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Poésie néo-classique
Hiraeth : Ne cassera pas trois pattes à une chatonne
 Publié le 02/02/25  -  10 commentaires  -  740 caractères  -  149 lectures    Autres textes du même auteur


Ne cassera pas trois pattes à une chatonne



.....Je t’aime, ma chatonne.
Est-ce que tu m’aimes aussi ?
Tu sais, j’étais à ta merci
.....Dès ton premier automne.

.....Quand dormant tu frissonnes
Sur les rivages de l’oubli,
Se peut-il qu’un rêve joli
.....T’ait changée en lionne ?

Oh ! rêves-tu parfois de moi ?
Si oui, que suis-je alors pour toi ?
.....Un matou sur deux pattes,

Avec le mobilier inclus ?
Qu’importe au fond, n’y songeons plus ;
.....Je t’aimerais ingrate !


 
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   Lebarde   
18/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un amour de chatonne qui garde le caractère de celles de sa race. Câline à l'occasion, indépendante et ingrate presque tout le temps.
Encore un maitre qui s'est laisser avoir, mais avec un brin d'humour et de résignation semble-t-il.

Un poème léger, sans grande ambition, comme le souligne le titre, qui n'apporte pas grand chose au sujet, mais qui peut faire illusion avec sa forme en sonnet à la versification alerte d'un bel effet alternant hexa et octosyllabes.

Après relecture je me laisse volontiers séduire et par la "chatonne" et par la poésie d'une belle élégance.

En EL

Lebarde à l'humeur féline.

   LenineBosquet   
18/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour, voici donc un petit poème bien mignon ma foi.
L'auteur semble d'emblée ne pas prendre son propre texte très au sérieux et pense qu'il "ne casse pas trois pattes etc ...". Pourtant, la forme est soignée, une sorte de sonnet avec des vers octosyllabiques et hexasyllabiques d'un bel effet.
Peut-être qu'un effort supplémentaire sur les rimes (singulier rimant avec un singulier, pluriel avec un pluriel) m'aurait emporté.
Sur le fond, c'est tout à fait charmant, mais mon avis est biaisé : je coule sous les chats depuis peu.
Merci

   Ornicar   
24/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
C'est sûr ! Avec un titre pareil ("Ne cassera pas trois pattes à une chatonne"), je ne m'attendais pas à lire un texte qui allait subitement "révolutionner" la poèsie sur Oniris. Et pourtant, mine de rien, j'ai bien aimé le portrait, tout en miniature, de cette énigmatique minette à laquelle s'identifie le narrateur passablement "gaga" de son chat.

Deux choses m'ont plu dans ce poème.
- la première, le jeu de questions-réponses à travers ce dialogue imaginaire laissé à l'initiative du "maître". Enfin... Le "maître", c'est beaucoup dire quand on connaît le caractère indépendant de ces félins d'appartements ! Le dernier vers ("je t'aimerais ingrate !") ne dit pas autre chose. Les deux premiers ("Je t'aime, ma chatonne. Est-ce que tu m'aimes aussi ?") érigeant l'animal à la dignité d'une amante, disent la force du lien unissant ces deux-là et résument tout l'esprit du texte.
- la deuxième réside dans ces vers : "... que suis-je alors pour toi ? / Un matou sur deux pattes, / Avec le mobilier inclus ?". D'habitude, les animaux domestiques sont les "victimes", pas toujours consentantes, de l'anthropomorphisme de leurs maîtres qui leur prêtent des sentiments humains. Le changement de perspective opéré ici, original et bienvenu, cerne avec humour et légèreté le caractère de ces boules de poils.

Sans prétention, comme annoncé par le titre, mais tellement reposant et rassurant. Comme un ronflant ronronnement. Et un commentaire sans croquettes pour une minette bien croquée ! Un ! Miaoouuu !

Ornicar, le canard

   Cristale   
2/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Hiraeth,

Un monologue tellement mignon qu'il fait ronronner la lectrice charmée par ce sonnet.
L'écriture est légère comme un petit souffle de chat endormi.

"... que suis-je alors pour toi ?
Un matou sur deux pattes,
Avec le mobilier inclus ?"

L'ailurophile derrière l'écran pense que c'est tout à fait cela !

Merci pour cette douceur.

   Provencao   
2/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Hiraeth,

"Quand dormant tu frissonnes
Sur les rivages de l’oubli,
Se peut-il qu’un rêve joli
.....T’ait changée en lionne ?"

Très bel étonnement, d’avoir été reconnue, agrée et d’entendre craquer en elle ce qui la séparait d'elle-même.
J'ai été sous le charme de ces délicieux et délicats vers.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Dimou   
2/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un poème sur les chats youpi !!!

Hiraeth laissez-moi vous dire que suis client, et, MOI, je suis pas un "ingrat" !

Voici donc un petit commentaire :

Déjà c'est du classique donc la forme est verrouillée parfaite, et équilibrée, comme la "chatonne" sur son rebord de mur, et la mise en page me laisse un effet de griffure non ? C'est fait exprès ?

Un poème d'artiste amoureux des chats, ces sales bestioles <3

Qui je suis sûr rêvent, et rêvent de leurs prochaines aventures !

Tout est dit dans le poème, quant au "mobilier" j'espère que vous ne regrettez pas trop votre canapé en cuir ??

J'hésite avec "abouti" mais je suis conquis donc je fais claquer ma meilleure notation pour le plaisir que j'ai eu à lire cette pièce

RronronRonRrOnron...

Bon dimanche Hiraeth

   papipoete   
2/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Hiraeth
Dès ton premier Automne, je suis tombé sous ton charme, jolie chatonne.
Lorsque tu me suis de ton regard perçant, est-ce pour moi ou bien les croquettes que je te promets ?
Mais quand tu dors dis-moi, suis-je dans tes rêves ? en homme ou matou à deux pattes ?
NB un poète qui n'aime pas les chats qu'à moitié, et nous le conte joliment !
et façon musique sur une partition, votre sonnet-minet-poème nous joue de charmants instants.
le premier tercet me rappelle, ce que j'écrivis sur ma petite chienne Maddy, morte voici plus d'un mois
" dis Maddy, que me dirais-tu, si tu pouvais parler ? "
comme dans la salle d'attente du vétérinaire, lors de notre ultime visite :
ne me disais-tu point ?
" dis papa, j'ai peur... on s'en va ? ... "

   Boutet   
2/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Dommage, je trouve le dernier tercet vraiment prosaïque à coté du début du sonnet. J'aurais aimé une fin plus enlevée que ce mobilier inclus. Une ponctuation aléatoire gêne également la lecture . Le début était vraiment intéressant.

   Francois   
2/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ce poème, mélange original d'octosyllabes et d'hexasyllabes, est agréable à lire, plein de légèreté, d'humour et de douceur...
On sent beaucoup de sincérité et de tendresse dans ce délicat sonnet.

Minuscule bémol : la rime un peu facile "moi/toi"

Et peut-être un autre titre, moins long ?

   baldr   
2/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Voilà un matou humble qui s'est laissé avoir par une tigresse ! Pourtant, il a le romantisme et l'honnêteté d'avouer la permanence de son amour. L'écriture est toute simple ; la seule versification vient la complexifier considérablement mais... justement, peut-être que la versification est la seule complexité de cette écriture et de ce propos qui optent pour le simplisme.

Simplisme... est-ce bien un style ? Un ton ? Un choix ? Je me pose la question. Le poème ferait plus d'effet s'il était un extrait d'un texte plus long et plus complexe. Difficile de dire, pour répondre à la question d'Oniris, si l'écriture est "aboutie".

"Ton premier automne" se comprend mais n'est pas très clair, à mes yeux. C'est l'époque où ils se sont connus peut-être.


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