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Poésie néo-classique
Hiraeth : Chant des damnés
 Publié le 29/03/25  -  5 commentaires  -  333 caractères  -  143 lectures    Autres textes du même auteur

"Their song was partial, but the harmony
(What could it less when spirits immortal sing?)
Suspended hell…"

John Milton, Paradise Lost


Chant des damnés



Mais il nous vient cet obscur plaisir
Alors qu’espoir et fortune sombrent ;
Une voix monte et veut se ravir
Dans les ténèbres de nos décombres.

Que sont pour elle nos errements ?
Folle elle se rit de toute aurore ;
Alors chantons, désespérément !
Nous sommes morts, mais vibrons encore.


 
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   Donaldo75   
21/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Malgré son format vraiment court, j'ai trouvé ce poème prenant. Evidemment, le dernier vers résonne fort dans ma lecture et je crois qu'il assène en point d'orgue la tonalité de ce que j'ai lu. Toutefois, c'est un tout qui est fluide, presque musical, donnant envie de lire et de relire le poème. Et ça, même si d'aucuns me rétorqueraient que parce que c'est court c'est plus facile à relire, ce n'est pas donné à tous les textes, que ce soit en poésie ou dans tout autre genre littéraire.

Donc, bravo et bravo et rebravo !

   papipoete   
29/3/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Hiraeth
Folle, elle se rit de toute aurore, la mort...et vient rôder là où elle espère faire pleurer ; mais pas de chance Camarde t'es tombée sur un " bon vivant " ! On ressuscite bien des morts au Paradis ; peut-être continuons-nous à paillarder au-delà de l'Enfer ?
NB écrire des km est parfois tentant, lorsque l'inspiration coule à flot ; mais à contrario, vouloir faire court peut être une gageure difficile à maîtriser !
je ne sais si l'auteur écrivit sur mon thème ( ça m'étonnerait ! ) mais c'est vraiment fort concis, complique un peu ma conclusion.
une métrique en 9 pieds, voilà qui n'est pas courant !

   Ramana   
29/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
N'ayant pas lu Milton, et si je me réfère au titre de ce poème, j'y vois une sorte de résilience qui vient défier la fatalité des pires situations vécues, comme une souche qui refait des pousses après l'incendie de la forêt, alors que tout n'est plus que charbon.
Ou alors, dire que toute tragédie nourrit en son seins sa qualité inverse, faisant naitre une émotion insoupçonnée et presque heureuse étonnamment, comme s'il se trouvait paradoxalement, une parcelle d'espoir apportée par le désespoir.
J'accroche un peu à la lecture à cause des "pseudo-hémistiches glissants" 4/5 ou 5/4, mais en relisant plusieurs fois, ça va !

   M-arjolaine   
31/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
De manière générale j'ai tendance à aimer les poèmes courts, et celui ci m'a particulièrement plu !
J'imagine une sorte de grotte post-apocalyptique dans laquelle sont entassés quelques survivants qui joignent leurs voix en chantant même si cela n'a aucun sens, parce que c'est ce qu'il leur reste d'humanité. J'ai beaucoup eu l'image d'une petite flamme absurde et virevoltante dans ce qui serait supposé rester plongé dans l'ombre. J'ai été touchée par l'aspect intemporel (et donc entrant bien en résonance aussi avec une actualité parfois désespérante) de ce poème.

   Malitorne   
2/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Il y a sans doute une relation forte avec les vers de Milton qui pourrait expliquer le sens énigmatique de ce poème. Ce sont eux qui vous ont inspiré j'imagine.
J'apprécie l'ambiance gothique de l'ensemble, la concision du cri. Il n'y a pas un mot plus haut que l'autre, tout se tient parfaitement. Surtout, et c'est ce qui a attiré mon attention, le message fait bizarrement écho à l'actualité.
"Espoir et fortune" sombrent de tous côtés, le monde n'a jamais été aussi noir, lourd de menaces, quelque part nous sommes déjà morts. Avant ce destin funeste, oui, chantons encore, tant qu'on peut.


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