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Ornicar
9/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Tiens ! Encore un poème sur l'écriture et l'inspiration créatrice. Je me méfie, prends "la chose" avec des pincettes tant l'exercice est redoutable et souvent risqué pour l'auteur.
Ici, les vers très courts, ils font tous 5 pieds, donnent de l'impact aux images qui puisent à différentes sources : la maladie ou la fièvre (peut-être même la rage ?), la métaphore marine et celle de l'alchimiste ("athanor"). Un mot dont je confesse au passage et en toute humilité avoir découvert le sens grâce à cette lecture. Mention spéciale pour les deux derniers vers qui closent le poème sur un bel oxymore : " L'écho du silence est mon parolier". L'exercice est réussi et j'ai bien aimé ce texte concis, ramassé sur lui même. Finalement, son auteur a bien fait de parler (et d'écrire) plutôt que de garder le silence. |
Pouet
16/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
ça fait un peu comme de l'écume de sens sur la coque d'une embarcation restée au port des sirènes, il y a des ressentis en postillons d'ancre sur la page des respirations : un roulis des abysses. Faire fondre des pensées dans le gueuloir capitonné pour en sortir des images sur papier glacé. Se parer de néant à la pleine lumière. J'ai trouvé de la tenue, une ambiance, un fond. |
Provencao
16/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour hichem,
Vous avez choisi un horizon d’exercice par précellence où l'apprentissage de l'écho du silence peut prendre son point de départ, dans le but de penser par soi-même.... Mon préféré : "S'infuse en langage La chair de mes mots Qui n'ont que le sens De leurs métaphores " Au plaisir de vous lire Cordialement |
solinga
31/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Merveilleuse résonance, d'une strophe à l'autre, entre métaphore et athanor (une découverte lexicale pour moi, merci !)
Parfois l'antéposition du verbe m'a mise en difficulté pour entrer dans le rythme, ou la houle du poème. Mais on se prend à lire et relire cette concision adoucie d'embruns divers, à rêver dans votre sillage. |
tentacule_du48
17/8/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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alors bonjour, je suis en train d'écouter du JAZZZ, tout en lisant ton poème, ça fait un effet, en fait ....
ton poème évoque une mélancolie qui rappelle l'atmosphère d’un morceau de Miles Davis à la trompette, en fait la tension et le relâchement se mêlent dans un ballet délicat... Les images de l’épave et de la lave évoquent l’improvisation libre et spontanée d’un John Coltrane, une exploration des émotions brutes et profondes OPAPAPA... ce silence final du poème, comparable au calme après un solo intense, est un hommage au maître du jazz, au maître du silence... dont les moments de calme sont aussi puissants que les explosions musicales... En bref ton texte est une exploration poétique aussi riche et nuancée que les grands solos de jazz... ma première lecture en fait, je viens d'arriver... :) |