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izabouille
21/9/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est très émouvant... J'ai vraiment bien aimé. La répétition des "ciel noir, ciel blanc" n'est pas dérangeante, au contraire, on dirait des paliers de décompression entre les scènes un peu lourdes émotionnellement. Le tutoiement est délicat, c'est vraiment bien écrit.
J'ai bien aimé "le langage des cygnes", cette référence constante aux oiseaux. Bravo et merci pour le partage. |
Gemini
27/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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La catégorie sera sans doute revue.
Je trouve le titre de style journalistique. Un peu à sensation. Il fait trop choc comparé à la poésie du texte. C’est sans doute voulu, mais je ne pense pas que c‘était utile. Point de vue personnel. On a ici un beau texte sur un sujet grave. Les mots sont simples, bien posés : il y a cette métaphore filée des oiseaux de tout poil, il y a les champs, le ciel en refrain qui suggère une rengaine lancinante, les enfants, et il y a, je trouve, cette mise en opposition permanente du terrestre et du céleste où l’on voit que tout ce qui se passe sur terre (dans les champs) se traduit dans des cieux aux tons changeants, brun, gris, noir, blanc selon l’ambiance, et avec des oiseaux gais, doux, mauvais ou sinistres selon les situations (bon choix d'oiseaux). Le récit direct : dans un rectorat mort, un niais dans un bureau…. Tu parlas aux parents… est habilement inséré dans la pâte poétique. Je trouve dans le final comme un symbolisme religieux avec cette idée d’ange monté au ciel, salué par les siens. Pour finir, je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’une histoire réelle, car le texte aurait été tout aussi prenant si l’enfant n’avait été infirme. En tout cas, j’aurais été tout autant ému s’il ne l’avait pas été. Poignant. |
Anonyme
11/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Je trouve ce poème très beau et très émouvant. Il évoque avec pudeur et sensibilité un drame familial, la disparation (volontaire) d'un enfant atteint d'un handicap...
L'auteur use habilement des répétitions, comme un refrain , avec les mots "ciel", "enfant", des couleurs pauvres (noir, blanc, gris). La dernière strophe est magnifique. Peut-être faudrait-il un autre titre, plus poétique, "Oiseau de Passage", par exemple ? Bravo encore. |
Vincent
11/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour
exceptionnel, votre poème cette répétition comme un jeu d'enfant à l'horizon du drame c'est le poème le plus beau de toutes mes lectures ça musique nous reste et son petit cœur s'éteint et qu'elle mise en scène de la douleur de ce petit être handicapé les images sont magnifiques il existe et il meurt tout est là bravo |
plumette
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé ce texte à la fois direct, poignant et et pudique;
la référence aux oiseaux , la coloration des ailes et du ciel qui vont du noir au blanc en passant par le gris donnent à ce poème une ambiance particulière qui n'est pas morbide malgré son sujet. je regrette simplement le titre et la désignation "autiste"à la fin du poème dans " Ainsi s'en va l'autiste, triste sansonnet ". J'aurais du mal à vous dire ce qui m'a gênée, ce terme est un diagnostic , il enferme et réduit cet enfant souffrant à sa maladie. C'est très subjectif! et n'entame en rien la délicatesse de ce texte fort. Plumette |
papipoete
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour HubertCloslus
Un angelot s'est envolé ... après avoir brisé ses ailes, après qu'on lui brisa le coeur ! Aujourd'hui, ce sont ces parents qui sont " morts " de peine, et se demandent pourquoi ils ne comprirent pas le mal-être de leur enfant ! NB je sors de chez un ami souffrant du syndrome de " Little ", qui ne connut rien de la joie de vivre d'être enfant, et connut même le placement en centre spécialisé pour déficients mentaux ; heureusement, quelqu'un se rendit compte de son intellect extraordinaire et il put rejoindre l'école " normale ", et briller, briller jusqu'à maintenant ...Il fut lui aussi un " ange " de 11 ans, mais c'est plus tard qu'il songea à brûler ses ailes, quand il vit que nulle ne " brûlait " pour lui . Aujourd'hui il vit, mais il faut lui sourire ... Votre récit est bien sûr poignant, et ne peut que susciter de la tendresse ; J'aime bien les stances entre strophes, qui soulignent la couleur du ciel qui colorait l'intérieur du petit ; Mon bémol va aux oiseaux de mauvais augure, qu'on clouait à l'entrée des granges , corbeaux et freux ces maudits pour l'éternité, comme le sont les serpents ! ( je connais un onirien qui écrivit un fameux poème sur cet animal honnis et pourtant ... ) |
Castelmore
12/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Modéré : commentaire trop peu argumenté.
J'avais écrit Que dire ? Bravo Commentaire modéré donc ... J'argumente Le titre journalistique.... pour attirer le chaland ? NON Pour montrer ce monde tel qu'il est ... l'information froide ... qui s'oppose à l'horreur des situations... illustrées de façon subtile dans un texte léger, plein d'allégories de métaphores, avec une sorte de refrain enfantin...en rapport avec l'âge de ce gamin... Ah oui ce sujet ! J'entends les pleureuses... quoi se servir d'un malheur larmoyant pour s'attirer facilement les louanges... Victor Hugo a fait mieux avec la mort de sa fille oui et ... où est Victor Hugo sur ce site? Est il interdit de dire avec des mots tendres un drame horrible parce que l'émotion empêcherait l'esprit des lecteurs d'être vigilants ? Non je ne crois pas ... et quand bien même ... l'émotion n'est elle pas l'un des plaisirs à lire un poème Pas un mot de trop Pas un mot à rajouter Pas un soupir à rallonger ou atténuer Dans un premier élan j'avais noté bien+.... je corrige |
Mokhtar
11/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très touchant et très intelligent poème, tout en survol, qui dit tout.
Le destin du petit être n'était que de passer rapidement... Destin...faut voir. A-t-il eu toutes ses chances ? Un ange passe. |
Louison
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le titre m'a un peu bloquée, trop cru et j'ai failli ne pas lire, puis, j'ai plongé dans le texte, et ce parallèle constant avec les oiseaux m'a séduite.
Autiste ou pas, le problème de la difficulté de la communication est pointé, la différence de ce petit vanneau moqué est bien décrit. Un joli texte que j'ai apprécié. |
Anonyme
11/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai trouvé un peu dommage que le titre soit trop explicite ; il nous previent du dénouement.
Mais la lecture nous offre un texte émouvant, sans pathos, avec cet enfant qui semble évoluer au milieu du monde des oiseaux. " Ciel gris ciel blanc " je crois comprendre, qu'au moyen de ces mots répétés, l'auteur a voulu mettre l'accent sur l'écholalie, spécifique aux enfants autistes. Des images fortes comme " Au pied d’un escalier, tu as tué tes parents." " ils voulaient qu’on t’enseigne À devenir comme eux : normal et même pire ". J'ai beaucoup apprécié ce texte. |
Anonyme
11/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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Jouer sur la sensibilité du lecteur... Oui, pourquoi pas...
Il reste que je trouve ce texte mal écrit. Mais au vu des éloges, que j'ai pu constater, je dois être "à côté de la plaque", encore une fois. Ou alors, la compassion du lecteur s'égare, et décèle quelque talent à ceux dont le registre est "sortez vos mouchoirs". |
Hiraeth
11/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne bouderai pas mon plaisir, j'ai beaucoup aimé cette lecture.
J'aurais changé quelques mots ça et là essentiellement pour des questions de rythme, notamment quand l'alexandrin est un peu malmené, mais le texte fonctionne bien dans l'ensemble. J'aime beaucoup l'alternance des mètres, mais je trouve plus euphonique de faire alterner des vers pairs avec des vers pairs, ou des vers impairs avec des vers impairs, comme dans le premier refrain que je trouve fort réussi : "Ciel gris ciel blanc / Ô les songes d'enfant" (4/6). Pour cette raison j'aime moins le refrain suivant : "Ciel gris ciel blanc / Avec tes songes d'enfant" (4/7) ; que diriez-vous de remplacer "Avec" par "Et" ? Pour gagner en légèreté et, je trouve, en musicalité. Je soulignerai aussi la puissance de certains parallélismes : "Tu n'étais pas un homme / Tu n'étais qu'un oiseau" ou encore "Tu parlas aux parents, tu voulus le leur dire". J'aime aussi beaucoup le "Au pied d'un escalier, tu as tué tes parents" MAIS contrairement au deux autres vers de la strophe ce n'est pas un alexandrin et ça m'a gêné dans ma lecture : je vous propose donc de passer au passé simple : "Au pied d'un escalier, tu TUAS tes parents". Ceci étant dit, mes félicitations encore. |
JcJaZz
12/10/2018
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L’omniprésence des oiseaux de "mauvais augure" avec cette répétition lancinante des couleurs blanc, gris, noir pour enfin terminer sur le rossignol : le chant, les couleurs, le printemps, le renouveau
Le vocabulaire dépouillé sans ambages et les tournures de phrases franches, directes et courtes souvent Les images et allégories subtiles, empruntes de beaucoup de douceur, de pudeur et de retenue Tout concours au respect de cet enfant, à partager ce deuil sans excès de lamentations et de pleurnicherie. Non un deuil sobre, profond et sincère De la grande poésie Merci |
Pouet
13/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Très sensibilisé au sujet, travaillant avec des enfants souffrant de troubles du spectre autistique depuis de nombreuses années, j'ai lu avec grand intérêt ce poème. J'ai globalement apprécié même si j'ai trouvé le texte quelque peu emphatique par endroits. La métaphore de l'oiseau malgré son côté un peu éculé semble toutefois bien coller au thème. En vous lisant, j'ai l'impression que cet enfant s'est retrouvé "tout seul" en milieu ordinaire ce qui n'est pas le plus courant mais ce qui arrive tout de même aujourd'hui encore, les places en ULIS collège ne suffisant pas toujours à accueillir l'enfant "différent". La France a de grands progrès à faire en ce domaine, l'autisme n'étant pas pris en compte comme il le devrait, l'Education Nationale n'étant pas au niveau en matière de professionnels formés et devant souvent palier au déficit des IME et de leur liste d'attente de plusieurs années. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet. Au final un poème touchant bien sûr, triste, empli de désespoir, d'absence d'écoute, de considération. La poésie sert aussi à cela, à dire, à gueuler, à pleurer. |
Eki
14/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème touchant, sensible...
Entre la cage et le ciel, l'enfermement d'un monde et la liberté, vos mots sur les maux sont au bon endroit. Vous avez avec émotion libéré les cris silencieux de l'autisme. Cet handicap TSA est mieux reconnu, identifié depuis une vingtaine d'années. Bien avant, on considérait les enfants qui en étaient atteints comme des schizophrènes...C'était la double peine ! Eki |
Quidonc
15/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Le titre est parfois le plus difficile à trouver. Il ne faut pas être trop explicite mais suffisamment évocateur pour intrigué le lecteur et le conforter dans la conclusion du poème. Ici on est dans le direct et le titre révèle tout avant la lecture. Ce texte n'est pourtant pas dénué d’intérêt. Les images sont justes et le parallélisme des oiseaux est une belle trouvaille. Merci de ce partage |