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fried
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Comtemporain et bien mené, J'aime l'embiance factice bien rendu et ce regard ambigü sur le bel Adrien et son monde.
Monde qui n'est visiblement pas celui de l'auteure. |
Gemini
17/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Spécule-t-on sur le bonheur ?
J’aime bien cet emploi dévié de « contumace » ; mot qui ne semble être utilisé que dans le système judiciaire, mais qui peut être transposé, par effet poétique, dans beaucoup d’autres cas, comme ici le soleil et le bonheur, mais aussi, plus prosaïquement, sur des cas comme Alzheimer. J’ai revu, il y a peu, le film tourné sur Jérome Kerviel, ce qui me donne une idée plus claire de la situation, et surtout sur le délitement des rapports sociaux et affectifs qu’engendre cette profession particulière. J’ai trouvé l’écrit d’une belle fluidité. Il se lit comme une histoire, une fable moderne. Le ton, à peine aigre-doux, s’étend sur le texte comme le fog sur la ville, et ce nom d’Adrien, qui revient insidieusement se nicher dans les strophes, rajoute, je trouve, à la mélancolie latente. J’ai trouvé aussi très British le fait de n’avoir pas forcé le trait du bonhomme (pour en faire un méchant loup de Wall Street à l’américaine). Hors quelques diérèses, la prosodie est juste, je n’ai trouvé qu’une erreur de césure « Intellectuel factice » pourquoi pas : Faux intellectuel ? (je ne signale cela que pour souligner l'harmonie générale des vers) La ponctuation est vraiment bâclée, mais l’absence de points (surtout le final), peut laisser penser que l’histoire n’est pas finie. Lecture bien agréable |
lucilius
28/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Mais qui est donc cet Adrien par rapport au narrateur ? Il me manque une clé pour déchiffrer la réelle quintessence de ce bonheur par coutumace. Je me retrouve à Londres, en colocation. Tout y est cher, tout y est basé sur la finance. Tout y est factice finalement… sauf l'accent, les yeux bleus, le sourire d'Adrien que j'emporte avec moi, bonheur par coutumace.
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Anonyme
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est un bon texte contemporain, aussi bien dans son traitement que dans son message.J'aime bien le monde travesti de la City. Par contre il nous manque peut-être un rapport entre le narrateur et ce fameux Adrien pour apprécier complètement ce texte : une employée, une admiratrice, une collègue ? Ou peut-être que le lecteur a le droit de choisir ou deviner. Mais bon, quoiqu'il en soit, ce monde factice où ne compte que l'argent est très bien décrit. |
Miguel
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel beau poème ! Les vers en sont bien frappés : admirablement rythmés et très mélodieux. Le contenu est d'une précision à la fois réaliste et poétique, ce qui est une sorte d'exploit. Comme cet univers est évoqué de manière vivante et plaisante ! Une expression comme "le froid de juillet" ne manque pas de charme, dans ce qu'elle a à la fois de réaliste dans le contexte et d'antithétique dans les termes ;c'est une vraie trouvaille poétique. L'évocation sensuelle du jeune Adrien, et l'expression de l'effet qu'il produit, sont d'un grand lyrisme.
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Vincendix
10/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
Un poème d’excellente facture, fluide et bien rythmé comme j’aime. Le sujet est original et parfaitement traité, je me mets dans la peau d’Adrien, exilé volontaire dans un royaume tellement contrasté. C’est un peu ce que j’ai vécu il y a plus de six décennies. Bravo, mon appréciation ne peut être qu’au maximum. Vincent |
papipoete
10/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Ioledane
Dans ce monde où la finance est reine, en ce London City où la livre sterling se pare du visage de Queen Elisabeth, tu as fait ta place, toi le " frenchy " à l'accent no british ! Et tu es là, dans ce pub dont tu sembles être le King ! D'un clin d'oeil tu m'avais admis dans ton cercle, où ça rit fort devant un drink ; mais l'on s'aveugle d'un rien, et j'en paie le prix ; tu m'as oubliée aussi vite que tu me pris...d'un claquement de doigts comme pour vendre ou acheter... NB un français qui n'était qu'un citoyen chez lui, et qui " au pays des brokers " brille autant qu'une tour dans la city ; craque son pognon, craque pour une " étrangère à son monde " ; un feu d'allumette pour lui mais des illusions perdues pour elle ! Un " Jérôme Kerviel " outre-Manche dont le coeur est de " cac 40 ", non pas source de nobles sentiments ! Vos dodécasyllabes me semblent équilibrés ! |
TheDreamer
10/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui aurait très bien pu être présenté en un seul bloc tant l'écriture en est fluide. Cela ne l'aurait pas gâché bien au contraire. Une écriture à la fois simple et léchée.
Une brève incursion dans cette City, eldorado de la finance mondialisée que le Brexit fait se dépeupler de semaines en semaines (des grandes enseignes bancaires ont déjà fuit l'endroit pour rapatrier leurs avoirs vers le continent). Ce monde ultra-fermé de la finance où l'argent est roi et l'humain relégué loin très loin des esprits et des coeurs ce qui ne semble pas être le cas de l'auteur du poème qui le charme passé préfère s'éloigner. |
Anonyme
10/1/2019
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Si vous êtes étrangère au monde d’Adrien, mieux vaut avoir emporté ce bonheur par contumace. Pourquoi vous étonner de cet écho qui vous parle de lui ? Vous aimez les beaux gosses, c’est tout, et accessoirement les douches au Ruinart.
Adrien est passé comme la dernière flammèche d’un monde à peine fantasmé, le temps d’un Darjeeling sans doute un peu fade au milieu des bulles. Il ne fallait surtout pas en dire plus d’Adrien, qui deviendra comme tous ses collègues un clone idéalisé. Vous avez bien fait de choisir Canary Warf (les Iles Canaries de Londres) plutôt que La City. Il y régnait avant, bien avant, une ambiance de Whitechapel, et les Adrien étaient des dockers aux charmes de Jack l’éventreur. Une certaine aisance narrative, une imagerie populaire qui joue des expressions clichés, sans doute un peu trop, jusqu’à banaliser l’entrée en scène d’Adrien (Attirent les regards dans ce troquet bruyant/Jeune loup solitaire amateur de conquêtes, etc…), des vers composés malgré tout en une petite symphonie mélancolique dans ce monde de brutes et de poupées qu’on monte et remonte :) J’ai bien aimé l’inversion Intellectuel factice ou séducteur brillant, au lieu de Intellectuel brillant ou séducteur factice. Elle ajoute à votre trouble pâmé sous les fragrances d’’Adrien :) FrenchKiss trader de Whitechapel |
Cristale
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très belle écriture, histoire bien menée de bout en bout résolument moderne dont la fluidité syntaxique me ferait penser à une prose rimée, cela pour dire que l'aisance de l'auteure est assez exceptionnelle.
J'adore la non-ponctuation en fin de vers. En effet, à part le point d'exclamation parfois inévitable, je ne vois pas l'utilité d'une virgule ou un point en bout de rime vu que le passage à la ligne d'un vers à l'autre engendre la respiration adéquate. La virgule après "smartphone" est donc une intruse ^^. Belle reprise en partie du vers 13 en fin de poème : "Ton accent, tes yeux bleus, ton sourire..." Tant pis pour le bel Adrien, il ne sait pas ce qu'il a perdu mais la narratrice, elle, sait ce qu'elle a évité. Bravo Ioledane ! |
Anonyme
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" un monde travesti " superbe image, qui valorise le propos.
" Te voilà, poigne ferme et projets plein la tête Sérieux ébouriffé par le vent, l’air de rien Une calme insolence à dompter la planète Face au canal, ce pub, ton aisance Adrien " Toute l'enveloppe du... paraître. La suffisance et l'arrogance des amoureux mais esclaves de l'argent... " Étrangère à ton monde Adrien...j'étais à contre-emploi " Tout est dit. Une belle musicalité des vers. chaque image de ce texte ouvre à réflexion. J'ai beaucoup aimé. |
Donaldo75
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ioledane,
J'ai beaucoup aimé ce poème. Il y a un style, avec l'utilisation d'images modernes et londoniennes qui le rendent encore plus contemporain. Il est réellement stylé, pas dans le genre artificiel comme j'aurais pu le craindre à l'évocation de la City à Londres. Bravo ! Don |
STEPHANIE90
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ioledane,
J'ai aimé ce poème contemporain autant par l'écriture qui va à l'essentiel que par le cadre moderne de la City, Elle est fort bien décrite. J'aime bien ces passages : "Tu portes haut tes mots dans ce bar monochrome Où je me fonds dans l’ombre avec mon Darjeeling" et "Au pays des brokers, des ordres sur Smartphone, Des filles qui rient fort, j'étais à contre-emploi" Et le titre à l'opposé fait de ce mot "rétro" contumace, il fallait osé ! Bravo.... StéphaNIe |
Ioledane
13/1/2019
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Quelques compléments ici : http://www.oniris.be/forum/au-sujet-de-bonheur-par-contumace-t26574s0.html#forumpost360794
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