|
|
Ornicar
8/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
J'aime beaucoup cette emphase, cette théâtralité dans le ton qui colle parfaitement à son sujet.
Dès le premier vers, on se trouve embarqué par cette déclaration d'amour au Théâtre, ces exhortations faites à l'acteur, de nous faire vibrer, sortir de nous-mêmes, de notre carapace, de décupler, fut-ce par procuration, l'intensité de nos vies parfois étroites. Au moins le temps d'une représentation. Il y a de l'extravagance dans le ton. Il suffit de clamer ce texte à voix haute pour s'en convaincre. "Classique" assurément, dans l'inspiration. Chaque strophe développe une idée intéressante et l'émotion surgit des nombreuses images à base d'oxymore : " battre les cœurs aux grands rythmes des morts", "du sang neuf dans nos vieilles artères", "bel éphémère ailé d'éternité", "masques du mensonge et de la vérité". Très, très beau poème. |
ALDO
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour
Bien sûr la chose, dans son ensemble, est outrée. Mais ces quelques mots : "Ô sans-visage ! Ô tout-visage ! Ô Corps (...) fait battre les cœurs aux grands rythmes des morts !" semblent venir de si loin, comme d'un souffle de toujours, que pour moi c'est un très grand bravo ! |
Zeste
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
D'une vie à l'autre; lui d'une mise en scène, dans le cercle de lumière, acteur du corps et de la voix, moi dans la pénombre sur un siège des sensations, et le silence des rangs. Le temps d'un regard, d'une vie à l'autre...
Superbe!!! |
Boutet
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Un beau poème sur les acteurs ou les non-acteurs finalement puisque tout le monde use peu ou prou
du rôle de composition. Très bien exprimé. |
Ramana
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce monde est donc un grand théâtre où chacun de nous joue un rôle, celui qui nous est imposé par les circonstances qui nous entourent. Devenir soi-même, n'est-ce pas enfin comprendre ce fait, et connaître celui qui se cache de ce qu'il est derrière son propre masque ?
Ce sonnet relève d'une grande maîtrise, même si les deux quatrains ne sont pas conformes aux abba, abba habituellement prescrits. Il nous emporte dans son exaltation pour un très bon moment de lecture. |
Cristale
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce seul beau vers me suffit :
"Les masques du mensonge et de la vérité !" Il résume à lui seul tout le poème et répond aux exigences du vers médaillon d'un sonnet. Bonjour Hiraeth. Je vous confirme que j'aime beaucoup la rythmique de ces vers qui accompagne le chant lyrique théâtralisé parfaitement en osmose avec le sujet du poème et la noblesse du sonnet en alexandrins. J'adore l'enjambement v1 à 2 ! Je suis jalouse de votre plume :) Le beau langage n'est donc pas en voie de disparition. Merci Hiraeth. |
Pouet
14/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Slt,
Est-il aussi question du cyclope dont la vision parcellaire donc forcément vraie nous ramène à nos habits et à notre nudité de l'être ? J'aime parfois à écouter Le clown https://youtu.be/k1niwMJLFP4?si=QoCtewG4-b5iNeqP , ces professions de la lumière qui nous obligent. Le mascara du quotidien en vente libre que ne peut se payer que le mouvant, l'actif, le tribulateur , le danseur de pointes devant l'abîme. L'Art nous montre, nous dévoile à nous-mêmes, mais nous ne voulons voir. Alors nous prenons, tout ce que nous savons faire, prendre, nous prenons avec nos cils collés par l'existence, nos consciences incomplètes. Heureusement nous pouvons nous raconter la vie, sinon ce ne serait pas tenable. Sinon ce ne serait pas la vie. |
Francois
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Voici un sonnet bien "exclamatif" ! (9 points d'exclamation).
Je ne raffole pas du premier vers et de son triple Ô, même si l'enjambement avec le vers 2 est une belle trouvaille. Le côté "théâtral" du poème convient très bien à son sujet. Ecriture très maîtrisée, bravo ! Le dernier tercet est remarquable : "Comme un bel éphémère ailé d'éternité, Car j'ai vu se mêler sur ta double personne Les masques du mensonge et de la vérité !" |