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Mauron
3/3/2016
a aimé ce texte
Un peu
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De très belles images de cauchemar, mais, hélas, le propos reste trop peu clair pour que le poème soit efficace. Il manque une fin, ou une chute vraiment limpide, qui donne sa clé au poème. Prometteur mais inachevé.
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Anonyme
3/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir,
J'ai beaucoup aimé cette histoire de fourmis. En première lecture l'anaphore m'a un peu dérangée, puis au fil des lectures, je l'ai trouvée de plus en plus cohérente. En ce qui concerne l'aération des vers, j'aurais coupé différemment... pour renforcer le rythme que j'imagine voulu un peu saccadé comme une marche. Si je peux me permettre : Un pas puis un pas Chargée De dix fois ton poids La vie des tiens en dépend Tu t'arc-boutes Tu luttes Tu lâches Mais sans attendre Recharges ton faix Le rééquilibres Et ainsi de suite. Certains vers mériteraient à mon avis de prendre de la puissance : Votre vie en dépend Une vie d'effort Une vie pour les autres vies Vie revient trop souvent en si peu de mots, les vers sont courts, j'aurais apprécié d'autres termes, et La mort rôde est pour moi superflu. Il n'apporte rien et me semble trop convenu. Cependant, j'ai bien aimé lire ce poème. Bonne continuation ! |
Anonyme
5/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Texte très intéressant qui montre avec quelle désinvolture les uns peuvent détruire les autres ou leur environnement en se marrant.
Ce qui est con c’est que ça arrive tout le temps. Et comme vous dites on peut transposer. Transposons donc et peut-être serons-nous plus vigilants qu’un enfant qui joue. Vous avez un style très maîtrisé pour amener le drame et la confrontation à petits pas. Bravo ! À vous relire |
lala
22/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour hersen,
Je trouve tous ces petits mots très évocateurs, presque calligraphiés comme des colonnes de fourmis. Les petits pas montrent la distance infime parcourue, alors que le poids se fait de plus en plus lourd. Un cauchemar individuel et une abnégation collective. En revanche, je suis perplexe sur la chute et la transposition. Un coup de pelle ne tue pas cent mille fourmis, qui ont en plus la capacité de reconstruire leur habitat. Un coup porté innocemment fait référence à quoi dans la vraie vie des humains ? Je préfère m'arrêter à "une vie pour les autres vies" ! Un caprice de lecteur ! |
Anonyme
22/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai d"abord découvert ce poème en espace lecture, sans me hasarder à poster un commentaire, trouvant son angle de vue original mais estimant (quel terrible aveu!) qu'il manquait de force ou de liens me parlant. Ces deux derniers vers:
'Une pelle Cent mille vies' résonnent en moi férocement à l'heure où je relis votre texte. Mais après tout, les impressions d'un poème ne sont-elles pas comme les couleurs du ciel, changeantes? |
Anonyme
22/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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De belles images traduisent bien l'observation faite sur le travail colossal des fourmis.
"Tu sombres Tu titubes Tu appelles à l'aide... ..Tes sœurs s'élancent " " Votre vie en dépend Une vie d'effort Une vie pour les autres vies " La deuxième partie montre bien combien il reste de chemin à parcourir pour éduquer les enfants à respecter tout ce qui vit. Un très long chemin... |
Francis
22/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sous ces vers, j'ai rencontré le mythe de Sisyphe. J'ai pensé au Sisyphe de Camus, celui qui devient plus fort que son destin. J'ai aimé le geste innocent de l'enfant déclenchant l'apocalypse au royaume des fourmis.
En creusant un peu ces vers, on peut découvrir une réflexion profonde sur l'humain. |
Teneris
22/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé le début du poème peut-être un peu trop plat, trop descriptif. L'image qu'il donne à voir de la vie d'une fourmi est certes, d'autant que je puisse voir (mais je suis loin d'être un spécialiste) assez fidèle, mais manque peut-être un peu d'émotion - d'autant que le sujet n'est pas immédiatement clair et peut laisser le lecteur dans l'incompréhension pendant plusieurs strophes (pour ma part, je n'ai vraiment apprécié le poème qu'à partir de ma seconde lecture). En outre, je ne vois pas bien ce que l'évolution de la masse tirée apporte au poème. (Peut-être est-elle destinée à illustrer la souffrance ou l'abnégation ?)
Cela dit, je trouve le reste du poème excellent ! Les vers courts, simples, sans fioritures, nous emmènent immédiatement au cœur de l'action, nous font ressentir cette lutte acharnée pour la vie. Et la chute, bien qu'attendue, est fort bien amenée, sans manichéisme ni moralisme, juste une description froide, tranchante du réel - ce qui la rend, de mon point de vue, particulièrement forte. |
Anonyme
22/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Hersen,
Vos écrits sont toujours de qualité, et certains un peu mystérieux. Disons que je ne savais pas de quoi ce poème parlait avant que d'autres commentateurs ne m'en fournissent - indirectement - l'explication. Du coup c'est d'une telle évidence que je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté, ce qui n'est pas pour me déplaire, tant le fait de m'interroger a pour moi quelque chose d'excitant... pourvu qu'il y ait une explication au final, ce qui est le cas ici. C'est cette clarté qui me permets aujourd'hui de commenter votre poésie, et je dois dire que celle-ci sort des sentiers battus tant sur le fond que sur la forme... Les vers sont bien travaillés ; les mots justes et choisis avec soin ! Les strophes, d'aspect inégal, maintiennent pourtant un certain équilibre qui rend le tout cohérent. L'enfant (Samy) joue et ne se rend pas compte de ce qu'il fait, de ce que nous avons tous fait lorsque nous étions nous-mêmes enfants. Pourtant, sous sa pelle, il y a de la vie, certes de petite taille, mais de la vie quand même ! Ces fourmis qui se démènent pour récolter de la nourriture indispensable à leur survie sont aussi un peu à l'image des hommes qui luttent pour survivre. J'ai trouvé le propos très juste et très poétique, donc bravo ! Wall-E |
Pouet
22/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé le rythme du poème.
Cela se lit vraiment bien, ça coule comme une colonie de fourmis. Je trouve le fond intéressant, cela me parle. La "destruction l'air de rien" ou quelque chose dans le genre. On y trouve aussi la pugnacité et l'abnégation de ces insectes. Ceci étant dit, rien qu'en marchant dans l'herbe on "tue", des fleurs, des insectes... Mais quand on mange, alors là... Même les végétaliens, les végétaux étant vivants. Donc oui on tue, les animaux tuent eux aussi pour vivre. Oui, la mort est présente, partout, tout le temps. Les enfants sont des modèles du genre, il coupent les queues des lézards pour voir si ça repousse vraiment, il font fumer les crapauds et les fourmis oui bien sûr, le plus souvent à coup de pistolet à eau etc etc... Les charmants chérubins. Un poème qui parle de choses différentes l'air de rien, et c'est bien. |
Lulu
23/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Hersen,
j'ai lu votre poème avec curiosité, mais ai dû le relire pour le saisir dans sa totalité avec son rythme, sa spécificité, car j'ai trouvé que ce n'était pas tout à fait clair à la première lecture. Certains parlent de fourmis, dans leur commentaire, mais je ne les ai pas perçues. J'ai surtout perçu un autre monde à une autre échelle, cela n'étant pas tout à fait explicite. Je ne sais pourquoi, sans doute à cause de la pelle, je me suis imaginé ce parcours laborieux sur une plage... sur du sable, donc. Mais pourquoi pas ? J'ai en tout cas beaucoup aimé suivre ces pas en parallèle, ceux de l'enfant, et ceux de ces êtres infimes qui mènent leur vie sans qu'on y prenne garde. J'ai surtout perçu de façon nette la présence de l'enfant que je trouve bien rendue. Sans doute parce que vous le faites parler en toute innocence "C'est marrant", dit-il. Enfin, je n'ai pas compris le mot de présentation "Transposable". Que vouliez-vous dire par là ? Au plaisir de vous relire. |
melvin
23/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Hersen,
J’aime beaucoup votre texte qui évoque dans son rythme et dans sa forme le « ballet » des fourmis dans leur labeur incessant. Je partage l’approche de Francis concernant Sisyphe c’est la première image qui m’est venue à l’esprit, puis, quand j’ai perçu, au fil du texte, qui en étaient les protagonistes j’ai pensé à Werber et à la scène des « doigts » d’un jeune garçon se jouant de malheureuses fourmis (c’est au début du tome II me semble-t-il). Votre accroche, change, d’un seul mot, la donne et nous rappelle, faisant écho à l’horreur des ces derniers mois et de ces derniers jours, combien l’action d’un seul peut affecter de façon terrible la vie de centaines d’autres Merci pour cette poésie libre pleine de charme et de gravité. Au plaisir de vous lire Melvin |
papipoete
23/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour hersen; à la première lecture, je n'ai pas songé aux fourmis, qu'un coup de pied maladroit ou volontaire, peut anéantir ; ce qui ne les empêchera pas de repartir à l'ouvrage, et de tout reconstruire !
J'ai songé à ces colonnes de pauvres gens, sur les routes, fuyant la tyrannie ; ils sont souvent chargés comme des mules, de tout ce qui leur reste . Si l'un tombe, un autre portera dix fois son bât ; s'il s'écroule, un autre portera cent fois ce lest d'infortune ! Il suffira d'un sbire sadique, pour que d'un coup de crosse, il écrase l'espoir d'une vie meilleure, et les petits courront dans tous les sens ; leur " reine " ne mène plus la colonne ... " une pelle, cent mille vies " " un coup de crosse, combien de vies " ? |
hersen
24/3/2016
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phoebus
25/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème est une histoire universelle. Poète-géomètre d'un monde meilleur. Certains diront poursuite chimérique d'une matière plastique changeante, l'art poétique c'est le chapeau magique de l'illusionniste, d'autres que c'est la fraiche métaphore de l'univers où "les hommes valent ce que valent leurs droits".
La vie qui se réfléchit dans votre poème m'évoque la gestuelle et les pas d'un joueur de saxo, un Miles Davis soufflant dans sa pelle creuse une conviction tout musicale, tout artistique, une perfection tout déraisonnable. "Prête-moi ton grand bruit poétique." |
Gouriel
4/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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« Une vie en dépend
Une vie d’effort Une vie pour les autres vies » Il est des parole qui pèsent sur la nuit qui passe. Il y a des paroles qui comblent le cœur comme fait un air, cette lueur d’avant la nuit dans le printemps d’enfance, ce mystère soudain d’une fourmi plus lourde que l’autre qui se laisse approcher, je ne sais quoi du rêve dans les yeux ouvert sur les autres, ses soeur…Il est des moments dans la vie à ces paroles où rien ne suspension, haltes, fraîcheur, oubli, abandons, il est des paroles comme un chant au cœur du chant… Merci hersen |
Anonyme
5/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen,
Ah, ces fourmis, comme elles nous intriguent, avec leur existence minuscule, leur inconscience individuelle vouée à l'inconscience collective, une mini force de la nature. Vous les observez, d'un œil lointain, d'un œil d'auteur qui n'observe qu'avec cet œil interne de l'imagination, de cet œil qui montre un peu le bout de son nez... humain. Et puis sur la fin c'est l'enfant qui est un observateur, mais aussi un acteur, qui modifie son observation en intervenant dans ce qu'il observe, un destructeur, un empêcheur de tourner en rond, d'être une fourmi tranquille, un aléa de la nature contre lequel il faut lutter et qui permet l'évolution. Vos mots sont comme des petits clichés, soumis au mouvement de l’œil, des clins d’œil inconscients. Vos mots sont des insectes de l'écriture, des fourmis... comme on disait à une époque de l'écriture trop petite " des pattes de mouche". Votre poème est comme une succession de clichés, la pellicule d'un film en noir et blanc au rythme un peu haché, un poème en "pattes de mouche". C'est Dieu qui joue avec les fourmis en jouant avec Samy qui joue, et Dieu c'est vous, et vous c'est qui ? Et qui donc joue avec Dieu ? Vos fourmis m'ont donné le vertige, je dois dire. Mais j'ai adoré Samy, l'inconscience innocente qui cherche un sens. J'ai aimé le refrain: "un pas puis un pas... poids" Bravo pour ce court métrage, ce documentaire. A vous relire bien entendu (même tardivement) |