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Mokhtar
14/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Plié en deux… Je m’écroule… (je ne suis pas de la génération des mdr).
Il y a longtemps que je n’avais pas rigolé comme ça. Déjà, le texte de Pieralun était d’un savoureux humour classieux. Ici, l’auteur réplique en glissant avec bonheur vers la farce, tout en soignant le style. Remarque en passant : Quelle autre forme d’écriture que la poésie régulière sophistiquée pourrait, sur un sujet aussi scabreux, dégager autant d’esprit et de malice ? Mes passages préférés sont l’incipit et le génial dernier quatrain. L’un et l’autre se teintent d’une ambiance féministe militante, en vogue ces temps-ci. J’ai l’impression de lire du Rousseau ( pas Jean-Jacques, hein…). À noter l’astucieuse (mais hypocrite) pirouette pour se dédouaner de l’astreinte du e muet trois fois molesté sans vergogne. Petit détail : je ne comprends pas le point à la césure au vers 25. J’aurais mieux vu une virgule ou un double point. Toutes mes félicitations, et merci à l’autEUR ( je prends mes risques) pour ce texte jubilatoire. J’attends avec impatience la suite, le volet 3. Après le spermatozoïde et l’ovocyte, que l’embryon nous délivre son poème. Mon petit doigt me dit qu’il est en gestation. Mokhtar, en EL |
Miguel
14/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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En lisant l'exergue, j'ai cru que ce poème était de l'inénarrable Sandrine Rousseau ; la poésie classique serait machiste. Et puis j'ai compris en lisant l'ensemble qu'il ne pouvait s'agir que d'une vaste blague, une humour joyeux ; je ne suis pas éloigné de penser que c'est un homme qui a écrit cela, pour rire.
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Cristale
15/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour,
Excellente réponse à fleuret moucheté que je nomme "rebond" pour spermatozoïde dont tout l'art de la frime et la vélocité n'ont que pour but final : se faire un ovoïde. Mais un petit effort de la part de l'auteur et ce néo-classique eût été bon classique permettant à l'ovule un peu plus de hauteur; Oh ! Mais quoi qu'il en soit, heureuse est la réplique. Cristale en E.L |
Anonyme
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Inconnu1,
Vous revoici avec une réponse féminine au spermatozoïde de Pieralun (de sa poésie « Fécondation » devrais-je dire sinon la formulation prête à confusion^^). Que dire à part que c’est presque aussi réussi que celle-ci avec un humour vraiment excellent ! Merci pour la lecture gratuite et pour le temps que vous avez passé à nous concocter ce petit bonheur. Anna ovaire the rainbow |
Provencao
23/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour inconnu1,
"Puisque vous m’offensez, j’irai voir la police Pour une main courante à déposer demain. Et n’y voyez pas là louange à votre vice. N’est pas que l’onaniste à voir courir sa main." J'ai beaucoup aimé ce passage, où le problème du sens ne peut pas se poser comme tel : c’est même le premier problème qui se pose, à moi lectrice et commentatrice , de manière provocante, et provocatrice. Cet Art de l'écriture pour tous, où vous vous situez, fort bien, inscrit, non pas dans la difficulté du sens, mais dans la facétie, l'esprit, la blague ; et vous vous y installez tout en façonnant votre dessein de l’ironie. Véritable coup de coeur. Au plaisir de vous lire Cordialement |
fanny
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé le poème sur les spermatozoïdes et j'aime le votre.
Ce ne doit pas être chose aisée que de donner la réplique à Pieralun et c'est fort bien réussi, il faut dire que ce petit ovocyte est loin d'avoir sa langue dans sa poche. Une partie de jambes en l'air pleine d'humour et de poesie, le dimanche s'annonce bien. |
Anonyme
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah quelle savoureuse réponse de la bergère au berger, enfin, de l'ovocyte au spermatozoïde de Pieralun ! À se tordre de rire devant autant d'humour déployé avec autant de classe. Cela fait un bien fou et détend les zygomatiques de la commentatrice qui se demandait pourquoi continuer à commenter.
Pieralun avait ouvert la brèche ! Venant du même tonneau vous continuez sur la voie impériale du féminisme rigolo qui ne se targue que de vouloir faire sourire dans les chaumières. Un souhait : que de lettre en lettre l'humour ricoche encore avec une aussi agréable fantaisie et un tel savoir faire ! La phrase d'intro m'a fait penser à la chanson de Ronan Luce. La suite est toute aussi savoureuse. |
pieralun
23/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Inconnu,
Comment peut-on vous croiser autant sans jamais vous connaître? J’apprécie beaucoup votre réponse en vers: - vous versifiez comme vous respirez ( je suppose), et cela se lit dans la juxtaposition harmonieuse des mots que vous utilisez et dans la musicalité de vos vers. - Bien sûr, on ne peut pas parler de poésie dans votre texte, pas plus qu’il n’y en avait dans « la fécondation », mais l’ humour et l’habileté font bon ménage et, je me répète sans doute, mais Brassens alternait les poésies les plus belles qui soient avec des chansons comme « Le Fantôme » et bien d’autres dont j’ai oublié le titre. Bref, j’ai passé un excellent moment en vous lisant, et je tiens à vous remercier de porter aussi haut la versification classique sur ce site. Ah, j’oubliais, un grand bravo pour l’humour à double triple sens du dernier quatrain. |
papipoete
23/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour inconnu
Décidément, ce pseudo ne vous sied guère, si talentueux que vous êtes ! Et oser emboiter le pas à un autre " grand " d'oniris, sur un sujet si " ohhhh ! ", il fallait le faire ! Et faire ce clin d'oeil à la 4e strophe ( pierre d'alun ), qui ne tomba pas comme un cheveux sur la soupe, c'est tellement subtile ! Chaque ligne est si délicatement posée, que ce poème put passer sous les yeux d'un enfant, sous le regard de novice d'un couvent ! je voudrais relever un passage particulier, mais ce serait gageure face à cette " réponse de l'ovocyte " La 3e par exemple, quand la miss " flânait dans sa trompe ", on imagine une jouvencelle dans un parc floral, humer roses et pivoines, quand un sauvageon surgirait, faisant crisser les pneus de sa décapotable... Mort de rire devant toutes ces lignes, et en même temps ébahi par leur subtilité, je ne trouve " les mots pour le dire... " La dernière strophe, ce rapport à l'onaniste qu'une éprouvette d'un docteur Frydman balaie d'un revers de la main ( courante ) quelle pirouette si subtile ! Je suis scotché ! Et l'entrée en matière avec cette " oie effarouchée "......... si drôlatique, vraiment que voilà une page de talent ! |
Donaldo75
23/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour inconnu1,
Ce poème sous forme de lettre versifiée est marrant et ça fait du bien de temps en temps de lire de l'humour en poésie. Il y a un côté exercice de style dans ce texte puisqu'il fait suite à un précédent dans la même veine mais je ne vais pas bouder mon plaisir de lecture car je sais que tu ne vas pas envoyer uniquement des poèmes de ce type. Une bonne petite récréation avec un ensemble bien tourné, presque pas trop long et d'un humour qui devrait trouver son public auprès des lecteurs d'Oniris et au-delà. |
Lebarde
23/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour anonyme1
Quel régal, quelle réponse magnifique pour entretenir, par l’humour la guéguerre entre féminin et masculin. Si ce n’était cette guéguerre affirmée et assumée dès l’exergue, qui vous a conduit à féminiser « ovocyte « et à mettre des « e » partout, quel poème beau classique nous aurions eu. Mais alors quel plaisir de constater qu’il existe encore et toujours le moyen de séduire en proposant des textes, simples, clairs, faciles à comprendre, fluides, d’une écriture classique pure avec une touche d’humour et de dérision tellement plaisante à lire. En fait tout ce que j’aime en vérité. La rigueur de l’écriture pour servir la légèreté du propos et du sujet. Merci de l’avoir si bien fait et réussi. C’est super. Lebarde dans son élément favori. |
Vincente
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai trouvé la conjugaison des trois angles de considération de la rencontre des spermatozoïdes et de l'ovocyte, originale, et vraiment plaisante. S'y confrontent avec un certain bonheur un ton élégamment châtié qui n'en dévoile pas moins l'offuscation déclarant ne pas être celle que l'on croit, une passive, un "objet" voué à la simple reproduction, à disposition de l'éminence masculine. Ceci porté par une rigueur quasi scientifique dans l'objectivation de la scène, et une prise de position "féministe" qui entend maîtriser et sa fonction et son destin.
Le final, par un poignet qui ne tremble pas, l'affirmera jusqu'au bout. À aucun moment, je ne me suis senti, lecteur, dérangé par les formulations, tout ça fonctionne avec une justesse (dans le fond, le ton et la forme) très à-propos où le sourire affleure à chaque strophe. PS : Le titre m'a pourtant fait craindre de trouver un ensemble plus caricatural ; il mériterait, à mon sens, d'être reconsidéré. |
Anonyme
23/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Inconnu1,
Une lecture amusante, distrayante, un sujet ma foi original et plutôt habilement traité. J'aime beaucoup. Mais sachant que l'auteur maîtrise la prosodie classique, un effort aurait été apprécié concernant tous ces (e) non élidés. C'est dommage car on peut lire des poésies de forme néo-classique ou contemporaine de très bonne facture ou un petit grain de sable remet la catégorie en cause. C'est le choix de l'auteur, je le respecte, mais... |
Lotier
23/10/2022
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Je suis très déçu, je suis allé sur balancetonspermatozoide.com, mon navigateur m'indique qu'il n'arrive pas à le trouver. Ce n'est pas grave, il y a plein d'autres banques pour donner son sperme (on me susurre à l'oreille que ce n'était pas le propos).
Sinon, j'aime bien les voyages anatomiques : qui ne s'est pas épris de l'anatomie de Raquel Welch dans Le voyage fantastique, de Richard Fleischer (on me susurre à l'oreille que dans ce film, il s'agit d'une autre anatomie). Quant au poème, je peux essayer de justifier mon manque de réactivité zygomatique, en invoquant mon droit à l'apathie, le principe de précaution, le réflexe du latex, je ne sais pas moi… Ce qui est sûr, c'est que la prochaine révolution sexuelle sera de fournir des flagelles aux ovocytes, ça mettra un peu de piment ! |
Myo
23/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ah, que cette réponse est brillamment ... pondue.
Voici de quoi sortir de ma retraite... une dose d'humour travaillée avec finesse. Arriver à faire rimer utérus et olibrius ... joli challenge. Un grand bravo Inconnu 1 et un grand merci pour ce moment de détente. Myo |
Yannblev
23/10/2022
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Bonjour inconnu1,
Comme dit la chanson : « Les histoires d’amour finissent mal en général ». Vous ne démentez pas l’adage. Bon, cet amour-là sent un peu le camphre et l’exploration endoscopique mais la description est argumentée d’un vocabulaire de circonstance et toujours juste in fine… l’humour n’est pas toujours simple à manier en poésie formelle et cette mise au point féministe y parvient avec un certain bonheur. Quand même, laissez tomber le Professeur et l’éprouvette dans la mesure du possible, parce que il y a aussi de ces histoires-là qui se passent bien et n’en finissent pas. |
inconnu1
26/10/2022
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Ornicar
26/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Que c'est drôle, vif, léger, inventif, intelligent, fin, brillant, plein d'humour et d'esprit, d'élégance et d'à propos jusque dans la formulation et les tournures usitées, de tact et de tac au tac !
Voilà, c'est pour lire de telles choses et m'en réjouir que je viens sur Oniris. On ne s'esclaffe pas à la lecture de cette "main courante", à la fois pièce de police, clin d'oeil à une "actualité" récente et main balladeuse dans le dernier vers, mais on sourit constamment et on y pense encore longtemps après. Voilà une réponse de l'ovocyte au spermato qui ne manque pas de tenue, ni de panache ! Une réflexion me vient à postériori : je trouve cet(te) ovocyte bien cruel(le) et fort injuste à l'endroit de ce spermatozoïde à "l'esprit plus lourd qu'une pierre d'alun", car de l'esprit, à sa décharge si je puis dire, il me semble qu'il en avait à revendre. Ornicar |
archibald
27/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'avais salué la qualité du texte de pieralun, je me dois d'en faire autant pour cette astucieuse réplique. Je commente peu et vient toujours bien tard : tout a été dit sur ce texte drôle et brillant, notamment le subtile dernier quatrain car il est toujours bon de finir sur une pointe. C'est vrai qu'un pur classique aurait permis de répondre à hauteur à pieralun : il ne devrait pas être trop difficile de se débarrasser de ces élisions de « e » muets.
Une joute amicale et pleine d'esprit, on se croirait dans un salon littéraire du XVIIIème (siècle, pas arrondissement). Bravo ! |