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Poésie néo-classique
Ioledane : À fleur de ciel
 Publié le 30/11/16  -  18 commentaires  -  861 caractères  -  490 lectures    Autres textes du même auteur

Hors du temps.


À fleur de ciel



Rectangle bleu foncé, pointillés de lumière.
Nos regards pailletés d’étoiles familières
S’embrasent, voyageurs filants du ciel d’été ;
Qu’importe où va le soir, s’il brille à tes côtés.

Enfants du paradis, héritiers de l’intense,
Chercheurs réinventant d’enivrantes Jouvences,
Nous scellons dans l’instant notre pacte infini ;
Qu’importe le matin, s’il nous voit réunis.

Dans le feu créateur des rêves invincibles,
Tes doigts noués aux miens, nous touchons l’indicible ;
À bout de mots, à court de souffle, à fleur de ciel,
Qu’importe l’avenir lorsqu’on est éternel !

Et quand la nuit se fond dans le creux de nos paumes,
Le Temps avec ses lois, ses vieux airs de fantôme,
Ne nous entraîne plus dans son ballet scabreux ;
Qu’importe son tribut, si je te rends heureux.


 
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   Arielle   
13/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un titre qui me laissait espérer beaucoup de poésie. Je n'ai pas été déçue par la lecture du poème qui laisse deviner par ses images la qualité d'un amour partagé, à l'épreuve des ans.
Le cadre de la fenêtre n'enferme pas ses amoureux pas plus que le temps qui passe. Ils vivent leur relation au présent et ils ont bien raison.
Un beau poème rythmé par une anaphore qui n'est pas pesante, on prend plaisir à le relire. Le premier et le dernier quatrain sont mes préférés.

   Proseuse   
15/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime les élans , qui entraînent hors du temps, j' aime l' amour quand il sort du quotidien et les poèmes quand ils défroissent tous les rêves !
votre poème est tout cela .. alors, j' aime !

Merci pour le partage

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Ioledane,
Quelle merveille ce poème en buvant mon café, en écoutant Erik Satie, tout en harmonie, le ciel glacé se découvre de la nuit, jette un grain de bleuté sur un vol de corneilles affamées au loin, tout est parfait, ce matin.
Merci à vous. Pour en revenir à votre poème, j'ai adoré: " voyageurs filants du ciel d’été ;
Qu’importe où va le soir, s’il brille à tes côtés", "Nous scellons dans l’instant notre pacte infini" et ce passage là est tout simplement magnifique, quelle simplicité, quelles images, quelle vérité.
Le dernier quatrain sur la nuit, le temps, la mort, le bonheur emportant tout, des mots accordés comme j'aime. Un très grand poème.
Un très grand merci pour ce petit déjeuner délicat et délicieux.

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Ioledane... Une magnifique ode à l'amour qui nous embarque avec bonheur hors du temps !

J'ai beaucoup aimé...

À bout de mots, à court de souffle, à fleur de ciel,
Qu’importe l’avenir lorsqu’on est éternel !

... mais aussi

Le Temps avec ses lois, ses vieux airs de fantôme,
Ne nous entraîne plus dans son ballet scabreux ;

Ces deux vers m'ont fait penser à Ronsard... en version féminine, en plus élégant mais avec le même esprit :

Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Superbe lecture matinale pour laquelle je vous remercie sincèrement...

   Vincendix   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Iodelane
C’est beau, qu’importe si ça plane un peu avec les voyageurs filants d’un ciel d’été, les enfants du paradis et les héritiers de l’intense.

Et pourtant un grain de sable pour moi, le mot « scabreux » n’a pas sa place dans ce poème, dommage !

   Marite   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voici exprimé, avec délicatesse et élégance, cet impalpable sentiment qui nous envahit et nous comble lorsqu'il trouve écho dans les coeurs qui se sont "trouvés". Mes vers préférés sont les derniers de chaque quatrain :
"Qu’importe où va le soir, s’il brille à tes côtés.
...
Qu’importe le matin, s’il nous voit réunis.
...
Qu’importe l’avenir lorsqu’on est éternel !
...
Qu’importe son tribut, (celui du Temps) si je te rends heureux."

Une très belle lecture poétique !

   Yavanna   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne suis guère portée sur la poésie classique ou néo-classique en règle générale, mais j'avoue avec joie que ce texte-ci m'a bien emmenée en balade...

Magnifique traduction de ces sentiments si difficiles à rendre sans tomber dans la mièvrerie, et qui ici sont exaltés et servis par une très belle intensité d'images et de sonorités.

Une tout petit bémol pour les "enivrantes Jouvences" qui fait un peu trop lyrique et vieillot à mon goût... mais pour le reste, que de belles choses !

"nous scellons dans l'instant notre pacte infini"
"tes doigts noués aux miens, nous touchons l'indicible"
et puis tous ces "qu'importe" si touchants...

Joli matin que celui-ci, qui démarre avec un si joli texte.

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je viens de lire un merveilleux texte, miracle d'équilibre où les belles choses sont dites avec beaucoup d'émotion dans une écriture impeccable. Merci pour cette lecture qui m'a laissé sans voix.

   funambule   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Certes, le titre ne m'inspirait pas, pire, le contenu est pile poil dans la zone de mon cerveau ouverte par ce dernier. Et ben j'ai bien fait de céder à cette curiosité étrange. L'équilibre en tout points est parfait, pas de trop, pas de pas assez, jolie musique; c'est simple et vrai, subtil et vivant et j'aime cette retenue qui en dit tant. Une réussite à mon sens !

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une écriture élégante, de belles images pour cette déclaration d'amour fervente.
" Qu’importe où va le soir, s’il brille à tes côtés."
" Qu’importe le matin, s’il nous voit réunis."
" Tes doigts noués aux miens, nous touchons l’indicible "
".. Qu’importe son tribut, si je te rends heureux."

" Le Temps avec ses lois, ses vieux airs de fantôme " là, je n'aime pas trop.

   emilia   
30/11/2016
Qu’il est doux de retrouver « ces pointillés de lumière » pailletant les regards amoureux qui ont « scellé un pacte infini »… « A tes cotés, réunis… », « les rêves invincibles » arrêtent le temps quand le seul désir partagé est de rendre l’autre heureux… ; la dynamique de l’exaltation agit comme un baume réconfortant, c’est une vague d’amour qui déferle dans ce poème… ; merci à vous d’avoir pailleté notre moment de lecture…

   MissNeko   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Sublime !!! Un poème de toute beauté. Les vers sont enivrants, bien écrits, les rimes agréables. La lecture est fluide : aucun vers ne butent à l'oreille.
La répétition "qu'importe" scande et rythme ce poème t'elle une ode à l être aime. Beaucoup de douceur et de délicatesse. Une pure réussite !
Coup de cœur pour :


"Rectangle bleu foncé, pointillés de lumière.
Nos regards pailletés d’étoiles familières
S’embrasent, voyageurs filants du ciel d'été "
On dirait un tableau peint avec des mots.

   Michel64   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ces instants intenses sont rapportés ici avec beaucoup de grâce poétique.
J'ai beaucoup aimé : "Qu’importe où va le soir, s’il brille à tes côtés." et tout le dernier quatrain.

J'ai failli lire : "rêves indicibles" au lieu de "rêves invincibles".
Je crois que j'aurai préféré.

Au plaisir de vous relire.

Michel

   Anonyme   
30/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très belle Poésie
Voila ce qui qui nourrit mon envie d’écrire !

De l'amour , de l'amour et encore de l'amour ....
Et pour témoin l'univers

Cela me va droit au cœur.

   Lulu   
1/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Ioledane,

je suis très sensible à ce poème que je trouve magnifique. Les images y sont si délicates, de même que les sentiments qui semblent animer les deux protagonistes.

La force de ce poème me semble résider dans le fait que les mots sont très évocateurs. Ainsi en est-il, par exemple, du premier vers que la strophe décline, certes, mais qui est en lui-même tout un poème "Rectangle bleu foncé, pointillés de lumière". Là, avant même d'entrer dans le poème, on imagine déjà quelque chose de chouette.

Puis, le lien à l'autre est extrêmement beau.

L'amour, tout comme la poésie, atteint l'infini. Vous le dites explicitement, mais même s'il n'y avait pas cette expression "notre pacte infini", nous y serions, tant vous élevez le regard vers le haut et l'essentiel de l'autre "Qu'importe où va le soir, s'il brille à tes côtés"...

Je retiens surtout la délicatesse des images, leur beauté et ce sentiment d'amour d'une belle profondeur, ainsi que ce vers, parmi d'autres, que j'ai beaucoup aimé : "Et quand la nuit se fond dans le creux de nos paumes". Il y a, en effet, dans ce vers, toute l'étendue d'une forme éternelle au creux de deux humanités qui semblent vivre l'essentiel.

Merci de cette lecture et bonne continuation.

   Anonyme   
1/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,

De magnifiques quatrains aux couleurs de lumière ; un amour invincible qui fait fit du temps qui passe ("Qu’importe son tribut, si je te rends heureux.")...

Les images sont de toute beauté et je me suis laissé bercer par l'atmosphère enivrante de ces vers en alexandrins "à fleur de ciel".

Une vraie réussite.

Wall-E

   Ioledane   
4/12/2016

   silvieta   
11/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les poèmes amoureux peuvent paraître mièvre; ce n'est pas le cas de celui ci, images et petite musique célestes, ce poème qui nous transporte dans un monde d'éternité où le temps n'a plus prise.

Le style, y compris la versification faite de rimes souvent riches et d'alexandrins, sert parfaitement ce poème amoureux.

La force du "qu'importe"...

"Qu'importe l'avenir lorsqu'on est éternel !"
Tout est dit.


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