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Poésie libre
irisdenuit : Confidences muettes
 Publié le 16/08/11  -  15 commentaires  -  744 caractères  -  366 lectures    Autres textes du même auteur

Réconfort...


Confidences muettes



Ses bras s’ouvrent en une bouée d’amitié.

Je franchis mon chemin d’ombres à la rencontre de son étreinte.
Le sourire de ses dents, la douceur de sa présence
lissent les plis de mon angoisse.

Les larmes dessinent des arabesques sur mes joues.
Je me love en silence auprès d’elle.
Mon cœur se roule en boule avec des pensées
qui ronronnent faux.

Son corps est une oreille.

Ni fugue, ni fuite. Aucun retour vers le passé.
Immobile, ma tristesse a tout son temps.

Blottie au coin du feu d’artifice de ses prunelles,
j’emprunte les couleurs de son bien-être.

Enfin un répit.

Ensemble, nous regardons un arc-en-ciel déchirer l'horizon.


 
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   Arielle   
4/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Peut-être parce-que rien ne m'indique la source d'une telle tristesse, je n'ai pas été émue par ce torrent de larmes et ce ronronnement de chaton perdu.
Quant au "sourire des dents" et à ce corps en "oreille" de la consolatrice je les trouve à la limite du burlesque. Désolée mais je n'ai pas vu l'arc en ciel...

   Pascal31   
8/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un poème qui n'évoque pas grand-chose, chez moi.
Je n'y ai vu que des défauts, comme cet étrange "sourire de ses dents" ou encore ce non moins bizarre "feu d'artifice de ses prunelles". Des images qui me laissent perplexe, d'autres qui me semblent mal exprimées ("des pensées qui ronronnent faux" ??)
Bref, je ne suis pas convaincu par cette lecture. Désolé.

   wancyrs   
11/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je n'aime pas la deuxième strophe. Je vois mal des larmes dessiner des arabesques(à moins que nous n'ayons pas la même vision de l'arabesque). le "lover" du deuxième vers et le "rouler" du troisième en fait un peu trop dans un espace aussi restreint. C'est la seule strophe que je trouve surfaite, un peu forcée. Pourtant le reste est assez imagé et on se laisse aller à la poésie des images...

   Marite   
16/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une pause dans la douleur. Un réconfort qui se passe des mots. J'ai goûté cet instant à travers des images qui m'ont intéressée:
- "une bouée d'amitié ... les plis de mon angoisse ... ma tristesse a tout son temps ... j'emprunte les couleurs de son bien-être ..."
Même si les larmes ne font pas toujours des arabesques j'aime l'expression et puis quand il y en a beaucoup, qui sait ce qu'elles dessinent quand on les laissent couler sans les essuyer ?
Le vers que je préfère:
"Blottie au coin du feu d’artifice de ses prunelles,"

Ce qui m'a gênée:
- " ... le sourire de ses dents" surtout le mots "dents"
- " ... des pensées qui ronronnent faux" c'est le mot "faux" qui dérange non seulement en sonorité trop courte mais curieusement aussi par la graphie: la lettre "x" en fin de vers sans que je ne sache pourquoi, ça c'est très subjectif je sais.

   Gerwal   
16/8/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour...
Tout a déjà été dit à propos des expressions que je trouve (moi aussi) très malheureuses (et, parfois, dixit le 1er comm', à la limite du burlesque):
"Le sourire de ses dents..."
"Son corps est une oreille..."
"...(le) feu d’artifice de ses prunelles..."
Seule, sauve un peu l'ensemble, la dernière image:
"nous regardons un arc-en-ciel déchirer l'horizon..."
mais insuffisamment pour rétablir un équilibre poétique, même "libre"...

   Cyrielle   
16/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Si je m’arrêtais à une lecture superficielle de ce poème, je serais piégée par son apparente simplicité qui ne révèle pas d’emblée la poésie. Cette impression est notamment créée par certaines images qui ne me paraissent pas du tout poétiques et que je n’ai donc pas appréciées : la « bouée d’amitié », « le sourire de ses dents » (effet Colgate, désolée !), « mon cœur se roule en boule », « des pensées qui ronronnent faux »…

J’ai donc opté pour une lecture plus approfondie en essayant de suivre ce chemin des mots tracé par l’auteur. Il m’est apparu que le titre est en parfaite correspondance avec le poème. Ces confidences sont muettes parce que c’est le langage du corps qui s’exprime. D’où les différents éléments corporels, sujets des actions : les bras qui s’ouvrent, le sourire qui lisse les plis de l’angoisse, les larmes qui dessinent des arabesques… Au milieu du poème, un point d’orgue me semble atteint : après l’évocation des différentes parties du corps, c’est le corps tout entier qui devient une oreille (belle image !). Sans doute est-ce ce point d’orgue qui ouvre à l’étreinte, l’instance poétique étant « immobile, « blottie » ( ?).

Le franchissement de « ce chemin d’ombres » (belle image qui se déploie sur l’ensemble du vers) ne semblait pas de tout repos (« enfin un répit ! ») mais il en valait la peine. Le dernier vers consacre en effet l’union des amants qui regardent ensemble « un arc-en-ciel déchirer l’horizon ».

En somme, un poème qui déroule une belle rencontre des amants. Je regrette cependant l’expression trop simple des idées et l’absence de poésie de certaines images.

   shanne   
16/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Confidences muettes, un titre bien trouvé qui illustre bien cette poésie.
Pour moi, j'entends: les mots sont parfois inutiles, le non verbal a plus de valeurs à mes yeux. J'aime beaucoup: Son corps est une oreille et j'emprunte les couleurs de son bien-être.
C'est vrai, un réconfort qui peut aider à panser certaines blessures.
Merci à vous.

   brabant   
17/8/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Curieux, ce texte où l'homme est féminin, pleure et se love !

Je n'aime pas trop la bouée (qui me fait penser à la mienne) mais j'aime beaucoup le "chemin d'ombres" et le verbe "love(r)" qui a ses résonances avec:
"Mon coeur se roule en boule avec ses pensées
qui ronronnent faux." Admirable !
De même l'image : "Son corps est une oreille" est admirable qui renvoie aux coquillages - qui a dit que les coquillages sont des oreilles ? De par leurs formes, leur structure, leurs circonvolutions. Ils nous écoutent quand nous pensons les écouter. Intégration des "couleurs de son bien-être."- et à cet homme/océan qui accueille et qui berce.

Il y a beaucoup de sérénité dans ce texte triste, texte-mélancolie où les humeurs s'accordent.
Homme, femme, "Ensemble". Réconfortante complicité, apaisement. Amour-diapason. Le texte vibre. Merci de m'avoir fait partager cette communion des corps et des âmes, sans emphase mais avec une intense et infinie délicatesse.

PS : Pourquoi ces pensées "ronronnent"-elles "faux" dans cette très belle image. Prouver (se prouver et faire prouver) toujours les certitudes ?

   fouzh   
17/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
bonjour iris
beaucoup d'images dont quelques unes me plaisent vraiment
d'autres par contre ont un peu plus de mal a passer
comme:"Le sourire de ses dents, la douceur de sa présence"
ou bien: "Son corps est une oreille" entre autres

je trouve cela dommage car elles donnent un certain desequilibre a une poésie pleine de bonne intention...

votre plume a je trouve un potentiel poétique certains
mais (enfin sur cette poésie tout du moins)elle gagnerai a plus de simplicité au niveau de la recherche d images

ceci n est que mon ressentit que j ai essayer d argumenté comme j ai pus
un avis qui j espére ne vous froisera pas et vous permettras enfin j espére de progressé pour nous ecrire plein d autres poémes tout jolis jolis

bien a vous tres chere iris et au plaisir de vous lire

   bulle   
18/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé ce texte. C'est un corps-à-cœur, silencieux.
Le réconfort par la présence, sans besoin de mots, seulement les sens (la vue, le toucher, en l'occurrence ici), suffisent à s'exprimer, à se comprendre.

"Son corps est une oreille" : ce vers est la clé centrale de l'esprit du texte. Il me parle beaucoup.

À côté, j'ai accroché sur "le sourire de ses dents", même si l'image peut se comprendre, je la trouve maladroite, ou mal assortie au reste.

Dans l'ensemble j'ai apprécié ce "mutisme" mouvant, et l'atmosphère qui s'en dégage.

Les gestes, souvent, ont bien plus d'impact que les mots...

   melancolique   
23/8/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Salut irisdenuit,

Un poème doux, et bien écrit, mais beaucoup d'images convenues.

J'ai pourtant aimé ma lecture, je retiens les parties suivantes:

"Son corps est une oreille"

"j’emprunte les couleurs de son bien-être."

Au plaisir de vous relire.

   Pimpette   
16/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme j('aime ce texte!

C'est tout un monde de tendresse, de chaleur, de peau douce, de bras qui se tendent...et les mots eux mêmes nous enlacent à la lecture.

'Enfin un répit"
"Ensemble nous regardons un arc-en-ciel déchirer l'horizon"

Cette finale, c'est tout le bonheur des petits moments heureux de la vie!

Pimpette larmichette

   fugace   
21/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De l'émotion pure dessinée en silence.
Quand les mots ne sont plus ni un recours ni un secours, reste le contact physique qui apaise.
"Son corps est une oreille" est le pivot de ce trés beau poème.
"J'emprunte les couleurs de son bien-être" donne l'aboutissement de la sérénité retrouvée.
Merci Irisdenuit pour cette émotion.

   Anonyme   
19/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Et bien, ce texte déjà ancien, je le trouve très beau. Féminin et ce que les femmes acceptent de dire de leur fragilité m'émouvra toujours. Merci de ce tte découverte.

   Lulu   
10/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Irisdenuit,

je trouve ce texte charmant, bien qu'il me touche un peu moins que d'autres poèmes de votre plume. L'instant de répit est clairement exprimé.

Ce que je n'ai pas trop aimé, c'est peut-être ces mots : "Le sourire de ses dents".

En revanche, j'ai bien aimé cette ambivalence de "Mon cœur se roule en boule avec des pensées / qui ronronnent faux". Vous parvenez là à dire à la fois le bien qu'il peut y avoir à pleurer et cette espèce de recul que l'on peut avoir en même temps. Le décalage est bien vu.

Enfin, j'aime bien l'idée de l'arc-en-ciel... Pourquoi pas ? C'est une belle manière de quitter le cocon sans le quitter via la contemplation du dehors...


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