Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
irisdenuit : C'était l'été
 Publié le 25/09/09  -  17 commentaires  -  527 caractères  -  523 lectures    Autres textes du même auteur

Un jour de sourire...


C'était l'été



C’était l’été il me semble
un jour de sourire
le vent charriait nos ailes
les fées ployaient sous les graminées

c’était un matin d’enfant
comme une nouvelle naissance
une neige chaude réinventait la terre
à l’angle de la rue le ciel vacillait

un roulement sourd se faisait entendre
sauvage, une jument galopait au loin
martelant l’intérieur de mon ventre

et tu m’as embrassée

c’était l’été je crois
les flocons soulevaient nos pieds


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   colibam   
25/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un souvenir impérissable raconté comme un songe.

J'aime bien :
"C'était l'été il me semble"

"C'était un matin d'enfant"

... et puis, une fois le décor délicatement posé, ce vers isolé, simple mais porteur d'une telle puissance :

"et tu m'as embrassée"

La fin est magnifique, un rappel du premier vers et la traduction poétique (dichotomie délicieuse "été/flocons") du trouble intense qui empoigne le narrateur à l'évocation de ce moment de Vie.

"C'était l'été je crois
les flocons soulevaient nos pieds"

Un premier essai très prometteur.

   Anonyme   
25/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème m'a un peu fait penser à une chanson d'Yves Montant : "Le jardin" (je crois)

Simple et agréable.

J'aime beaucoup le vers : "à l'angle de la rue le ciel vacillait"
assez évocateur.

J'aime l'idée du : c'était l'été il me semble" qui en fin de compte pouvait tout aussi bien être l'hiver puisqu'il est question de neige et de flocons. Comme si les saisons s'étaient emmêlées à cet instant précis.

Les saisons mais aussi peut-être le lieu puisqu'il est question d'une rue puis aussitôt après d'une jument qui galope. Rue ? Campagne ?

un peu comme si tout c'était embrouillé et que cela n'avait plus d'importance. Il ne reste dans le souvenir que cette étreinte.

Alors je me pose quand même la question : Est ce voulu ? Ou bien s'agit-il d'une maladresse ?

Bref, une lecture agréable.

   jaimme   
25/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'était donc un jour, sous le vol des hiboux. Le matin avant le coucher du soleil!
Ce tourbillon m'a beaucoup plu!!


et donc... c'est elle qui l'a embrassé, non?

   Chene   
26/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout le charme d'un baiser à en douter des saisons

Simple, charmant, joli, léger, troublant
et
j'ai aimé ce poème !

Chene

   Lapsus   
26/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est tout le charme des images paradoxales provoquant des pertes de repère : froid ou chaud, été ou hiver, envers ou endroit - les flocons soulevaient nos pieds.
La perte de contact avec la réalité, avec l'échelle des sensations - une jument galopait au loin martelant l'intérieur de mon ventre - est savamment suggérée.
Y a pas à dire, le grand amour ça bouleverse.

   Garance   
26/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Court, belle évocation poétique d'un moment que la mémoire sait raviver avec une intensité magnifiée.

   Lylah   
26/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une évocation très poétique du "grand émoi" qui fait perdre tous les repères.
Les deux premières strophes sont de toute beauté, j'ai moins aimé la troisième mais la fin vient sublimer le tout.
Bravo !

   shanne   
27/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
j'aime. Peu importe le temps...je ne me souviens que de cette sensation physique ( ce ventre qui parle) et du baiser

   Lulu   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est vraiment magnifique. J'aime tout de ce poème : les mots, les images, le ton, la voix, le côté bref qui va à l'essentiel... Bravo, c'est très beau.

   Mr-Barnabooth   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie entrée en matière sur ce site !

Un poème jaune et tendre comme l'été, un poème simple et tendre comme l'amour ...

Et une pincée de nostalgie tout juste perceptible qui assaisonne l'ensemble.

Un poème tout en émotion ! Bravo !

   calouet   
28/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est super joli! Superbe idée que de mêler du quotidien, du concret (l'angle de la rue, les martèlements dans le ventre) avec des images plus vaporeuses, qui du coup s'en trouvent renforcées... Et puis le final est superbe de fraîcheur, de simplicité. Bravo!

   David   
1/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Irisdenuit,

C'est joli, mais ça ne décolle pas d'un bon souvenir, la magie est un peu évoquée, par les fées par exemple, mais ça manque d'une image à la hauteur, c'est encore un peu trop dans le récit pour moi.

Pour la "neige chaude", je penserai à des cendres, mais dans le contexte, ça ne m'a pas plus parlé.

   Marquisard   
1/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
hmmm je suis désolé, mais j'ai trouvé ça un peu.. enfin pas assez... pas à mon goùt en tout cas.

un peu comme un rêve, un souvenir d'un jour heureux. Mais je n'ai pas réussi à me prendre au jeu. Le mélange ventu-plantu-neigeux-bétonné-avec-une-jument, j'ai trouvé ça un peu gros, un peu fourre-tout, joli mais fourre-tout, et l'usage de fée.. en fait ça m'a laissé une impression de facilité.

Mais tout de même :

bien aimé la répétition de c'était l'été, bien aimé le martellement interieur, bien aimé l'angle de rue au ciel vacillant.

   LeopoldPartisan   
5/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très bien écrit, superbe cohésion et économie de moyen pour ne garder que l'extrème essentiels. Là pour moi c'est un véritable don que tu possèdes de créer des images aussi forte en aussi peu de mots et de tournure. De la pure épure. Encore, encore...

   Lhirondelle   
6/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je viens de lire précédemment "un chant d'aile" qui ne m'avait pas interpelée... Et ne voulant pas rester juste sur cette première lecture, me voici parcourant les mots de "c'était l'été" que je trouve beaucoup plus "habité"

J'aime toute particulièrement cette strophe :

Un roulement sourd se faisait entendre
sauvage, une jument galopait au loin
martelant l'intérieur de mon ventre

Superbe image qui me parle bien

Merci pour cette lecture bien agréable

Amicalement

{édité par Estelle fusion des 2 commentaires}

Désolée, j'ai oublié de noter ce joli poème...

   wancyrs   
8/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il faut vivre au Québec pour comprendre toute l'importance de l'arrivée de l'été ; lorsque sur tous les visages se lit le dégout d'un hiver qui tarde à s'en aller et qu'au printemps même les météorologistes annoncent des tempêtes... d'où cette neige subsistante, bien que l'été soit annoncé.
les villes et campagnes reprennent vie, et les annimaux respirent le grand air.
L'amour, oui l'amour aussi s'y mêle...
merci pour ce texte
wancyrs

   Anonyme   
22/12/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Rien que pour la première strophe ma note vaut. C'est élagant et surtout un ensemble d'éléments poétiques (les couleurs, les parfums, la saison, la sensation que donne la neige, le mouvement, le souvenir, l'enfance, la terre, le ciel, le vent et le baiser) sont omniprésents. J'ai vraiment apprécié cette lecture.


Oniris Copyright © 2007-2023