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Miguel
17/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le rapide octosyllabe imite cette fuite du temps si bien chantée ici, avec sa fausse légèreté. De belles images, un regard lucide et indulgent sur nos vanités, un côté lancinant et obsessionnel du fait de ces huitains à rimes répétées, obsession de ce temps qui passe inexorablement, et la consolations du sage dans le prix d'aujourd'hui : un carpe diem tout à fait bienvenu face à cette promesse de mort. De la poésie et de la philosophie. Je like, comme disent nos jeunes.
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luciole
19/2/2016
a aimé ce texte
Bien
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du lyrisme, de la musique et quelques belles réussites, notamment l'avant dernière strophe.
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Anonyme
8/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Le Temps qui passe, qui court, qui s'enfuit sans que l'on puisse l'arrêter. Ce fut de tout époque comme une leitmotiv avec au sommet de la hiérarchie : Lamartine et son Lac fameux. Des strophes, ici, d'inégales valeurs comme c'est souvent le cas dans ce genre de présentation. Le problème des deux rimes dans chaque huitain est que quelques fois les mots ne soient là uniquement pour la rime justement et ce texte n'échappe pas à ce travers : crécelles, escarcelles,ritournelles, Pimprenelles, etc... J'aime bien l'ultime strophe, c'est selon moi, la plus aboutie. |
StayinOliv
8/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Et bravo pour votre description du temps, qui s'enfuit et contre lequel on ne peut rien. C'est un sujet que j'affectionne également mais sans arriver à votre niveau ( bientôt je l'espère ! ) Tout est fluide, se lie sans heurt et sans difficulté de compréhension pour ma part. Juste une petite critique concernant la seconde strophe qui manque de verbe, ou alors c'est la ponctuation qui fait défaut. J'aurais bien vu un point virgule quelque part, après espoirs, ou alors deux points ( : ) pour signaler une description. En tout cas j'ai passé du bone temps à vous lire ! Olivier |
emilia
8/3/2016
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La fuite inexorable du temps, personne n’y échappe… ; entre hier qui s’efface et demain qui reste à construire dans l’incertitude, aujourd’hui nous voit « survivants » ayant le choix « d’ouvrir ou briser nos ailes/pour nous pousser toujours en avant (malgré) d’impossibles résurgences… » ; j’ai particulièrement aimé : « quand le Temps fuit comme un soupir/Entre les blancs de nos poèmes… »
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Anonyme
8/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ioledane... Le titre latin est en lui-même un signe de ce temps qui fuit inexorablement... C'était hier et c'est si loin !
Si l'ensemble du poème est de bonne facture, j'ai un coup de cœur pour ce qui suit... – Ces nuits que je passe à noircir À petits traits des pages blêmes, Les traverses-tu sans souffrir ? Quels sont les galets que tu sèmes Pour te frayer un avenir Dans ces forêts de chrysanthèmes, Quand le Temps fuit comme un soupir Entre les blancs de nos poèmes ? – Un sujet somme toute banal mais parfaitement traité ce qui ne gâte rien... Merci pour cette lecture certes un peu mélancolique il est vrai mais qui correspond à l'essence même de ce thème. |
Francis
9/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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On retrouve sur le cours du temps les espoirs, les regrets, les traces qu'on veut laisser : petits cailloux blancs, poème couché sur la page blanche... Comme la feuille morte emportée par les flots, on ne fait pas le chemin à l'envers. Chrysanthèmes pour braver la peur du néant, le vide béant ou nœuds de nos mouchoirs pour braver le hasard , On avance ; on avance. Je partage cette mélancolie, cette peur du temps qui passe...trop vite.
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Anonyme
9/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
" Hier fonce vers le néant" cette image est étrange pour moi. "Foncer", mais ce n'est peut-être que moi qui pense ainsi, c'est avancer très vite, et "avancer", c'est aller de l'avant. "Hier", sur la ligne du temps, se situe derrière et ne peut donc aller de l'avant. Ah, que je suis pointilleux. Par contre, j'ai aimé "la gerbe d'étincelles" qui donne à penser à ces éclats de lumière que notre esprit retient des heures passées, que l'on appelle "souvenirs". "Crécelles", même si ce mot est fort joli, je ne comprends pas beaucoup le sens de son emploi ici. Pourquoi braverait-on le futur à coup de crécelles ? L'image est là aussi étrange pour moi. La suite par contre devient très claire, est magnifique même par endroits: "Que de serments et que d’espoirs Chaque matin en ritournelles, Dans l’humble nœud de nos mouchoirs, Dans nos besaces éternelles !" "– Ces nuits que je passe à noircir À petits traits des pages blêmes, Les traverses-tu sans souffrir ? Quels sont les galets que tu sèmes Pour te frayer un avenir Dans ces forêts de chrysanthèmes, Quand le Temps fuit comme un soupir Entre les blancs de nos poèmes ? –" ce passage est mon préféré je dois dire car il interpelle le lecteur, le rêveur; j'adore cette idée des cailloux qui reviennent en leitmotiv ( cailloux, sable, galet). Le dernier quatrain est profond et conclut parfaitement votre poème. A vous relire avec plaisir. |
Arielle
10/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Même si le sujet a noirci bien des pages blêmes vous parvenez encore à nous toucher par la justesse et la clarté de vos images.
Le balancement de vos rimes et le rythme des octosyllabes évoquent celui des horloges auquel on n'échappe pas. Le marchand de sable n'a pas fermé les yeux de Nicolas et Pimprenelle qui s'usent chaque nuit sur les galets de leur poème ! Un texte qui n'a pas fini de me faire rêver |
Pouet
10/3/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bjr Ioledane,
Je suis assez mitigé quant à mon sentiment à la lecture de ce poème. Le premiers vers, "Hier fonce vers le néant" contraste étonnement avec l'expression générale du texte, le "fonce" s'entend. Mais pourquoi pas après tout. Je suis plus gêné, comme à mon habitude, par des "expressions toutes faites", des "banalités de langage" (que je considère comme telles et cela n'engage que moi) principalement dans les deux premières strophes. Je vais citer par exemple: "vide béant","gerbe d'étincelles", "briser nos ailes", "le cas échéant", "éclats de miroir", "nœud de nos mouchoirs" etc... Bref je ne reproche pas à l'auteur cela, simplement parfois ça me dérange, d'autres fois moins... Ce n'est qu'un ressenti. Peut-être qu'à un autre moment et dans une autre disposition d'esprit, je n'aurais pas relever, je ne sais pas. Mon impression présente est qu'il me manque un peu de recherche, un peu de folie. "Les Nicolas et les Pimprenelles qui s'ensablent"... Hmmm, pas convaincu. En revanche, la troisième strophe me plait beaucoup. Pourtant elle n'est pas forcément plus originale que le reste, simplement les mots me touchent, je les trouve bien assemblés, ça me parle. Allez savoir pourquoi... J'apprécie tout particulièrement ceci: "Quand le Temps fuit comme un soupir/ Entre les blancs de nos poèmes", je trouve cela particulièrement bien exprimé. J'aime aussi assez la dernière strophe mais les termes "allégeances" et "résurgences" viennent casser mon enthousiasme. Bon, pas facile de laisser un commentaire "sincère" et "argumenté" et d'y associer la notation correspondante. Je suis très subjectif et je le sais. Bien cordialement. |
Anonyme
16/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Des trouvailles d'une poésie pure dans ce poème : *"Aujourd’hui surgit, bienséant, Pour ouvrir ou briser nos ailes," (En revanche, dans cette première strophe, le prosaïsme du "cas échéant" rompt malheureusement avec l’élévation poétique des vers circonvoisins) *Toute la troisième strophe (et notamment cette idée de la "forêt de chrysanthèmes" pour évoquer le cimetière de nos illusions et de nos désirs : la vie, quoi !) est vraiment belle. Quelque chose me gêne dans la dernière strophe, et je crois percevoir que c'est l'emploi des rimes en "gences", et des mots associés, qui intellectualise trop le propos. Votre poème est dense, soigné et profond. A. |
Ioledane
15/3/2016
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Compléments et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/tempus-fugit-remerciements-et-complements-t21721s0.html#forumpost284277
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Cristale
15/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ioledane,
Je découvre ces huitains d'octosyllabes aux rimes alternées comme des pas martelant le sol à la recherche du temps, temps perdu, temps à venir. Que n'avais-je lu plus tôt ce poème ? La faute, fort à propos, à ce temps qui fuit inexorablement, sans doute, et les jours passent...Vos commentateurs ont déjà tout dit donc je n'insisterai pas. Mais il n'est pas trop tard pour que je retienne, entre-autres, ces vers : "Quels sont les galets que tu sèmes Pour te frayer un avenir Dans ces forêts de chrysanthèmes, Quand le Temps fuit comme un soupir" Merci d'avoir retenu un peu l'ardeur de ce tempus fugit pour nous offrir le tempo joli de votre plume. Bien à vous, Cristale |
Vincendix
16/3/2016
a aimé ce texte
Un peu
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C’est bien écrit mais je considère ce poème comme une litanie, une sorte d’incantation répétitive. C’est peut-être la construction qui donne cette impression, avec quatre rimes par strophes ?
Et puis je suis certainement trop réaliste mais certaines images me semblent superficielles. |
Anonyme
30/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est dommage j'aurais pu vous mettre un "beaucoup" mais je ne met qu'un bien tiré bas ! Car la première strophe était vraiment très bonne mais la deuxième moins, avec la troisième ça allait mieux mais elle ne relevait toujours pas le niveau de la première.
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