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David
11/2/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
j'aime bien quand un poème triste à un rythme un petit peu joyeux ou énergique, comme ici à mon goût. Le métronome de ma lecture avançait comme le tictac d'une montre (ça ferait 64 secondes, en théorie, en comptant les hémistiches). La musicalité porte largement le poème mais les propos ne le trahissent pas non plus. |
Pimpette
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu avec le rythme de 'Au clair de la lune'!
ET c'était très beau!!! Je commente au minimum....Pas très en forme....Mais je ne voulais pas le louper...Trop chouette!!! |
fugace
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème triste et mélancolique, et pourtant on aime.
Un constant détaché de tout, comme si plus rien ne peut atteindre ce reclus de la vie. De sa fenêtre il voit passer la vie, sans envie, sans regret. C'est poignant d'arriver à exprimer de façon aussi intense la solitude. |
Anonyme
3/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Au moins, la couleur est annoncée, ce n'est pas l'azur rayonnant. Ce poème sur la célèbre contine se lit comme une ballade. Je n'aime pas trop le déca d'habitudes mais ici je le trouve bien construit et très chantant. J'espère que la noirceur n'est que poétique. Hananké |
Lotier
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ioledane,
La dernière solitude est de ne plus s'aimer. L'exergue résume bien l'état d'âme : noir. Il y a eu beaucoup de versions de «Au clair de la lune», dont certaines sont franchement paillardes (voir Colette Renard), celle-ci est bien noire, aucun doute, à ne pas lire ou chanter devant une fenêtre, de peur que l'envie ne vienne de la franchir ! Comme je suis au rez-de-chaussée, le risque était limité... Il y a aussi une pointe d'amertume, de la manière dont la présence de l'autre (des autres) est décrite. L'absence de ponctuation souligne la déréliction de cette vie qui s'effiloche dans le néant. Mais si le narrateur n'a plus de mots pour nourrir sa plume, ce n'est pas le cas du poète ! L'air qui me vient à l'esprit est davantage «Pour une amourette» de Leny Escudero. À vous lire, Lotier |
Arielle
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Je n’ai plus de mots pour nourrir ma plume
Et pas de briquet pour que tout s’allume" et pourtant quelle élégance pour reprendre cette vieille chanson sans en faire un pâle pastiche ! Après "les yuccas" et" l'éveil urbain" je retrouve avec beaucoup de plaisir cette langue ciselée et nette qui semble couler de source sur son beau rythme régulier 2x5 emprunté à l'original. Cette nuit sans lune est un diamant noir. |
leni
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour ioledane
C'est très bien écrit Une comptine à la désespérance Qui finit par je m'éteins Ai-je encore même une ou deux voisines Moitié Cendrillons moitié Messalines Cela m’est égal car tous les matins C’est vous qui brillez c’est moi qui m’éteins oui c'est superbement écrit j'ai lu trois fois Quand une comptine de rêve d'espoir Merci Leni |
Anonyme
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Ioledane
Je ne sais pas quoi dire... J'aime le rythme et chaque mot à trouvé en moi sa résonance. Les derniers vers de chaque strophe sont superbement bien ressentis. Une fois atteint cet état de solitude, d'anéantissement de soi il n'y a que deux solutions. En vous souhaitant le meilleur. Merci à vous. Belle idée que d'avoir supprimé tout effet de ponctuation. |
senglar
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Ioledane,
D'un charme incontestable ; il manque seulement quelques tournures plus fluides pour que ce soit irrésistiblement magique et que l'on ne reste pas sur un petit arrière-goût de "Tiens ! Deux ou trois petits cailloux dans les lentilles !" (lol) : "Le temps s'est brisé (et) ma chandelle est morte" "La lune est coincée au (beau) milieu de la nuit" "Et (je n'ai) pas de briquet..." "Ai-je encore une ou deux voisines" (Mais c'est peut-être une affaire de goût personnel que de ne pas vouloir un découpage plus incisif ; bien sûr je sais que la contrainte versificatoire a imposé sa règle, maiiiiis... lol) Bien aimé : "Moitié Cendrillon(s) moitié Messaline(s)" et le jeu stylistique filé sur le dernier vers de chaque strophe. J'ai passé un agréable moment à cette lecture :) brabant |
Anonyme
2/3/2014
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Bonjour Iolédane
Dès les premiers vers (des décasyllabes bien "hémisitichés") on pense à la fameuse rengaine au clair de la lune Au vers 12, l'ami Pierrot nous confirme qu'on ne s'est pas trompé. Votre chandelle est morte, vous n'avez plus de feu, mais il vous reste une jolie plume pour écrire ces jolis mots. Certes un peu tristounets, mais c'est souvent le cas en poésie. Merci Iolédane, évitez tout de même de vous éteindre. |
Anonyme
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Ioledane. Pour ce qui est de la forme, vingt quatre décasyllabiques sans le moindre défaut quant à la prosodie, c'est déjà une belle performance.
Pour le reste, noir c'est noir mais le titre était là pour nous prévenir que l'auteur allait faire dans le sombre. C'est réussi mais sans jamais être tout à fait désespéré sans doute grâce à ce rythme 5/5, un peu sautillant qui me fait penser à une comptine ... Bravo... |
Anonyme
2/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une musisalité étonnante découle de ces vers.
Je vais vous faire sourire. Après la première lecture, J'ai recopié ce texte et... suis allé à mon piano et l'ai lu à haute voix, en m'accompagnant sur une variation de la comptine mais en mode mineur. voilà pour l'anecdote. Très beau texte qui traduit bien ce désintéressement total aux choses de la vie, avec des images superbes. |
Miguel
3/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel texte magnifique ! Le moderne déca 5/5 au rythme romantique convient parfaitement à la tonalité. Les référances à la touchante chanson populaire, les parallélismes des dernier vers des strophes, la mélodie des mots, les images, tout concourt à faire de ce poème un petit bijou. Il a déjà été largement commenté et loué comme il le mérite. Je n'ai rien à ajouter sinon un grand bravo à son auteur. On pense à Marie Noël.
Ce poème à la prosodie parfaitement classique aurait pu figurer dans la section appropriée ... d'autant que son thème n'est pas contemporain mais intemporel. |
Ioledane
4/3/2014
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Anonyme
8/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un commentaire tout simple pour remercier d'une telle simplicité éloquente, d'une telle richesse d'évocations toutes quotidiennes magnifiées par les vers.
un seul exemple : "Ai-je encore même une ou deux voisines Moitié Cendrillons moitié Messalines Cela m’est égal car tous les matins C’est vous qui brillez c’est moi qui m’éteins". Magnifique, comme l'ensemble du texte. "Loin du petit feu qui brûle vos nuits". Nos nuits. |
luciole
10/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Exceptionnelle réussite que ce poème véritablement noir, comptine du désespoir. Quand on est tout au bout de son rouleau, restent malgré tout le rêve et les mots.
Comme disait Céline vous avez mis votre peau sur la table dans celui-là. |
papipoete
27/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ioledane
Nous avons du temps à revendre, durant six semaines alors feuilletant les livrets de notre maison au repos, nous trouvons du gai chaleureux et du gris comme le temps de ce jour de Novembre. Je me suis arrêté sur ce poème, où il est " question de moi " ( Pierrot né un 27 novembre quatre années après la guerre ) et j'écris souvent au " clair de la Lune " même par grand soleil. Ce poème est fort triste mais ses lignes si poétiques... alors pour tromper la noirceur de ces lignes, j'écris à l'encre sympathique, ce compliment " je veux bien vous prêter un peu de feu... " mais l'hiver ne devra point franchir le seuil de votre porte ! la première strophe est ma préférée ! Pourquoi " contemporain ? " je vois des décasyllabes sans faute ! |