Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Ioledane : Une fleur à la boutonnière
 Publié le 09/11/24  -  6 commentaires  -  1174 caractères  -  95 lectures    Autres textes du même auteur

(Ce que j'imaginais en le regardant.)


Une fleur à la boutonnière



Comme une discrète bannière,
Cette fleur à la boutonnière
Semble indiquer l’homme amoureux.
Se peut-il que des jours heureux
Daignent enfin réapparaître
Pour celui dont le cruel maître
N’était qu’un Éros attardé
Sur un cistre désaccordé ?

Un parterre de roses fraîches
A remplacé les notes rêches
De l’indélicat pastoureau.
L’archer, qui s’était fait bourreau,
S’est ravisé pour qu’un sourire
Sur ces beaux traits puisse s’inscrire ;
Et la jeunesse y refleurit
Après un long hiver flétri.

Le regard pourtant reste grave ;
Mais faut-il y voir quelque entrave,
Ou le sérieux d’un doux présent ?
Un pan de soleil, bienfaisant,
Réchauffe le pâle visage
D’un pur et prometteur présage ;
C’est le printemps qui s’ouvre enfin
Sur les cendres d’un songe vain.

Loin d’une ancienne accoutumance,
Un deuil s’achève, un jour commence ;
Les souvenirs sont à bannir,
La lyre chante l’avenir !
Comme une discrète bannière,
Cette fleur à la boutonnière
Me laisse un parfum de regret
Dont je garderai le secret.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   papipoete   
9/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Ioledane
Comme cet homme semble heureux, arborant à la boutonnière, un sourire signe de calme plat, sans le moindre tourment !
Me voici, malgré mes lèvres qui ne tremblent plus, mes paupières qui n'essuient plus de larmes...
" s'ils savaient ! "
NB " avec le vent va, tout s'en va, on oublie le visage, on oublie la voix... "
tout passe malgré cette âpreté au coeur.
on se dit
" aimer, juste un peu
aimer à la folie
haïr les autres, "
que le destin n'a pas punis..., comme moi victime innocente
Pouvoir se relever ( le vouloir enfin, quand le sable mouvant nous tient chaud ), oser :
- je vais y arriver ! leur montrer à tous ! "
Ainsi interprétè-je vos lignes, me rappelant à quel point je jalousais le voisin... qui sifflait comme un merle, dès le bon matin, moi que seul un réquiem serinait en ma tête.
Certes, votre poème m'inspire ce thème, mais il me fallut le lire, et relire en long en travers.
Ne m'en veuillez point, si je suis à des année-lumière de votre versification ?
la 3e strophe a ma préférence, poétisée de jolis octosyllabes néo-classiques.

   Boutet   
9/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
L'auteur semble se remémorer le souvenir d'une rencontre. Même si l'ensemble est bien écrit et bien évoqué, je lui trouve une certaine longueur pour un tel sujet. Dus sizains auraient peut-être été suffisants
pour chaque strophe. Le poème, finalement, se laisse lire avec un certain plaisir et s'en est tout l'intérêt.

   BlaseSaintLuc   
9/11/2024
Je n'arrive pas à saisir la direction que prend le poète ; bien que l'écriture soit soignée, le propos est trop étendu et le sujet manque de clarté.

le texte est trop symbolique et abstrait pour les lecteurs, ce qui peut rendre l'identification plus difficile. Les lecteurs préfèrent parfois des émotions plus directes et tangibles.

   Robot   
9/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Texte imagé et réflexion.
La poésie émane mélancoliquement de ces vers qui portent un regard nostalgique sur une rencontre et une relation passée.

   Provencao   
9/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Ioledane,

"Le regard pourtant reste grave ;
Mais faut-il y voir quelque entrave,
Ou le sérieux d’un doux présent ?
Un pan de soleil, bienfaisant,
Réchauffe le pâle visage
D’un pur et prometteur présage ;
C’est le printemps qui s’ouvre enfin
Sur les cendres d’un songe vain"

J'ai trouvé très intéressant le langage des symboles que cultivent l'inspiration, l'illusion qui ne s'apparentent pas à l’allégation ni à l'illustration.

Cette discrète bannière relève-t-elle de la nature ou du surnaturel ? Me servira de fil conducteur. J'essaie de me demander si une harmonie, ou à tout le moins une transition, n’est pas possible entre cette discrète bannière, de cette poésie exprimée dans la poétique de la symbolique.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Yannblev   
10/11/2024
Bonjour Ioledane,

Il y a toujours un printemps qui sommeille en nous comme en toute chose, pourquoi pas en l’amour. Un de perdu dix de retrouvés dit l’adage. Et de facto tous les renouveaux sont sujets à quelques béatitudes, celles qui transcendent l’espoir et trahissent le bonheur subtil de ceux qui les ressentent.

Vous décrivez précisément (grâce aux rimes non alternées) et lyriquement, sur huit pieds chantonnant, une sorte de renaissance après l’épreuve. Vous évoquez simplement la Vie en quelque sorte, elle n’est souvent faite que de ce mouvement. C’est du moins ce que votre texte m’inspire de réflexions. Toutefois les deux derniers vers me laissent perplexe quand à cet entendement. Je ne perce pas ce secret !

Merci pour cette agréable lecture.


Oniris Copyright © 2007-2023