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Poésie néo-classique
Hiraeth : La rose du néant
 Publié le 25/04/23  -  6 commentaires  -  543 caractères  -  185 lectures    Autres textes du même auteur


La rose du néant



La mort te pèse, ô mon amour,
Comme le font les mauvais rêves ;
Le front plissé, tes yeux se lèvent,
Tu veux qu'on vive pour toujours…

Beauté du feu, beauté des cendres.
Je t'aime pour tout ce qui meurt
Et qui s'anime à ta lueur :
La vie est là, pourquoi l'attendre ?

Au diable donc le Paradis,
L'interminable après-midi
Où tout demeure et rien n'arrive !

Nos cœurs plus grands que l'océan
Battent plus fort dans le néant,
Sans le souci d'une autre rive.


 
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   jeanphi   
11/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Thème très justement exploité à mon sens. Lassivité, passivité d'un enfers plein de bonnes intentions. Isolement aussi 'pour vivre heureux vivons cachés', mais l'opulence et l'autosatisfaction procurent des effets limités dans le temps, et l'apathie s'installe au coin de l'âtre.
D'autre part, quelle virtuosité envers l'existence que d'en jouir malgré son aspect dérisoire, le comble de la clairvoyance, le nirvana des retraités.

   Geigei   
18/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Le poème commence par "La mort".

C'est un poème jeune pour le niveau de poésie, mais qui évoque la vieillesse, et même au-delà.
Il s'agit de braver le Paradis. Une proposition indécente, j'imagine.

"La vie est là, pourquoi l'attendre ?" est faible.

"Nos cœurs plus grands que l'océan
Battent plus fort dans le néant," de quel néant parle-t-on ? L'au-delà ?

   Miguel   
25/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'aime la musicalité et le caractère intimiste de ces octosyllabes. Les quelques libertés prises à l'égard des règles du sonnet semblent illustrer le propos : usons librement de la vie. C'est aussi, ne l'oublions pas derrière le contenu philosophique du "carpe idem", un poème d'amour, une invitation au bonheur partagé.
Juste une petite remarque, Hiraeth : le croyant n'attend pas une autre vie, il pense qu'il n'y en a qu'une, éternelle certes, et qu'elle est déjà commencée.
J'aurais formulé un peu différemment le vers 4, qui, avec ce "tu veux", me semble un peu trop directif et catégorique.

   papipoete   
25/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Hiraeth
Tu voudrais attendre mon Amour, la vie éternelle pour que morts tous-deux, plus rien ne nous sépare...mais profitons plutôt du Paradis vivants, maintenant !
NB l'un des deux amants broie du noir, et rêve de l'éternité sans le moindre nuage ; l'autre pragmatique veut mordre dans la vie sur terre, à pleines dents... d'un côté le spleen, de l'autre " tout va bien, ne t-en fais pas ! "
la première strophe avec son 4e vers ( vivre pour toujours par la mort ) est mon passage préféré.
techniquement, vous manquez le " classique ", mais réchappez du " contemporain " avec ces octosyllabes ( vos octosyllabes ici publiés... )

   Provencao   
25/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Hiraeth,


" Nos cœurs plus grands que l'océan
Battent plus fort dans le néant,
Sans le souci d'une autre rive."


J'ai beaucoup aimé ce tercet où se dégagent à la fois vérité et réalité assourdie.

Une beauté en cours, des coeurs plus grands si intelligemment éclairés.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
25/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
De l'allure dans ces vers je trouve, l'affirmation de la force vitale face au néant. L'octosyllabe me paraît un bon choix pour la métrique, vers ramassé, dynamique, qui va à l'essentiel hors de toute emphase.
Mon moment préféré : le huitième vers et l'ensemble du premier tercet. Tout est dit, nettement dit et avec de l'envolée.
Les rimes aussi sont nettes, pas d'une originalité folle mais c'est normal : une plante vivace qui pousse sans s'occuper du reste n'a pas l'originalité en ligne de mire.


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