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Chansons et Slams
illitch : Street-bees
 Publié le 15/08/10  -  16 commentaires  -  2483 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

Hymne de l'association hommes et abeilles.

Objectifs sauvegarde des abeilles, création de ruchers associatifs urbains. L'apiculture en ville, oui ! Mais avec les habitants.


Street-bees



Yo man viens taquiner les street-bees !
Et découvrir une hobbees, un univers de surprises.

Ho man y faucon t' dise, qu'on est pas des goonies
On vient pas en ovnies, nous on est des frenchies !
Écoute, que j' t 'intronise et que tu sympathises.

Au fin fond des cities, faut pas qu' tu cafardises,
Faut pas que tu te détruises, on a une terre promise,
Rejoins notre entreprise, il faut pas qu' tu t'enlises.

Tu trouves pas d'entreprise, ton chômage s’éternise !
Ne rallie pas les junkies, ne tombe pas dans la mouise.
Yo, faut pas tu t'extrémises mais que tu te réalises
Faut pas t'aies de hantise ni que tu t' paupérises
Notre terre promise il faut qu'on la construise
Et qu'on la mondialise de Venise aux Kirghises.

Notre courage autorise mais aussi préconise qu'on élève des street-bees.
Ces petites insoumises seront une catalyse vers ce qui dépayse
Retroussons nos chemises et ayons de la maîtrise
Recruter Aziz mais aussi sa Louise et par leur expertise
Appliquer not' devise '' faire voler des street-bees ''

Elles ont leur p'tite église
Qui tourne sans qu' ça nous nuise
Pt' ête bien qu'elles s'islamisent
Ou qu'elles évangélisent
C' qu'il faut qu'on en déduise
C'est que leur terre promise
Elles la créent sans méprise
Et voilà leur devise :
''Il faut que je miellise.''

Yo man écoute nos vocalises, car on a de l'assise
Nos street-bees c' qu'elles produisent
Ça devrait se vendre chez Sothby's
Ce sont de vraies petites marquises
Susceptibles d'être admises dans les rex rotaries.

Street-bees reines du show bizz !
Ni putes ni soumises
Survolant les Bee Gees
Faut qu'elles nous civilisent
Comme elles qu'on se dynamise
Pour que nos sens s'aiguisent
Notre cœur s'humanise.

Yo, on n'est pas des Tommies
Des bouffeurs de big-cheese
Nous ça nous électrise
C' qui s'américanise
Devient juste marchandise
Se réduise à la crise
Ça nous les brise Denise.

Faut pas que tu t'épuises
Sur une planète déjà grise
Rejoins notre entreprise,
Il faut pas qu' tu t'enlises
Dans c' monde qu'on dévalise
Nous ce qui nous motorise
Fait pas fondre la banquise.
Faire voler des street-bees,
Simplement un hobbees
Qui nous caractérise.
Qu'il faucon finalise !


 
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   brabant   
31/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Texte bien sympathique et empli de verve. Chaque vers est empli de la danse des "Street bees".

De quoi sortir la cité de sa morosité.
Faire vivre un monde industrieusement gai dans un monde désindustrialisé triste - décentrialisation oblige - soi-disant - peut donner à ce dernier un goût de miel.

Merci pour ce texte, peut-être didactique, peut-être prosélyte, mais incorrigiblement optimiste.

Promis, je laisse tomber ma consommation de canne pour sucrer mes infusions au miel.

Peut-être l'abeille du Mont Hymen viendra-t-elle se poser sur mes lèvres ? Je m'en vais construire un portique de style corinthien propice aux essaims. Y déclamer Platon sera-t-il anachronique ? Les abeilles pollinisent sans se soucier des âges.


Merci l'Ami Slammeur, prophète sans intrument, dont la voix est tambourin !

   Maëlle   
31/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Le sujet à toute ma sympathie. J'aime bien l'énergie du texte, qui est rythmé (la voix s'entend rien qu'en le lisant). Par contre, il est long, et du coup, par moment, moins percutant. A mon sens, il aurait été interessant de créer un pont au milieu du texte, avec un autre son que "iz", de manière à diversifier et donc redonner l'attention.

   Lunastrelle   
2/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Alors bon... La monorime en "iz" me gêne pas mal, tout au long du texte comme ça cela place une monotonie qui n'a pas sa place, surtout avec le sujet choisi... J'aurais aimé avoir plus de variétés autour du son (et de la song aussi), plus de richesse, de modulations...
Alors oui le rythme est là, c'est indéniable. Mais pour moi le texte est largement perfectible, certaines expressions sont bien trouvées, mais d'autres sont trop clichées pour moi, trop...
Je les cite:

"Au fin fond des cities, faut pas qu' tu cafardises,"
"Tu trouves pas d'entreprise, ton chômage s' éternise !"
"notre terre promise il faut qu'on la construise"
"notre coeur s' humanise."
"se réduise à la crise
ça nous les brise Denise."
"Fait pas fondre la banquise."

   Leo   
12/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime, et j'approuve à la fois le fond et la forme. C'est péchu, ça balance, le rythme est perceptible tout le long. Du bon slam.

   chienbrun   
15/8/2010
Bonjour,

La cause est noble, belle.
En revanche le texte me semble être une caricature de slam (Peut être est ce la volonté de l'auteur?) , une sorte de cliché. Les images sont parfois un peu faciles à mon goût.(voir les citations de lunastrelle plus haut)

Continuez votre combat, je suis heureux qu'il y ait des gens comme vous. Encore une fois, la cause est belle.

   Anonyme   
19/8/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Un slam pastiche j'espère? Parce que si vraiment c'est quelque chose qui se veut sérieux, l'effet escompté est raté. C'est à mourir de rire tellement c'est grotesque dans les rimes notamment.
L'apiculture pourquoi pas après tout, sujet intéressant ma foi, mais pas traité de cette façon...

   jaimme   
19/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Très sympa et pas bête du tout ce faux-slam!
L'ensemble est inégal en force d'évocation et en musicalité, mais j'ai passé un moment agréable à lire, et c'est déjà beaucoup.
Yo man, ça mérite une bise!

   Anonyme   
19/8/2010
Mon commentaire vaut ce qu'il vaut puisque je n'ai lu que la moitié du texte.

C'est un style, que malheureusement je n'apprécie pas trop. Je pense que ce texte très "oral" perd beaucoup à la lecture, et qu'il aurait de grandes chances de me plaire davantage si je l'entendais en musique. Tout est question de rythme, ici souvent foireux, que l'on adapte à la prononciation - et je pense qu'il y aurait moyen de se l'approprier, mais là, je suis trop en retrait pour parvenir à le faire de moi-même.

Je trouve dommage qu'il y ait tant de proposition conjonctive, ça alourdit pas mal. Trop de négations semblables, également (des "pas" à qui mieux mieux). Le verbe "falloir" (faut pas que) est excessivement employé.

Autrement, j'applaudis quand même : il fallait en trouver, autant de rimes en "iz" !

Bonne continuation.

   Anonyme   
19/8/2010
Bonsoir. Il y a un vrai travail que je salue mais sans mauvais rappel de la rime unique et pénible ce poème m'épuise . Ce n'est tout simplement pas mon truc.

   ANIMAL   
19/8/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un chouette texte.

Je crois que l'on tient là une chanson à succès tellement son rythme est bien rendu à l'écrit. Donc ce doit être encore meilleur en musique. C'est simple, ça donne envie de fredonner.

Je salue l'imagination de l'auteur, le travail sur la rime et aussi la recherche sur le thème. De la belle ouvrage bourrée de clins d'oeil et d'humour sous-jacent.

Maintenant, il faut que la mise en musique soit à la hauteur de ce petit bijou.

Yo man, merci de ce bon moment !

   framato   
29/8/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Saoulé d'iz... je crois que l'auteur ici en fait trop, ça fait exercice de style et du coup pastiche aussi. Le mieux se fait ici l'ennemi du bien, dommage, le thème était sympa.

éviter les rimes internes en iz au profit d'une autre, pour varier ? c'est ce que je tenterais.

   Anonyme   
29/8/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Dommage pour moi. J'aurais aimé aimer !

Décidément je suis allergique au slam : jamais je n'ai trouvé d'intérêt et de beautés dans ce genre-là, où je vois surtout l'occasion d'aligner une série de jeux de mots, et pas grand chose de plus. Une fois qu'on a achevé de relever ces calembours ("fiente de l'esprit" écrit Hugo dans "Les Misérables") que reste-t-il au texte ?
Ce texte me semble bourré de facilités. Je comprends bien que l'auteur a voulu instaurer une harmonie imitative (en iz) tout du long de ce texte, qui est un bourdonnement incessant ("Les abeilles ! bzzzbzzbzzz !" chantait Bourvil) mais cette vibration lasse vite.

Je vois pas mal de naïveté là-dedans, quand d'autres me diront, l'écume aux lèvres, que ce texte déborde de confiance, d'optimisme et de lucidité, et qu'il faut donc l'aimer. Mais on est ici pour juger des qualités formelles, aussi, n'est-ce pas ?

Je suis profondément désolé de n'avoir pas été séduit, car ceux qui me connaissent bien savent que la dernière chose que j'aurais envie de faire, c'est de me foutre de ceux qui se retroussent les manches pour préserver la biodivers-cités... euh sité.

Mais.. mais.. mais.. qui suis-je pour écrire ça, moi ? Rien.

N.B. : et puis, ce réflexe d'angliciser un texte (chose typique de l'"art urbain") m'insupporte.

   MarionTouvel   
29/8/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Plus ça rime et moins c'est poétique - du moins j'en ai l'impression.

Avis très personnel : ce genre de texte, c'est une casserole, un truc qu'il vaudrait mieux très franchement faire oublier.

L'exercice n'était pas pris au sérieux, c'est bien au fond, mais le résultat n'est ni amusant, ni différent, simplement très mauvais et sans aucune recherche.

Par exemple, je n'ai toujours pas compris le "faucon", ça me reste un peu en travers de la gorge, au risque de passer pour un vrai...

Je ne suis pas un expert en Anglais mais je suis sûr à 95% disons que "Sothby's" ne se prononce pas "iz" comme la terminaison "ies".

Le pire est atteint avec "ça nous les brise Denise", le lecteur est cassé, en effet, par ce jeux de mot ridicule.

Bref, il faudrait un minimum : du second degrés sans humour et/ou de la nonchalance plus un message à faire passé, ça ne suffit pas à faire un texte potable.

Cordialement

   Anonyme   
10/9/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Petite rectification : les Tommies sont les policiers anglais, ici on a l'impression que l'auteur relie ce terme aux USA.

Pour le reste, il est difficile d'évaluer un slam, une chanson en général, sans avoir accès à sa version "orale".
En effet, l'impression de lecture de ce poème reste très négative. Les rimes en Ise semblent souvent forcées, difficiles à sortir, trop évidentes, trop répétitives, c'est douloureux pour les yeux et les oreilles. Pourtant, je peux imaginer que ce soit agréable en association avec la musique. Un mauvais point, donc, sur le choix de la rime.
Je ne sais pas si vous connaissez Le Festival Roblès (avec Roblès et Gigot) : ils avaient une chanson - parodie de Never knew a girl like you before de Edwin Colllins : J'habite une maison dans le Périgord - ou toutes les rimes étaient en Or. La parodie démontrait qu'à un moment, la rime figée sur une seule sonorité devient tellement répétitive qu'elle en perd tout son intérêt. On tombe alors dans une forme de lassitude qui convient également sur votre slam.
On attend la rime, et quand le lecteur ou l'auditeur est en attente, il anticipe la rime suivante. Quand la rime n'est pas à la hauteur de l'espérance du lecteur/auditeur, ce dernier ressent une déception qui ne peut être rattrapée que par une véritable surprise dans l'usage des rimes suivantes. Ici ce n'est pas le cas. Au contraire, même.

J'm pas les anglicismes juste pour la rime en Ise. Ni les prénoms jetés pour s'y tenir. Je pense par contre que le thème, absurde, peut gagner d'un pure point de vue de la valeur ajoutée en alternant les rimes.

De fait, l'esprit se concentre tellement sur ce manque de musicalité induit par la rime unique que tout en semble faussé : rythme, fluidité, poésie pure et simple.

Et les néologismes ou licences poétiques n'apportent aucune valeur ajoutée à l'oeuvre, au contraire, ça a plutôt tendance à amoindrir l'impact des quelques belles trouvailles perdues dans le bourbier cacophonique de l'ensemble.

Dommage donc, car il y a de l'idée. Mais ça reste trop cliché, trop facilement travaillé à mon goût!

   Charivari   
15/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Salut.
Alors d'entrée de jeu, je suis sidéré de voir tant de termes anglo-saxons pour dire "C'qui s'américanise... ça nous les brise"... Première contradiction.

Seconde : tout ce passage où sont évoquée les "ni putes ni soumise", "les petites églises", etc... Je n'ai RIEN compris au message ! Et c'est tout de même dérangeant, parce que le ton est celui de la diatribe, de la propagande politico-sociale, un ton qui d'ailleurs a sacrément tendance à m'agacer (j'ai horreur de l'impératif)

Au niveau de la forme, les rimes sont lourdingues, mais pourquoi pas après tout.

Ça me fait penser à la chanson de Java, "j'me marre", avec rien que des rimes en "Ar"... La différence, c'est que chez Java, le message est en adéquation avec la forme, que le texte groove méchamment, et qu'il y a un vrai humour et une vraie poésie urbaine... Et pas d'impératifs.

   Anonyme   
26/12/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Sans état d'âme aucun, ce slam ne m'a pas plu du tout, le texte en lui-même est ennuyeux à lire, dès les premiers je n'accroche pas, je bloque, ça le fait pas du tout, vous cherches à en faire trop, et puis c'est du déjà, lu et relu, ça sens le réchauffé, et puis ce mélange de français-anglais, cela ne rime pas vraiment à grand chose et l'effet voulu tourne court.

Rien de transcendant dans l'écriture de ce texte, c'est tout ce qu'il y a de plus banal, c'est du bien mal surjoué, ce n'est pas toujours très clair, il y a des amalgames brouillons.


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