|
|
Anonyme
19/6/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Le chapeau de votre poème indique ce qui me pose problème à la lecture : je ne ressens pas que la ville martyre décrite est Marioupol et non n'importe quelle autre où la neige tombe à Noël. J'ai le sentiment qu'en voulant toucher à l'universel vous diluez votre propos. Je trouve cela dommage parce que, par ailleurs, plusieurs aspects me plaisent dans vos vers :
- leur rythme chantant, l'harmonie 12/6 brisée par la violence de la guerre, quand les obus occupent tout l'espace, le saturent, s'étalent sur des alexandrins ; puis c'est le retour du calme des ruines (il aurait pu être intéressant, me dis-je, d'exprimer la désolation par un rythme différent de celui régnant avant-guerre, grinçant, impair par exemple ; à vous bien sûr, auteur ou autrice, de voir. Ou pas) ; - de jolies images selon moi, notamment dans le premier quatrain qui est mon préféré (une mention pour ses rimes !). Je n'ai pas compris les nounous aux bras souples et fins comme des allumettes. Toutes les nounous ? Pourquoi ? C'est un critère d'embauche pour les nounous, qu'elles soient minces ? Comme c'est la seule évocation (en dehors de l'imprécisée "famille") d'habitants de la ville, j'ai la vision de hordes de nounous filiformes dans les rues, cela me semble incongru. |
Cyrill
30/6/2022
a aimé ce texte
Bien
|
J’ai trouvé le début de ce poème bien construit avec ces quatrains allégés en vers de 12 et 6 pieds alternés, puis vient le quatrain saturé qui signe le début des bombardements. C’est bien vu. Puis on revient à la première structure pour une étude comparée de avant et après.
Je me demande si les marbres jaunes, les nerpruns et les guirlandes grises sont spécifiques de Marioupol mais je chipote, votre carte postale, vous le précisez, pourrait venir de partout. C’est un poème chantant dont on retient surtout la gaieté des premiers vers. L’horreur de l’après semble plutôt minoré, sans doute à cause de la reprise de l’alternance 12/6. |
papipoete
5/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour inconnu
Oui, ces baisers pourraient venir de partout sur Terre, où il fait bon vivre, qui donne envie d'y passer des vacances ! Marioupol était une de ces villes avec son théâtre, ses monuments divers, sa mosquées et chacun vivait là en harmonie. Des enfants couraient joyeusement, entourés de leurs nounous ; Noël était si beau moment ! hélas, Marioupol ne vit plus ; survit sous les bombes, sur les gravats recouvrant nos morts... NB inutile d'épiloguer sur l'actualité qui anime cette pauvre ville martyre ; qui ne sait pas ce qu'il en est ? Ah oui, il y a ceux qui ne croient pas ; ce serait une mise en scène avec des acteurs extraordinaires ! Vous avez su éviter le piège d'en " faire des tonnes ", qui purent exaspérer ( je sais que les autres guerres n'ont pas cessé " au profit " de l'Ukraine, et qu'en Afghanistan on est revenu au moyen-âge, par exemple ! j'aime bien le dernier quatrain ! parmi ces vers aux belles assonances |
Anonyme
5/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
Trois quatrains layés pour l'avant, un quatrain normal pour le pendant et 2 quatrains layés pour l'après. Pas simple de résumer toute cette horreur en 1 si petit poème mais on comprend et c'est le principal. Dire que l'on a encore laissé faire cet individu, on aurait quand même du être alerté quand il s'est fait nommer président à vie de la Russie. Des scènes de tous les jours qui se terminent par la volonté du dictat sous les yeux fermés du monde en général. Peut-être qu'un ou deux quatrains de plus après la guerre m'eussent plus convaincu mais bon, on va se contenter de cette horreur tranquille. |
Miguel
5/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Quelques clichés sur le bonheur, mais c'est parce que le bonheur est partout le même : la paix et l'insouciance. Le rythme berçant du quatrain layé est interrompu par le souffle épique et tragique de la guerre, et la forme layée revient comme un élément de comparaison entre la paix perdue et le drame présent. Marioupol, si l'on veut, parce que c'est la triste actualité, mais, comme l'exergue nous le dit, il y là quelque chose d'intemporel et d'universel, hélas.
|
Donaldo75
7/7/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour inconnu1,
L’exergue met un peu le titre en porte-à-faux je trouve ; cependant, il correspond plus à ce que j’ai lu car je ne vois pas spécialement Marioupol dans ces vers. Du coup, je me dis que j’ai été un tantinet premier degré dans ma lecture, que ce n’est pas Marioupol qu’il faut voir mais le symbole que cette ville représente et ainsi le tour est joué, la boucle est bouclée et mes petites cellules grises peuvent applaudir en silence avant de revenir se blottir dans leur cocon cérébral. Le poème ressemble à un tableau bien composé dont la progression dramatique est construite de manière à voir l’avant et l’après ; je la trouve néanmoins un peu longue. C’est du travail de qualité. Et le thème en vaut le coup. |
Anonyme
8/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Inconnu1,
Marioupol, parmis tant d'autres villes martyr, victime de ces conflits imbéciles. J'aime beaucoup la forme employée, un choix judicieux pour résumer l'avant, les bombardements puis l'après. Une horreur qui ne devrait pas exister. |
inconnu1
16/7/2022
|
|