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Poésie contemporaine
IAPAH : Le voyage des lèvres
 Publié le 25/02/15  -  7 commentaires  -  853 caractères  -  336 lectures    Autres textes du même auteur

Douze syllabes et seize vers.


Le voyage des lèvres



La fleur que j'ai croquée n'a pas le goût de mer
D'où le sel blanc nomade, à des bateaux de pluie,
Siffle la mélodie et conte l'éphémère
Sur des vers de sirène aux mille et une nuits.

La fleur que j'ai croquée n'embrase pas les trains,
Les couchettes se muent, sous les pas d'une idylle,
En objets inutiles et ne tremblent qu'au vin
Des moissons de Vénus et des eaux de l'Avril.

La fleur que j'ai croquée ne peint pas les ruisseaux
Ni l'or ni les forêts, ni moi-même d'ailleurs,
Ne cueille pas Éther et n'orne pas les mots
Du parfum de Chloris au coin de chaque fleur.

La fleur que j'ai croquée n'a pas trempé l'amour
De par ses doigts de plume, envoûteuse d'enfants,
Dans son berceau d'ortie enveloppant le jour
Est décorée d'un jouet la fontaine de sang.


 
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   Arielle   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Un très beau voyage dans la fleur des mots mais sans doute trop subtil pour moi. Je ne suis pas parvenue à en comprendre le sens. Une impression générale de" trop fleuri", un vocabulaire trop résolument poé-tic pour que je sois touchée. Désolée !

   papipoete   
25/2/2015
bonjour IAPAH; votre poème me déconcerte car même lu et relu à haute- voix, je n'arrive pas à ouvrir le sésame qui éclairerait mon esprit. Vous évoquez sans doute l'image d'un baiser éclos de votre bouche?
je suis désolé, mais je ne puis commenter objectivement votre récit.

   Edgard   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Iapah
Ce que je ressens à la lecture de votre poème est que s’y blottit quelque chose de tragique. C’est le dernier vers qui semble en donner la clé, avec le début des vers à la forme négative ; mais comme l’ensemble me décontenance un peu, et que je n’en suis pas certain je ne voudrais pas dire une bêtise (une fois de plus…)
« Le fleur que j’ai croquée » est une expression ambigüe, elle évoque la vie, le désir, le plaisir, alors que tout le reste de votre poème dit un peu le contraire. Votre poème me dit que ce baiser n’est pas seulement un baiser d’amour mais un baiser d’adieu…
Peut-être auriez-vous pu, dans l’incipit (pas très bien choisi et plutôt inutile) donner un indice pour faciliter la compréhension.
L’expression « de par ses doigts de plume » me semble bizarrement lourde.
J’y ai cependant trouvé de belles formes mais la forme pourrait être plus clairement au service du sens. « dans son berceau d’ortie enveloppant le jour… »
Bien cordialement

   Anonyme   
25/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai apprécié le rythme, "La fleur que j'ai croquée", l'interrogation (la mienne) devant certains vers, comme ceux figurant dans la dernière strophe, par exemple.

Malgré ça, il y a un je-ne-sais-quoi "d'intriguant" qui plane sur ce poème, donc bravo !

   Anonyme   
28/2/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il y a une sorte d'obscurantisme à toujours vouloir "extraire", avec le moins d'efforts possible, une signification rationnelle à la chose écrite.
Et si l'on utilise, en poésie, un symbole ou une image, il faut idéalement que cela saute aisément aux yeux de nos esprits épris de "Lumières".
Est-ce de la fatigue ? Une absence de curiosité ? Une réticence à libérer en soi un autre souffle ? À briser quelque digue qui relativiserait la sérénité confortable d'être dans les cordes ?

On pardonne moins, me semble-t-il, à de la poésie "libre" son absence de sens qu'à de la poésie plus traditionnelle, lorsque celle-ci s'égare en bizarres circonvolutions, pour peu qu'elle obéisse et réponde -astucieusement- à d'autres critères.
Et cela pour quelle émotion ?

Vous osez ici très adroitement et joliment affirmer le contraire : le titre le dit, vous ne vous adressez pas au cerveau mais au plaisir des lèvres.
Avec légèreté, jeu, absence apparente de gravité mais d'une façon qui peint les ruisseaux.
Merci ! C'est vrai que j'ai ressenti beaucoup de plaisir à prononcer ce texte, à croquer ces suites de douze syllabes di-hérétiques ou pas..., ce petit refrain qui revient au début de chaque strophe.

Après de nombreuses lectures, j'ai vraiment apprécié la promenade dans la musique des mots qui m'ont soufflé des perceptions toutes personnelles...

   RebeccaVogel   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Iapah ,

J'ai trouvé votre poème très beau et même très bon dans cette catégorie même si j'ai un peu de mal avec vos maladresses de versification .
En ce qui concerne l'émotion qu'il procure , c'est assez subtil c'est vrai mais ce n'est pas fade pour autant .
Et puis , il me semble que l'on vous reproche le manque de sens ou encore qu'on ne le comprend pas , moi je dis que s'il y a bien un endroit où l'on peut se permettre d'exposer ses états d'âme quels qu'ils soient sans devoir y donner un sens , c'est bien dans un poème (encore que personnellement je ne trouve pas que le vôtre en soit dépourvu , bien au contraire!)
Merci pour cette agréable lecture .

   MissNeko   
30/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Votre poème est magnifique mais un peu trop sibyllin. Je n ai compris le sens. Mais les vers sont de véritables petites perles.


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