|
|
Anonyme
26/12/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Il y a dans ce texte un manque évident de ponctuation, qui ne facilite pas vraiment la lecture, il faut s'y reprendre à plusieurs fois, c'est désagréable. De ce fait, la compréhension du texte passe en second, c'est dommage, que soit estompée de cette manière, l'émotion exprimée.
Je n'ai pas trop aimé "dead end", inévitablement on bute dessus, la sonorité de ces deux langues n'étant pas la même. |
Anonyme
1/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé votre poème. Ces mots posés en début de strophe qui nous arrêtent le temps d'un souffle pour ensuite lire ce qu'à eux seuls ils contiendraient si vous ne les dévoiliez. Bravo. :-) |
Pimpette
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
C'est un texte magnifique!
Un regard plein d'amour sur un visage des mauvais jours et le souvenir des bons! Un style qui ne matraque pas mais circule en douceur...tres beau ça!Et une chute en espérance pour effacer une tristesse très réelle. Sans effort, la poésie inonde tout le poème "Comme j’aimais ton lâcher-prise Tes désirs de terre promise " |
Arielle
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Adélaïde aux rêves froissés, aux poings serrés, aux lourds silences retrouvera-t-elle son lâcher-prise et ses désirs de terre promise ?
J'éprouve une grande empathie pour ce narrateur qui, sans se plaindre, s'évertue à rendre à sa belle le goût de vivre qu'elle semble avoir perdu. Adélaïde aux antipodes, nouveau départ, nouvel élan, lumière bouleversante, point de mire à l'horizon ... Avec une grande simplicité, une économie de mots et d'images, vous nous faites partager ce drame du temps qui passe pour un couple, éteint les fièvres et laisse désemparé celui des deux qui voit l'autre se perdre mais refuse de l'abandonner. Vous touchez juste comme avec vos yuccas qui m'avaient tant émue. |
Robot
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Adélaïde, une femme et la ville. Une femme regarde la ville avec cette désillusion qu'apportent parfois les voyages. Avec cet autre qui ne partage pas ce moment et qu'il faut secouer pour lui faire découvrir ce qu'ensemble ils étaient venus chercher. Un peu triste mais Adélaïde semble pouvoir ramener l'espoir de trouver à nouveau ce lien et cette intimité qui semble s'être égarée.
Voilà ce que je ressens et qui n'a probablement rien à voir avec l'intention de la poésie. Mais comme on dit souvent: le poème appartient tout autant au lecteur qu'à l'auteur. |
Myndie
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un beau poème, superbement expressif.
Le petit plus : ces deux mots en tête de chaque strophe qui ont un charme fou avec leur manière toute cinématographique de planter un décor, de lancer une scène. On est porté de bout en bout par la mise en musique de la mélancolie, par la progression des états d'âme. C'est un poème que je lis à voix haute, une douce mélopée qui berce mon oreille. Les deux derniers vers sont de toute beauté. La 3ème strophe est sans conteste ma préférée. Merci pour ce partage myndie |
Anonyme
17/1/2016
|
Commentaire modéré
|
Anonyme
16/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Ioledane... J'avais aimé les Yuccas, une poésie emprunte de sensibilité, sensibilité que je retrouve ici dans un autre registre.
Balcon figé, Sommeil forcé, Rêves froissés, Sombres matins, Fenêtre ouverte, autant d'introductions qui préparent à des sizains plus poétiques les uns que les autres même si j'ai une préférence pour le dernier et ses deux admirables vers de chute... La vie est belle en Australie Ouvre les yeux je t’en supplie... Verra t-elle un jour Adélaïde ? Chacun peut imaginer ce qu'il souhaite... Un très beau poème dans la veine des Yuccas... Bravo et merci pour ce superbe texte oscillant entre le libre et le néo-classique. |
Vincendix
17/1/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Un peu tristounet avec Balcon figé, Sommeil forcé, Rêves froissés, Sombre matin, heureusement, la Fenêtre ouverte apporte un rayon de lumière.
L’absence de ponctuation n’est pas trop dérangeante, par contre l’intrus « dead end » me gêne, il y a d’autres formules bien de chez nous pour le remplacer ! Je sais qu’Adélaïde est anglophone mais tout de même. |
Anonyme
17/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'arrive un peu après le train ! Tout a été dit, je pense. Mais je tenais quand même à m'exprimer à propos de ce poème: je l'ai trouvé beau ; un peu sombre peut-être mais tellement bien écrit.
" Qu’as-tu fait de cet univers Qui scintillait dans ton sourire " |
Anonyme
17/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
De bonnes idées là-dedans : Le titre déroutant, qui laisse d'abord penser qu'il s'agit du prénom d'une femme (peut-être celui, déguisé, de la narratrice, puisque "Adélaïde" est la quasi anagramme d'"Ioledane") : confusion peu à peu dissipée par la lecture, durant laquelle on réalise qu'il s'agit du nom de cette lointaine métropole australienne, et d'un départ avorté pour ce continent. La progression chronologique, de l'obscurité profonde aux premiers feux du jour, allant de pair avec le cheminement de la narratrice et ses réflexions quant à l'attitude du dormeur qu'elle contemple, tandis que la Nuit brouillonne et l'aube d'abord hésitante se confondent avec les sentiments des deux protagonistes. Des strophes fermes et musicales, et un propos qui s'éclaircit après deux ou trois lectures. La clarté, voilà une qualité. Des choses regrettables selon ma sensibilité : L'absence de ponctuation : inaugurée par les surréalistes pour installer de multiples pistes de lecture, ici elle me semble inutile, une coquetterie de l'auteur dont il aurait pu se passer. Une ponctuation sciemment choisie aurait servi la mélancolie du sujet. Quelques mots jurent dans ce contexte assez élégant : l'affreux "dead end", et les trop directs et psychologiques "lâcher-prise" et "faux-semblants" dont il aurait fallu peindre subtilement l'idée. Ici, je suis davantage séduit par la forme et par le ton employé, que par le fond : c'est déjà une chose excellente puisque la poésie, qu'on le veuille ou non, c'est d'abord de la musique. A. |
lala
17/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Ioledane,
J'aime ces scènes, ces tableaux, qui se succèdent de strophe en strophe. La dernière, que je redoutais comme une apothéose de la noirceur, semble finalement optimiste, il est encore temps d'ouvrir les yeux, comme cette « fenêtre ouverte ». Adelaïde est le mot clé, le résumé complice des rêves de bonheur des amoureux, ainsi que l'affirme ce « la vie est belle en Australie », qui n'a pas de sens réel pour tout un chacun, mais qui, dans le contexte, délivre tout le message, tout l'appel, toute la force. |
Pussicat
17/1/2016
|
Un texte composé de 5 strophes en octosyllabes, les rimes ABABCC offrent une alternance de rimes féminines et masculines à chaque strophe, un travail voulu et agréable à lire renforcé par les rejets, un exercice poétique pas mince à réussir et que vous déroulez tout au long de ces 5 strophes avec une facilité déconcertante.
Aucune ponctuation ne vient rythmer le texte si ce n'est le tiret refrain qui revient à chaque début de strophe, à l'hémistiche – si il est permis de l'écrire ainsi – après les deux « mots titre » qui lancent chaque strophe : Balcon figé / Sommeil forcé / Rêves froissés / Sombre matin / Fenêtre ouverte Parce que je les lis ainsi, des « mots titres » Balcon figé : c'est un lieu d'où l'on peut contempler le ciel, la lune et les étoiles la nuit... cela peut-être aussi une métaphore qui fait glisser lentement le lecteur vers la fin de cette 1ère strophe : « Mais tes paupières restent closes »... Sommeil forcé : ces deux mots qui arrivent après le dernier vers « Mais tes paupières restent closes » peuvent être lus sous deux angles différents, comme l'ensemble du texte d'ailleurs. « Sommeil forcé » lu comme un coma, le personnage, la femme, Adélaïde ?, est plongé dans un sommeil profond pour x raisons... Ou l'auteur emmène le lecteur vers le chemin de la désillusion, celui du regard tourné vers le passé qui empêche tout avenir, abolit la lumière du jour présent, et nous fait lire, comme un regret, ces derniers vers : Comme j’aimais ton lâcher-prise / Tes désirs de terre promise » Rêves froissés : cette 3e strophe m'apparaît comme la strophe charnière du poème. « Rêves froissés » comme le temps froisse la peau et ridule notre visage... le personnage s'interroge ? Mais que s'est-il passé ? Que sont nos rêves devenus ? Ce vers : « Est-ce un dead end est-ce un passage » marque le désarroi du personnage devant ce « beau visage » qu'il ne reverra plus, comme si, lui, s'absentait de la situation, comme si il était hors du temps qui passe... c'est étrange mais ce vers me fait penser à la mort avec cette expression anglaise « dead end » et le mot « passage ». Les 3 derniers vers sont magnifiques de désespoir et d'interrogation, avec cette Adélaïde qui leur tend les bras, les attend... Sombre matin : mais voilà qu'arrive ce « sombre matin » où plus rien n'est comme avant... il s'est passé quelque chose, quoi ? L'auteur reste discret... des « nuages » synonymes de mauvais temps, d'entraves, ont bouleversé les plans... des « nuages » qui n'ont fait qu'empirer « les choses »... la photographie était déjà prise, au temps de la jeunesse, de la belle insouciance, ces « nuages » ne font que la jaunir. Fenêtre ouverte : mais que se passe t-il ? Le poème ne peut se terminer d'aussi sinistre façon ? Serait-ce le commencement du recommencement?Une renaissance ? La Lumière apporte la vérité, la joie et la chaleur... elle chasse la nuit, les ombres, les fantômes, les illusions... que veut dire l'auteur ? Bien sûr « La vie est belle en Australie », alors pourquoi cette supplique : « Ouvre les yeux je t’en supplie »... Le poème a commencé sur un « Balcon figé », des yeux clos, « Mais tes paupières restent closes », pour se termine sur une « Fenêtre ouverte » et une supplique : « Ouvre les yeux je t’en supplie »... la boucle est bouclée, mais sur quoi ? Sur un rêve de jours meilleurs en Australie que la femme ne partage pas ? Devant un lit, parlant à une personne dans le coma ? Le passé, l'avenir, la mort, le voyage, les amours, les plans sur la comète se mêlent dans ce beau texte, bien écrit, avec ce qu'il faut d'émotion pour toucher le lecteur, enfin c'est ce qu'il s'est passé avec moije, et c'est l'essentiel ! Merci Ioledane et à bientôt de vous lire, |
jfmoods
17/1/2016
|
L'émerveillement ne se conjugue pas au présent, mais à l'imparfait, temps du révolu (habitudes douces : "'aimais", "scintillais"). Le passé composé, associé à des verbes de mouvement imprimant une violence progressive ( "A pris", "as... fait", "S'en sont pris", "ont sabordé", "Entravé", "ont alourdi"), rend compte d'une perte du libre arbitre de la personne aimée (image du couple avalisée par les adjectifs possessifs : « notre », « nos » x 2). Une ombre fantomatique du passé s'est en effet glissée au sein du couple, matérialisée par une personnification (« souvenirs désemparés »). Le présent est le temps le plus utilisé (13 occurrences). Au centre du poème, il pose, en une double question fermée (Est-ce un dead end est-ce un passage"), les termes de la problématique. Il dresse, ailleurs, le constat d'une crispation de l'autre, d'une obturation de la perspective (verbes dont l'un est pronominal : « t'y cramponnes », « ferme »). Il s'efforce de trouver, derrière les signes cabalistiques du ciel (modalisation : « On peut voir là-haut tant de choses », jeu antithétique : « Trop de nuages » / « un rayon perce »), la réponse, si vivement désirée, du départ.
Plusieurs éléments plaident pour cette hypothèse d'après texte... - la présence de deux diérèses (« insouciances », « lumière ») - le jeu des amorces, qui présente d'abord 4 groupes nominaux à visée oppressante (« Balcon figé », « Sommeil forcé », « Rêves froissés », « Sombre matin ») avant de laisser planer l'image d'un envol (« Fenêtre ouverte ») - la forme impérative du derniers vers (« Ouvre ») Un élément de l'entête demeure ambigu. « Une femme » ? Est-ce elle qui parle ? Est-ce d'elle dont on parle ? La force de ce poème tient pour beaucoup dans le fait que l'on ne sache pas si l'on a affaire ici à un locuteur ou à une locutrice, si bien que la personne qui lit le texte choisit à sa guise le scénario qui lui convient. Merci pour ce partage ! |
Bingo
18/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Ioledane,
Contrairement à certains commentateurs, l'absence de ponctuation ne me gêne pas car la construction des phrases est claire et ne présente aucune ambiguité. "Dead end" serait désagréable ailleurs mais ne sommes-nous pas ici en poésie contemporaine ? (Dead-end demande un trait d'union en anglais) Je trouve les "mots titres" (pour reprendre l'appellation de Pussycat) très originaux : le poème évolue ainsi comme les chapitres d'un livre. En résumé, ce fut très agréable de vous lire. Merci. |
Ioledane
21/1/2016
|
Adélaïde vous remercie ici : http://www.oniris.be/forum/adelaide-vous-remercie-t21481s0.html#forumpost280646
|
MissNeko
20/7/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Un beau poème, avec un coup de cœur pour le premier sizain.
La lecture et agréable et j aime le rythme. Merci pour ce moment de lecture. |