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Stephane
23/5/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ce long récit a sonné comme une claque !
Du coup j'ai tout nettoyé et tout était propre, ou presque. Une réflexion sur le monde qui nous entoure, le pourquoi et le comment, etc. Oui, il conviendrait de faire le grand ménage, mais celui-ci n'est pas donné à tout le monde. A la fin, le bonheur vous a nettoyé (heureusement), et votre dernier jour fut le début d'une nouvelle vie. Bravo ! Stéphane |
Anonyme
27/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Un ménage et son remue-ménage salvateurs, une traversée fantastique, on vit ce dernier jour avec vous, dans une sorte d'apesanteur surréaliste. J'ai aimé : "J’ai nettoyé ses yeux vitreux et l’amour Brisé entre ses doigts" et tant d'autres passages notamment la fin, l'énumération qui constitue le portrait de l'être aimée juste avant : "Mais je ne t’ai pas nettoyée. À la place, je suis tombé au fond de tes lèvres Comme une pierre dans un étang" C'est à la fois tendre et critique, léger et détonant. Merci pour ce partage. |
natile
29/5/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Que dire ou ne pas dire? Cette lecture m'a tenue en haleine jusqu'au bout comme une course folle contre le temps, la dernière minute à ne pas rater et à nettoyer. Un ton très actuel avec toutes les composantes de ce qui nous rend moderne et nous empêche de nous arrêter pour revenir à l'essentiel : le bonheur d'être en vie.
j'ai beaucoup aimé tout simplement comme cette petite bulle qui s'échappe |
Anonyme
30/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour !
Impression de première lecture, en direct. Le poème est bien long le poème est bien intéressant le sujet est chouette un peut de Prévert là dedans un peu trop de longueur Tiens ! je me suis mise à rêvasser à certains passages (non que je m'ennuyais, mais presque) Tiens ! une formule me réveille brutalement et je repars voir ce narrateur tout astiquer. Et la fin, ce "plop" ? le net me dit que c'est une onomatopée utilisée en guise de salutation, intéressant. J'ai beaucoup aimé, sauf que je trouve qu'il a trop de "j'ai nettoyé". Mon commentaire n'en est pas vraiment un (si on lit les recommandations d'Oniris) mais je n'ai pas su rédiger autrement mon avis. Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
14/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ikran,
J'ai aimé les imbrications, les renvois, les non-dits, l'ardeur du poème à tout vouloir décaper, la vie elle-même, ses contraintes ses habitudes. De même dès le premier vers, le poème à balayé ce que je m'attendais sans doute à lire là, en cet ordinaire dimanche, jusqu'ici. Beau nettoyage! Merci. |
papipoete
14/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour ikran
on s'apprête à partir pour quelques jours, on nettoie un peu on s'apprête à partir pour un mois...........on nettoie à fond on s'apprête à partir sans revenir.............on nettoie pour ne laisser aucune trace, et le cauchemar nous entraîne tout au fond du lit, de la lie qui repose en guise de mie...et sous forme d'une bulle de savon, l'on se réveille, quand elle éclate. NB ceci est mon scénario pour donner une explication, de ce que mes yeux fermés viennent de lire... Un peu long quand-même ce nettoyage ? l'huile de coude ne vint-elle pas à manquer ? Dans cette "grande lessive ", mon nettoyage préféré va à " ensuite j'ai nettoyé le visage de mon chef..." me rappelant des rincées que je prenais face à ma cheffe ( une vraie kapo ! ) Passé le bémol de la longueur, je reconnais à l'auteur une certaine abnégation...y faut qu'ça brille ! |
Corto
14/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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De ce poème j'ai bien aimé les deux premiers vers:
"Je me suis réveillé avec la main ouverte comme une vigne au soleil Le soleil y plongeait comme une pierre dans un étang". Après, avec tous mes regrets c'est: non. Cette accumulation n'est pas un ressort que j'apprécie. Je la trouve trop facile et trop pauvre. En d'autres termes sans vouloir être blessant, c'est un peu parler pour parler, écrire pour écrire. Vers le final je garde volontiers ce vers: "Et alors c'est le bonheur qui m'a nettoyé". Avec mes regrets. Dommage car j'avais apprécié d'autres textes de vous dans un autre registre. |
Lebarde
15/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour ikran
Votre texte est à mon goût beaucoup trop long et d'une forme beaucoup trop "orale" donc peu poétique pour me séduire. Je n'ai pas aimé cette sorte de litanie concernant toutes les actions à engager avant de partir; les plus futiles, les plus dérisoires, les plus anecdotiques, les plus "ménagères", comme heureusement les plus humaines, les plus affectives, les plus polies, les plus relationnelles. Des tâches de tous les jours en somme, qui n'ont un intérêt ni dans la vie en générale, ni pour garnir un poème. Tous cela est voulu bien sûr, mais constitue un amalgame qui s'éloigne de la poésie, un fatras qui devient vite indigeste et pesant. Bien sûr on y trouve un certain nombre de réflexions et de constats sur la vie, notre vie dans ce monde anarchique et critiquable que le narrateur au moment de le quitter, voudrait remettre à l'endroit, "nettoyer". Oui bien sûr ... La fin est plus plaisante avec le bonheur retrouvé avant le grand départ auprès de sa bien-aimée que le narrateur a voulu garder dans l'état. "Mais je ne t'ai pas nettoyée. A la place, je suis tombé au fond de tes lèvres Comme une pierre dans un étang Et alors c'est le bonheur qui m'a nettoyé Et comme enfin j'étais heureux Je me suis envolé" Ces derniers vers sauvent un peu la mise. Alors pourquoi pas! Merci Lebarde |
LenineBosquet
17/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour, c'est long et pourtant, je l'ai lu d'une traite, haletant.
Ce monde est si sale... que parfois une frénésie de nettoyage nous emparerait ! Des jeux de mot, de la bienveillance, de la douce dénonciation de ce qui cloche ici bas, j'ai bien aimé. Peut-être la pirouette de la fin qui me plait moins, un peu mièvre mais si gentil. |
Melorane
17/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Un long texte, cependant je n'ai pas décroché de la frénésie de ce personnage à nettoyer tout ce qui l'entoure pour finir par trouver son bonheur. J'ai aimé ces nombreuses répétitions significatives de l'état d'esprit du personnage. Melorane |
Dolybela
18/6/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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L'énergie est au cœur de ce poème qui illustre parfaitement l'envie d'une nouveauté inatteignable, de changer les choses, en les nettoyant du regard ou au sens propre. L'énergie poétique s'immisce partout : dans la science, la religion, le travail… et ce faisant met tout au même plan : Dieu, l'ordi, la DRH… J'aime particulièrement votre approche de la modernité qui me pose beaucoup de questions aujourd'hui : comment mettre notre monde en poème et quelle est la place du poète dans la société actuelle. Oui, il faut nettoyer, et ainsi nommer, donner aux choses une existence. L'action elle-même fait sourire, et le comique de répétition fonctionne à la perfection. Mais ce sont également les mots d'un homme qui ne crois pas aux passé ni au renouveau proposé par l'avenir, qui a simplement retrouvé l'énergie d'appeler les choses par leur nom, dans des images très bien choisies, d'influence surréalistes : l'univers infiniment grand rempli de miettes de pain, la main comme une vigne au soleil reprise à la fin avec "vivante de vigne", ce qui traduit également un désir de la transe bachique, un art dionysiaque de la profusion très bienvenu.
J’ai nettoyé l’impression d’être vivant Et j’ai nettoyé l’envie de mourir Ensuite j’ai vu que j’existais tout simplement Alors j’ai nettoyé mon existence Je suis rentré en nettoyant les murs J’ai nettoyé David Pujadas J’ai nettoyé le poulet au citron J’ai nettoyé ma brosse à dents J’ai nettoyé le savon et le savon s’est envolé Comme une bulle de savon Ces deux strophes illustrent parfaitement le contraste entre un mal de vivre qui remet en question la société et l'envie d'aller de l'avant, dans le rire et la malice. Personnellement (mais là c'est vraiment la manière dont le texte résonne en moi), le texte m'évoque la sortie d'une dépression, ou d'un épisode de désespoir et sa frénésie indécise. Qui croire ? Quelles valeurs adopter ? Tout nettoyer, on verra après ! Surtout ne pas trop y croire, ne pas trop faire confiance aux certitudes d'un monde injuste et conventionnaliste. La chute pourrait sembler un peu convenue, mais elle n'en est pas moins juste. La seule porte de sortie est le vertige de l'amour, produit par la vision de la personne qu'on aime sans avoir à la nettoyer, et tout le reste n'apportera jamais le bonheur, ça me va. Et les images listées deviennent très plaisante face à l'uniformisation d'un monde trop propre, et finalement trop connu. Le dernier "plop" illustre très bien le bonheur qui ne se dit plus. C'est un peu le texte d'un Henri Michaux heureux. Merci pour ce poème, je vous relirai avec plaisir ! |