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Pouet
26/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien aimé. Particulièrement ce passage:"Un roquet tire un petit vieux/Vers un placide réverbère/Mon voisin crache à qui mieux mieux/Sa déchéance pulmonaire. Même si je trouve étrange la description car on dirait que le narrateur se trouve à deux endroits en même temps (car il ne me semble pas avoir vu des réverbères dans le métro) Enfin peu importe, j'ai bien aimé cette poésie sauf la première strophe qui ne m'a pas trop emballé, je l'ai trouvé trop empesée, trop "datée" mais le reste me plaît.
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Anonyme
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Oui, bien sûr comment ne pas penser à Dutronc, Paris s'éveille et son merveilleux solo de flûte. J'aime le poème et ses images matinales sont bien campées. Tout le monde y passe et justement cette énumération de portraits peut paraître un peu automatique. Mais ne gâchons pas la fête. Bien à vous. Hananké |
Robot
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voyage sympathique dans la grande ville. Car vous n'avez pu tout voir de votre balcon. Il est vrai que les insomniaque marchent beaucoup, mais en ce qui vous concerne avec une solide capacité d'observation. Un parcours plaisant pour le lecteur juste avant que le soleil caniculaire ne nous étouffe comme aujourd'hui.
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Pimpette
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime!
Surtout ce style net comme un rasoir! Chaque vers ou presque apporte , sans ronds de jambe, une détail de plus au sujet et un plaisir de plus à la lecture! Chaque fois qu'une ville s'éveille on a tendance à penser à Dutronc mais ici nulle copie et même...je préfère le descriptif très riche et original de notre poète onirien...eh! oui! par exemple: "Un roquet tire un petit vieux Vers un placide réverbère ; Mon voisin crache à qui mieux mieux Sa déchéance pulmonaire."" ...et il y en a d'autres... |
brabant
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ioledane,
Puisque vous évoquez Désaugiers (Je ne savais pas que Dutronc et Lanzmann l'avaient pompé. Belle écriture que celle de Lanzmann !) vous auriez pu trouver un titre plus pétillant que "Eveil urbain", peu chantant et disgracieux ;) pas à la hauteur de votre poème AMHA. L'écriture est belle et solide. J'aime beaucoup : "Un roquet tire un petit vieux Vers un réverbère" Il y a d'ailleurs d'autres trouvailles et/ou formulations astucieuses. Je pourrais pinailler : - la ville ne m'a pas semblée en deuil la nuit... - vois pas trop ce que peut être un spleen léger, surtout d'insomniaque. Mais j'apprécie trop l'ensemble pour le faire. Alors je prends l'eau du bain avec le bébé :) Bravo ! :))) |
Anonyme
26/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Iolédane,
Il est toujours délicat de mettre en incise une éventuelle source d'inspiration. On est en effet très loin ici de l'humour et de la tendresse des "balayeurs sont pleins de balais" du duo Jacques Lanzmann/Jacques Dutronc. Mais même sans cette référence, ce que je peux reprocher à ce texte, par ailleurs bien écrit, c'est son manque de fantaisie. Le titre déjà, "Eveil urbain", est un peu ordinaire, insipide. Le premier vers "Quand l'aube appose son blason" m'a directement conduit au poème "Spleen" de Baudelaire : - « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;» Vous faites d'ailleurs référence à ce spleen tout à la fin. Alors, je me suis dit : « Non, ce poème est beaucoup plus Baudelairien que Dutronesque.» Et du coup il en est devenu triste, cruel, désenchanté, voire glauque ( la toux de phtisique - ou la déchéance pulmonaire). J'avais pourtant apprécié le début, où vous aviez choisi de décrire un bordel plutôt que la mercerie des soeurs Pasquier, à l'exception toutefois du « bat-flanc las ", qui me rappelle trop l'excellent cocktail exotique (Le Baflanla) que je descendais dans les années 90 à Macao. Trop d'expressions aussi, qui, sous couvert d'une langue métaphorique, sont très usées : - « Quand s'allume un pâle horizon - La ville émerge de son deuil - Pour revêtir un voile blême - Où les trottoirs malodorants - Où s'extrait le premier métro - Et mon voisin qui fume trop/M'inflige sa toux de phtisique - Là-bas se hisse le soleil ». Quelques redondances avec ce voisin enfumeur qui a sympathisé avec vous au point de rester collé à vos basques deux strophes de suite. Bref, ça doit pas être drôle tous les matins, entre ivrognes, loulous, et michetonneuses... A sortir des tourniquets touristiques. Cordialement Ludi |
Elmousikas
26/7/2013
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Commentaire modéré
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Anonyme
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Ioledane. Dommage que "Paris s'éveille" soit déjà pris car le présent titre n'est pas à la hauteur du texte qui suit...
J'ai bien aimé cette suite octosyllabique bien rythmée qui se lit avec plaisir... C'est du classique qui cache bien son jeu car on aurait aussi bien pu trouver ce texte en catégorie Chansons comme quoi les deux ne sont pas incompatibles... Je trouve, comme d'autres avant moi, que ces deux vers... -Un roquet tire un petit vieux Vers un placide réverbère... sont vraiment excellents. Belle prestation pour laquelle je vous félicite ! |
Rainbow
26/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir !
Je dois dire que vous faites forts. Je ne goute que très peu à la poésie classique que j'ai de plus en plus tendance à trouver trop pompeuse, mais là vous m'avez séduit ! J'aime votre Paris à l'éveil que vous découvrez pas à pas, et pourtant sans bouger. L'insomnie est votre rêve solaire qui doucement étreint vos yeux, pour mieux nous l'offrir. J'ai trouvé les strophes deux et quatre légèrement au-dessus des deux autres, mais ce n'est qu'un ressenti. En tout cas merci beaucoup pour ce rubis ocre comme l'aube que vous nous offrez ; Merci et au plaisir ! |
pieralun
28/7/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Un grand bravo Ideloane!
Une poésie classique d'une grande modernité. Un texte bourré d'images poétiques où le spleen du petit matin, en fond de toile, porte quelques images touchantes: ---- le glas des élégantes ---- le terminus apathique ---- les noceurs aux narcoses desanchantees (magnifique) ---- le roquet et le petit vieux ---- le voisin qui intervient sporadiquement ---- pour finir sur le blues de l'auteur L'octosyllabe est parfait sur l'aube triste de cette ville, le rythme est sans faille. L'ambiance m'a emporté dans un plaisir total De la poésie, indéniablement. Relecture en ce Dimanche matin............BRAVO L'ARTISTE |
Ioledane
29/7/2013
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Remerciements et précisions ici : http://www.oniris.be/forum/a-propos-d-un-certain-eveil-urbain-t17323s0.html#forumpost228607
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Anonyme
19/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis frappé par le choix très judicieux d'un triple lexique :
de la ville (rues, trottoirs, métro, tour), de l'effort laborieux(émerge,traînent,s'extrait, tire, se hisse) et de la lenteur (lent carême,mâtins errants,apathique) qui peignent bien la progressive sortie de la Cité et de la narratrice (?) de leur torpeur. Ce soleil final qui semble souffler son carpe diem me plait. Et puis les esquisses des rares personnages, vagues ombres entrevues dans le matin naissant, sont évocatrices. Il en ressort une poésie urbaine (bien au-dessus de ce fichu rap) tout à fait musicale et imagée. |
bonjour
29/12/2013
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Commentaire modéré
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luciole
10/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Qualité de l'écriture, sens de l'observation, humour: tout est au rendez-vous pour faire de ce poème une réussite. J'ai beaucoup aimé et le thème et la façon de le traiter. Un précédent commentateur parle d'écriture au "rasoir", ce n'est pas faux. |