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Vincent
19/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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D’immondes sensations traversant les années,
Mais que vaut la raison d’un cerveau qui s’enfuit, Si ce n’est ni la mort ni la vie ni moi ni Rien du tout. D’ailleurs, vois. Ce siècle est massacré. c'est vraiment l'impression que m'a laissé votre texte trop de métaphores qui me sont incompréhensibles ce texte est trop surchargé mais comme il est très bien écrit je l'ai bien aimé |
Anonyme
29/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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J'aime le ton somptueusement sombre, le côté débauché, cette sorte de laisser-aller aux mots crus, bavés comme ce baiserdu troisième vers. J'ai bien aimé cette colère et ce désespoir. Pourquoi toujours écrire des petites choses sympas alors que l'on a tant à exprimer du sombre ? Surtout que vous le faites bien....
"Mais que vaut la raison d’un cerveau qui s’enfuit, Si ce n’est ni la mort ni la vie ni moi ni Rien du tout. " (j'aurais mis un point d'interrogation là... puisque vous ponctuez...). A vous lire vite. |
Anonyme
12/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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De très belles images dans votre poème, déjà le titre long est très poétique, il laisse une nuée dans le cerveau du lecteur que je suis.
Mais je trouve que l’insistance sur le côté aqueux ou liquide via : bavé, giclés, marées d’eau crues pourléchées, etc. plombent un peu le texte. Pareil pour : « Et les flots sentent bon comme dans un tombeau ; À l’envol des tombeaux sur un endroit du quai, » La répétition de tombeau et aussi l’agréable odeur des flots comme dans un tombeau…me laissent...de marbre… Enfin les « gréements chieurs flingués dans les rigoles, » Tout ça grève le texte, comme une petite surenchère ‘gratuite’, dommage car il y a des pépites à côté, est-ce voulu ? Sans doute. Mais où ça mène, je ne sais pas. Au siècle massacré ? Alors je ne vois pas bien la transition entre le côté un peu intimiste – en tout cas personnel – du début : « Je suis »…à la généralité qu’implique d’une certaine façon la référence au siècle. Vous dites que ce texte est une expérience intéressante, j’en suis certain, sa lecture l’est aussi, et donc à vous relire, peut-être dans un texte un peu plus retenu – notez bien que ce ne sont pas les termes que j’ai relevés qui me gênent c’est juste les nuances qu’ils apportent à l’ensemble et qui me semblent dommageables à l’unité que laissait entendre le très beau titre. Salut cordial C. |
Anonyme
12/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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A première vue ça paraissait plutôt compliqué (je parle du titre, bien entendu), mais finalement ce poème est une apothéose, entre guillemets. Une apothéose de sons et de couleurs, d'aubes et de crépuscules, de lueurs molles et de tombeaux, de marées d'eau crues et de soleils qui s'en vont vers la nuit, mais aussi d'ignobles charniers qui font qu'au final ce siècle (lequel ?) est massacré, oui, massacré !
Massacré (3 fois). Sublime ! |
Anonyme
15/6/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Lorsque la mer aura ouvert son dernier trésor, il faudra bien lui rendre ce poème.
Ces vers brûlent les poumons comme les vents marins — il y a bien sûr une fulgurance rimbaldienne, une façon surréaliste d'agencer les mots, mais tout cela dans la pleine harmonie des images. L'on croit comprendre parce que l'on voit le poème, mais il faut passer outre ces sensations pour entendre la voix nouvelle de ce poème. |
Lariviere
22/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien ce texte. C'est fort. C'est bien construit. Ca parle. Ca hurle, même, sur le fond, mais paisiblement sur la forme... J'adore la modernité de l'écriture et la force des images. Celles-ci sont originales, singulières, mais évocatrices, très impactantes et chose agréable, offerte en beauté sans se renier dans l'air du temps. Oui, c'est "moderne"... et au bon sens du terme.
Ce poème, s'en est un, s'inscrit dans le présent, sans renier son histoire. Il y a un certain recul par rapport à la poésie et une certaine maturité d'écriture et d'intentions. Sur le fond, rien à dire. Je partage cette vision désenchantée (ou pas?) et "lucide" de la cité. Sur la forme, rien à redire. Pour l'entame, le contre-rejet entre deux strophes est audacieux. (vers 4-5 ; fin de première strophe et début de la deuxième), mais ça le fait malgré tout. Sinon, sur la fin, malgré la "théâtralité" de l'effet, je trouve la réalisation vraiment bonne. Bien sur, j'adore le titre, qui a attiré ma lecture comme l'horizon gluant épaissi d'un sirop rouge dans une bouteille en plastique attire les insectes de nuit... J'ai aimé trouvé le contre-poison du poison dans l'essence de ce poème... En espérant que ce commentaire puisse être utile à l'auteur, je lui dit bravo et lui souhaite une bonne continuation ! |
Pouet
27/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Convaincu par le dernier texte de l'auteur, je suis parti en quête d'autres poèmes et j'avoue que celui-ci ne me déçois pas.
Une très belle écriture, du rythme, des images et métaphores comme je les aime. Une première strophe qui attire, vraiment bien. Le reste suit, c'est encore une fois assez bluffant de qualité. Même toute petite réserve mais ce n'est que goût personnel, les répétitions ou reprises d'un mot du dernier vers d'une strophe pour entamer la suivante, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mais quel souffle! Franchement, j'attends avec impatience d'autres poèmes de cette trempe. Je suis assez rarement dithyrambique mais là j'avoue que... Bravo! |