qui me dit ? Distanciation ? Sensible au thème (mais qui ne le serai pas...) ce poème est trop fabriqué et pas assez "senti" pour moi. Pas convaincu. |
Lulu
8/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour hersen,
j'ai été intriguée par le titre, et n'imaginais pas une telle question au sein du poème… J'ai trouvé le début du texte, et jusqu'à l'interrogation de l'enfant, trop descriptive à la première lecture, et trop froide, comme si tu avais décrit un tableau sans âme, et du coup, sans parvenir à me toucher. Cela tient parfois au surplus des adjectifs. Ainsi par exemple, "les formes terrifiantes" auraient pu n'être que "les formes" puisque nous avions déjà la peur sur les murs dans la première strophe. De même, s'agissant d'un enfant, on l'imagine déjà petit, tout frêle au milieu de ses peurs, alors "les serrant dans ses bras" aurait peut-être pu suffire, au lieu de "ses bras menus". Idem pour les "rêves jolis". On a déjà une image positive avec "amours nocturnes", donc "jolis" me semble de trop. Mais la dernière partie du poème, quand survient la question de l'enfant, là oui, c'est plus percutant, car c'est du dialogue, certes, mais aussi parce que c'est sans détour. Et tu annonces bien cet échange de façon épurée "au milieu de cette terreur / toujours la question surgit"... En tout cas, l'émotion est là quand on finit notre lecture et on imagine tant de situations similaires. Au plaisir de te relire. |
papipoete
8/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour hersen
au milieu d'un décor, où l'enfant pourrait s'endormir en rêvant, cet oiseau, cette fontaine d'eau vive sur lequel un arbre se penche, une ombre plane dessinant des formes terrifiantes ... Maman est là, mais Papa lui, affronte ces sujets de terreur ... NB une question que le petit doit poser tous les soirs, alors que Papa s'en va-t-en guerre ... |
Corto
8/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai pas trouvé beaucoup de cohérence dans ce poème.
Certes la strophe introductive est belle et réaliste, mais la seconde m'interroge: je n'ai jamais vu un enfant dans son lit apprivoiser "les formes terrifiantes" ni les serrer dans ses bras. En général c'est plutôt l'occasion de rappeler sa mère pour encore un câlin, encore une chanson et encore et encore. Le final est plus réaliste, et j'ai enfin pu partager cette scène douloureuse et affectueuse, bien évoquée. |
Francis
8/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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L'état hypnagogique stimule la sensibilité de l'enfant. La tapisserie de la chambre devient un écran sur lequel il projette ses peurs, ses angoisses. Il ressent l'absence d'un papa parti à la guerre. La maman est là pour le rassurer "il va revenir". La simplicité du lexique est en harmonie avec l'univers de l'enfant.
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Robot
8/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Hersen,
Je ne comprends pas bien le sens de la première strophe. Des dessins qui plaquent la peur sur l'ombre d'un oiseau… ??? La seconde strophe est réussie du point de vue écriture, mais je la trouve peu réaliste. S'il était écrit "tente d'apprivoiser les formes terrifiantes," ce serait déjà plus logique. Quant à les serrer dans ses bras, je crois que l'enfant hurlerait plutôt comme s'il vivait un cauchemar. Je trouve le final un peu bâclé. Il ne me procure pas l'émotion qu'on pourrait attendre. Je reconnais le style de tes poèmes courts, Mais nous avons été habitué à (beaucoup) mieux. Là, j'avoue que je suis un peu déçu. J'attends le prochain. |
Donaldo75
8/12/2018
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Bonjour hersen,
Ce n'est pas facile d'aborder ce thème de cette manière et qui plus est dans un poème aussi court. La forme libre le permet cependant et tu l'as bien utilisée. J'avoue que je ne suis pas giga fan du résultat; pourtant, pris séparément les éléments de ce poème sont bien composés. Je crois que la rupture est provoquée par la fin, dès ce vers: "au milieu de cette terreur toujours la question surgit" Ce vers et la suite m'ont fait décrocher à cause d'un changement de style, que je comprends en partie puisqu'il faut amener le sujet, mais qui me semble plat au regard des vers précédents. J'ai beau relire le tout, je n'arrive pas à sortir de cette impression. Et c'est dommage parce que la première partie et demie était vraiment réussie. Don |
domi
10/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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La peur est bien rendue, la peur quand manque l'Absent protecteur..
Les dessins de la tapisserie, rassurants dans la journée, deviennent des ombres menaçantes dans la nuit... de cette peur. J'aime beaucoup les vers qui se raccourcissent, je crois que cela signifie que la question est posée depuis longtemps et la réponse de la mère toujours la même, en tous cas c'est mon ressenti (peut-être trop personnel). |
hersen
10/12/2018
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Amandine-L
22/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dès la 1ère strophe, ça claque, le sens est fort. Le vers « plaquent la peur sur l’ombre » se termine par le mot « ombre » et ainsi lui donne une profondeur. Les angoisses reviennent au moment d’aller se coucher. L’univers de l’enfant est bien rendu avec la « Question d’enfant », les dessins, l’oiseau, les « bras menus », les « rêves jolis » mais il y a un problème que l’on pressent dès le 2ème vers, la peur, les « formes terrifiantes », « grondement infernal », « terreur ». Thème bien évoqué, avec peu de mots, mais le malaise est là. Je perçois bien la dualité ; l’innocence ou la fragilité de l’enfant et la guerre. La dualité est présente jusque dans ton écriture. Bravo ! Poème fort bien agencé, construit.
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