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Poésie contemporaine
Hiraeth : Ode à une chatonne [Sélection GL]
 Publié le 21/07/24  -  9 commentaires  -  655 caractères  -  124 lectures    Autres textes du même auteur

Une nuit fraîche de printemps.


Ode à une chatonne [Sélection GL]



Chatonne, allons voir si dehors
Le monde entier t'effraie encor,
Tandis que mon regard caresse,
À défaut de mes doigts snobés,
Tes doux poils noirs tout imbibés
De tiédeur et de paresse.

Là ! Regarde comme aujourd'hui
Tu domestiques cette nuit !
Te voilà hanter le feuillage,
À tâtons de chaton gainé,
Éternellement étonné,
Malgré du temps l'obscur passage…

Cueille, chatonne, tes beaux jours,
Sans peur va faire quelques tours,
Mène à ton rythme ton enquête ;
Mais ne tarde pas loin de nous,
Tu manques tant à nos genoux,
Et si vite je m'inquiète !


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Polza   
9/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Je n’ai pu m’empêcher de penser à Raimu et à Pagnol (et à Giono, il ne faudrait pas l’oublier !), à « La femme du boulanger » et surtout à la fabuleuse scène de la Pomponnette.

« Et si vite je m’inquiète ! » « Et le pauvre Pompon, dis, qui s’est fait un mauvais sang d’encre pendant ces trois jours ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins… »

Le clin d’œil à Pierre de Ronsard m’a fait sourire dans ce contexte, c’est bien trouvé., d’ailleurs votre poème est en octosyllabes tout comme Mignonne allons voir si la rose.

« Tandis que mon regard caresse, » le double sens de caresser « toucher/regarder » est malin et approprié.


J’ai trouvé votre poème frais et enjoué, vif et joueur comme peuvent l’être les chats.

J’ai bien aimé cette ode à une chatonne.

Polza en EL

   Robot   
9/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Pleine de tendresse et de poésie une ode sympathique à une féline .

   Lebarde   
10/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
A la manière de Ronsard, pourquoi pas? mais le modèle est tellement illustre et le poème plagié, "Mignonne allons voir..."bien difficile à égaler!
"Ode à une chatonne", pleine de bonnes intentions, peine à rivaliser. Il est plaisant à lire mais le propos présente certaines lourdeurs qui nuisent à la poésie.
Enfin là je donne mon ressenti.

Sur la forme, les octosyllabes seraient presque parfaits sans les rimes fautives "dehors/encor" ou "aujourd'hui/nuit" et les diérèses à vérifier sur "tiédeur"(?) et "inquiète" que Littré semble accepter.

Mais l'auteur(e) le sait puisque le poème est présenté en néo.

Une appréciation mitigée de ma part, donc.

En EL

Lebarde

   Geigei   
11/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
"À tâtons de chaton gainé,"
C'est une provocation !

Ce texte est totalement conforme à ce que l'on sait des chats : la douceur, l'équilibre, l'indépendance.

La chatonne vous remerciera en ronronnant sur vos genoux.

   embellie   
13/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Très jolie, cette ode à une petite chatte. Je trouve sympathique la manière dont l’auteur s’adresse directement à son animal, avec la certitude d’être compris, ce que chacun de nous fait, je pense, avec ses animaux familiers. Très juste le fait que les chats, individualistes et un tantinet cabochards, ne se laissent pas toujours caresser : « tandis que mon regard caresse, à défaut de mes doigts snobés ». Exact aussi qu’ils aiment aller vadrouiller la nuit, nous causant, à tort, quelques inquiétudes, « tu domestiques cette nuit ». Les derniers vers résument bien la tendresse que l’humain a pour son animal de compagnie « tu manques tant à nos genoux ». Ce poème, qui pourrait être signé Colette, tant cette grande écrivaine aimait les chats et a si bien su les décrire, va plaire à tous ceux qui en ont chez eux car il est empreint d’empathie et de tendresse. Merci pour ce plaisir de lecture.

   Provencao   
21/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Hiraeth,


""Là ! Regarde comme aujourd'hui
Tu domestiques cette nuit !
Te voilà hanter le feuillage,
À tâtons de chaton gainé,
Éternellement étonné,
Malgré du temps l'obscur passage..."

J'ai beaucoup aimé ce passage qui nous ouvre ces portes à aller voir au delà de l'ode ...

Belle sympathique et délicate affection.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

prisme et non pas simplement pour son humour et son ironie piquant

   Cristale   
21/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
Bonjour Hiraeth,

Un bel exercice de parodie que voilà !

Amusant à composer il n'est pas toujours aisé d'approcher sans plagier l'oeuvre d'un grand poète, mais ici le propos est agréablement chanté.

Les rimes auraient mérité de meilleurs accords respectant les règles de versification. D'où ma notation concernant la forme.

Le poème ne manque pas de charme et laisse imaginer la féline créature ronronner sur les genoux du poète.

   papipoete   
21/7/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Hiraeth
décidément ces temps-ci, le chat est mis à l'honneur, et on se demande si Chatonne n'est pas en fait la compagne du héros, plutôt queson simple animal de compagnie ?
et comme la cigarette peut manquer à ces doigts habitués, " Miss à poils " devra revenir bien vite de son escapade nocturne, avant que son maître ne vînt à déprimer...
NB et telle " maîtresse " abusive à l'insu de son plein gré, la Belle en profite, vient comme l'oxygène de la vie, indispensable.
la dernière strophe a ma préférence, avec ce clin d'oeil au petit enfant (- va, mais ne tarde pas trop, on serait en souci ! )
bémol au 12e vers, avec cette inversion à faire grincer les pupilles ( malgré du temps l'obscur passage )
et dans le dernier quatrain... le NOUS alors que le récit semblait ne concerner que le JE
techniquement, le 6e vers fainéant oublie son 8e pied ( tié/deur ne semble pas se dire en diérèse... contrairement à In/qui/ète )

   Graoully   
27/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Encore un poème sur les chats. Hiraeth allonge la liste des hommages rendus aux félidés, que Baudelaire, qui les célébra, maltraitait et brutalisait - malgré la légende. Quel c***, ce Baudelaire, décidément.

Hiraeth, lui, les aime tendrement et s'inquiète de leur bonne ou mauvaise fortune nocturne dans un petit texte sympathique et bien fait.

"Te voilà hanter le feuillage" : le poète est-il lecteur attentif de Mallarmé ou de son disciple Valéry, friands de ce genre de tournures délicieusement désuètes ?

G.


PS Tout de même, ne laissez pas votre chat s’enfuir hors de votre jardin : je les adore, les chats, mais j'adore tout autant les petits passereaux - dont les populations baissent drastiquement - que nos chats détruisent par milliers chaque année...


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