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Poésie en prose
Hirondelle : Éveil des sens
 Publié le 04/06/22  -  7 commentaires  -  1552 caractères  -  145 lectures    Autres textes du même auteur

Une respiration, une inspiration, pure création de l'écriture instantanée, installée dans le jardin, nourrie par les rayons du soleil, un élan de l'éveil des sens…


Éveil des sens



Hume ce parfum… Prends une grande respiration, emplis-toi les poumons de cet air pur… Souffle, doucement… Souffle, doucement. Écoute. Écoute le chant des oiseaux, religieusement. Tu la reconnais ? La mésange bleue. Son chant si mélodieux. Et le troglodyte mignon, tu l'entends ? Qu'est-ce qu'il raconte, perché sur une basse branche de ce tas de bois ? Attends ! Sens ! Sens l'air frais de ce vent arrivant de contrées lointaines, effleurant ta peau, telle une caresse éphémère de l'être tant désiré… Ressens la chaleur intense des rayons du soleil, traversant l'espace – l'espace-temps ? – narguant tout le reste, jusqu'à atteindre chaque minuscule cellule de ta peau nue que tu lui offres… Regarde ta peau reluisante, imprégnée de lumière, de cet astre si lointain, et pourtant… Il t'attend. Tu l'entends ? Ferme les yeux, ouvre tes oreilles, écoute. L'eau. L'eau qui ruisselle, au fond du jardin. L'eau qui, de son voyage, traverse les paysages, partant des sommets, reliant les limbes de l'océan, où peut-être serait-ce l'inverse ? Qui sait ? Dans quel sens allons-nous ? « Je vais de l'avant », dit-on, ne serait-ce pas un retour en arrière ? L'éveil des sens au sein de cette nature environnante, au sein de ton jardin, qu'est-ce ? Un ruissellement de nos âmes fondant en ce monde, pénétrant pleinement cet espace… Croissant… Ne t'arrête pas, laisse ton corps papillonner à travers ces inflorescences aux multiples couleurs… Tu vis, tu respires, tu danses sous le soleil, laisse ton corps nu s'exalter dans toute sa démence, dans toute sa beauté.


 
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   Vilmon   
25/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Je ne sais pas. Écriture instantanée = écrire au moment même ? Est-ce comme les SMS, on veut immédiatement, sans attendre ? Une poésie ou une réflexion, ou encore une rétrospection ?
Beaucoup de "..." On part d'une concentration de ce que perçoivent nos sens (qu'on veut attribuer à un éveil), on se requestionne sur la direction de la vie et on termine par une danse cabale à frétiller de vie sous le soleil. Ainsi on part de sérénité à démence en quelques respirations. À mon avis, un éveil des sens devrait être l'acquis d'un niveau supérieur de conscience, passer au-delà de la simple sensation de l'odorat, de l'ouïe et du toucher. Ici, je ne perçoit que le message de prendre le temps d'apprécier ce qui nous entoure, de prendre une pause pour se recentrer.

   Donaldo75   
26/5/2022
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer mais tout ceci me rappelle ma dernière thalasso en Normandie. La poésie ne m’a pas semblé flagrante et j’ai trouvé les images aussi enivrantes que de l’eau de Seltz du genre des clichés en-veux-tu en voilà et pas de rythme. Certes, la poésie en prose n’est pas un genre facile mais là il ne reste que la prose. Quand je lis l’exergue, je comprends mieux le texte, sur la base de son titre, de son mode d’écriture – instantanée, comme le café dans le cas présent, voire décaféiné mais ici dépoétisé – et du contexte dans lequel il a été écrit. Ce n’est pas parce que je comprends le pourquoi du comment que le résultat me plait. Pour moi, je suis encore assis dans mon fauteuil de thalasso à entendre ce type de phrases dans mes écouteurs et en espérant que ça ne dure pas plus longtemps que prévu.

   Anonyme   
4/6/2022
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Que penser ? Rien hormis à quel moment a-t-on affaire à de la poésie ? Je veux dire à un texte travaillé qui se voudrait poétique ? Là, ça pourrait être le conseil d'un père à son fils lorsqu'ils se retrouvent ensemble en montagne ou au milieu d'une forêt, ou bien une mamie qui explique la magie de son jardin à sa petite-fille chérie. Pas davantage. J'ai lu des des livrets de musique de relaxation chez Nature & Découverte bien plus palpitant.

Anna

   papipoete   
4/6/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Hirondelle
Etant devenu un As de la prose ( aïe, j'ai mal aux chevilles ! ) je m'en viens faire un tour dans votre jardin, où se passent de drôles de choses... mais avant de m'arrêter sur l'éveil des sens de l'héroïne, je regarde et écoute les oiseaux, et me confondant à leurs ailes, je m'approche de Vous tel cet être aimé tant désiré...
NB personnellement, en tant que pro de prose ( aïe mes pieds ), je me promène avec grand plaisir, au milieu des couleurs et leurs senteurs...
La belle alanguie se pose bien des questions du genre " est-ce bien raisonnable ? " Que oui ! il n'y a pas de mal à se faire du bien...
Se demander : comment ; que pourrais-je inventer ; ne fais-je pas marche arrière ? tout cela dans le but de vivre et profiter de la beauté de la vie... alors que d'autres se décarcassent " comment, que faire, qu'inventer pour torturer, tuer mon prochain ? "
Vos lignes font quelque peu surannées, comme les dialogues de la Marquise des Anges, mais ça me plaît !
Un bémol quant aux sonorités, où le " an " est omniprésent au risque de faire " gnan/gnan "

   StephTask   
4/6/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Si l’esprit du texte a quelque chose de poétique, il manque de poésie dans sa construction. Il est trop descriptif, il ne suggère pas assez. Tout est mis sur la table et le lecteur doit se débrouiller avec ça.
On pourrait y voir aussi quelque chose d’initiatique, mais il aurait fallu que ce texte tende vers le conte poétique. A mes yeux, il s’agit plus d’une sorte de description / mode d’emploi assez terre à terre que d’un chemin menant vers un octuple sentier.
Merci tout de même pour ce partage qui interpelle et éveille les sens ;-)

   Polza   
5/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Hirondelle,

J’ai eu un peu de mal à ressentir l’élan poétique de votre texte, j’ai plutôt eu l’étrange impression d’écouter une app de sophrologie téléchargée depuis mon mobile tentant de me rassurer après une énième crise d’angoisse, ou bien d’assister à une séance d’hypnose introspective.

J’ai trouvé l’ensemble assez redondant pour un texte aussi court.
Néanmoins, si je n’ai pas pleinement ressenti l’éveil des sens, je dis tout de même bien ne serait-ce que pour « Tu vis, tu danses sous le soleil, laisse ton corps nu s’exalter dans toute sa démence, dans toute sa beauté. » qui conclut de fort belle manière ce poème et relève le tout je trouve.

Et puis bien malgré vous, vous m’avez donné envie de relire Siddhartha de Hermann Hesse afin d’essayer de trouver l’éveil à mon tour, mais ça, ce n’est pas une mince affaire !

   Davide   
6/6/2022
Bonjour Hirondelle,

« Écriture instantanée », nous dit l’exergue, je dirai plutôt « écriture automatique », c’est le terme généralement employé pour définir un type d’écriture créative ne faisant pas intervenir la pensée.

Si je doute de l’intérêt poétique d’une prose comme celle-ci, c’est parce que j’y vois tout autre chose : une méditation, une prière ou un mantra. Car si la poésie a vocation à retranscrire l’inexprimable – et c’est ce que je crois, entre autres – je trouve dommage que cet écrit bien prolixe s’en tienne à une accumulation d’éléments descriptifs sans surprise entrecoupés d’exhortations (« Prends », « Souffle », « Écoute », « Ne t’arrête pas », « Laisse » etc.).

En effet, rapporter une expérience d’éveil des sens « installée dans le jardin [et] nourrie par les rayons du soleil » ne suffit pas, hélas, à faire ressentir quelque chose au lecteur que je suis. Un partage plus aéré, plus épuré, à la première personne (« je ») m’aurait peut-être permis d’être en empathie, voire en symbiose, avec la narratrice et son expérience sensorielle. Mais là, malgré mon attrait pour le sujet, je regrette, je suis resté « poétiquement » insensible à cette écriture – peut-être trop – instantanée.


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