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Dian
26/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C'est un poème quasi parfait, même ne respectant pas la prosodie classique. Le discours est de marbre, on songe à de grands poètes. L'évocation atteint une beauté sereine que renforce le pouvoir de l'allégorie (le coffre et la clé).
Un bémol : le "chut" du vers 3 du tercet 2, est-ce l'onomatopée "chut" ou bien le verbe choir au passé simple (il chut) ? Dans ce dernier cas, avec quoi s'accorde-t-il ? Si c'est l'onomatopée ("chut"), je ne vois pas bien son utilité à cet endroit. |
GiL
8/12/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
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Quel dommage ! À peine rentré dans ce poème, j’accroche sur un vers qui casse la fascination où le récit me plonge. Puis sur un deuxième. Puis sur un troisième. À quel point j’accroche ? Un peu au premier hémistiche du v4 qui me paraît assez mal venu… Un peu plus dans le deuxième hémistiche du v5, où le « plus » sent très fort la cheville : dommage, car je vois au moins deux façons d’améliorer la rédaction. Enfin beaucoup au v11 qui présente manifestement un bug, voire plus ! À la fois grammatical et sémantique.
Hormis ces trois trébuchements, je suis sous le charme. Je ne comprends pas tout – loin de là ! – mais ça ne me gêne pas. Je suis pris par le sentiment d’urgence qui se dégage des vers, du rythme, du style. Mais, urgence de quoi ? D’agir ? De croire ? De comprendre ? Peu importe, c’est pressant, c’est prenant, c’est magique ! Comme la neige. La chute est belle. Merci. GiL en EL Édit : À la relecture, après parution du poème, j'en comprends beaucoup mieux le sens spirituel, ce qui me fait revenir sur mes deux premiers "trébuchements" : je perçois bien l'image du vers 4, c'est le terme "absolu" qui me chagrine, plus pour des raisons de fluidité du vers que pour sa signification (peut-être : dogmatique ?) ; le "plus" qui m'a interpellé n'est pas celui du vers 5, mais celui du vers 6 (au temps pour moi !) mais je maintiens ma position. Quant au vers 11, il me fait toujours la même impression :( ...et j'aime toujours beaucoup, sinon encore plus ! |
papipoete
8/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Hiraeth
j'ai voulu ressentir qui j'étais ; alors je fis table rase de tout, pour qu'il ne reste que la nature et moi. NB j'ai du mal à saisir le sens de cette malle, où le héros fourre tout, je dois l'avouer ! dès le début, votre rédaction me surprend : - il commence à neiger, je la vois disparaitre ( fond-elle à vue d'oeil ? ) le premier tercet pourtant, me parait lumineux avec - cet angélique cortège, flocons dans les airs comme de saints appâts la forme du sonnet, n'est pas tout-à-fait conforme, au niveau des quatrains ( ABBA/ABBA ) dommage pour moi, de ne pas saisir le sens du texte, car celui-ci coule fort tranquille. |
Provencao
8/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Hiraeth,
"J’ai mis mes idées dans un coffre. Et mes désirs, mes souvenirs. Jeté la clé par la fenêtre. Il commence à neiger, je la vois disparaître, tel le doigt absolu d’un auguste martyr." Mon quatrain préféré où je me suis sentie noyée dans ce vague a à l'âme tout en saisissant la divergence qui l'en sépare. Vous répétez le mot "coffre"....-faut-il n'être plus rien, pour percevoir et appréhender le poème ? Je répondrais oui, au moins un peu, immanquablement. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Marite
10/12/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Pour apprécier pleinement ce poème, je n'ai pris que les trois premiers vers des deux quatrains, leurs derniers vers ne m'apparaissaient pas nécessaires. Dans le dernier tercet la répétition de "pour" m'a aussi gênée à la lecture, " Et pouvoir chuchoter un jour comme la neige." m'est apparu plus fluide à la lecture.
A part ces réserves l'image du coffre empli des désirs et souvenirs puis de la clé recouverte par la neige est séduisante. |