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Anonyme
23/12/2009
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Commentaire modéré
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bulle
23/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'aime l'ensemble, mais... j'accroche, pour exemple, sur cette image "mes yeux lèchent l’azur du ciel" (azur du ciel, que je trouve redondant)..
Le premier vers d'entame "Pieds nus dans le frimas de la terre" m'est abrupt.. À côté, il y en a d'autres qui me parlent "enlacée par les bras transis de l'aube" "le jour tissé de commencements" J'ai une sensation de tâtonnement.. comme si les mots se retenaient et n'osaient pas se risquer plus loin.. Je garde une bonne impression toutefois.. |
jaimme
23/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le tableau composé ici est d'une grande force.
Les yeux sont fermés, je pense. J'ai aimé, vraiment. Mais je trouve l'expression inégale. J'aime par exemple: "enlacée par les bras transis de l'aube"; "mes yeux lèchent l’azur du ciel" (ça j'adore!); "un grand soupir bleu s’accroche - à la frange humide de mes cils"; et ces mains à la fin. Mais d'autres images me sont restées extérieures, comme: "les éclats de beauté enfouis sous les pierres tristes se dévoilent enfin" Ou dans le titre le "du" qui m'arrête un peu. Pour moi ce poème est très visuel. Mais onirique en même temps. Un ressenti fort; donc: merci Irisdenuit. jaimme |
domi
23/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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ce que j'aime (et peut-être c'est tout mais c'est beaucoup) ce sont les vers que tu as mis en résumé, c'est une merveille :
"les étoiles cherchent-elles à prendre racines à l'horizon de mes rêves ?".... peut-être y aurait-il eu moyen de développer cela? uniquement cela, partir de cela...?. c'est si magnifique |
Anonyme
23/12/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Irisdenuit
Les trois premières strophes de ce poème laissent une bonne impression Un peu dommage qu'au vers 5, un hiatus perturbe la lecture J'aime moins la suite et surtout le distique, très convenu. |
Garance
23/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme domi, j'aime particulièrement les trois vers cités.
Un poème qui réaffirme la place de l'homme au sein de la nature, son ancrage sur terre avec un regard qui puise son énergie du cosmos ; j'aime ! Le verbe lécher peut surprendre, mais il renforce bien ici la perception du regard, lui accordant en plus de la vue, le sens du toucher. Que ne peut-on faire en poésie ! |
wancyrs
24/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut Iris.
Une contemplation matinale assez controversée je pense ! les deux premières strophes amènent bien le sujet et j'ai aimé : Enlacée par les bras transis de l'aube Au regard vacant de mon âme. Mais cela se corse un peu à la troisième strophe, avec cet "azur" dont je me demande ce qu'il vient faire dans une aube qui se définie comme : lueur brillante et rosâtre qui paraît dans le ciel avant que le soleil ne soit sur l'horizon. en plus, ce verbe "lécher" qui ne fait pas trop poétique pour moi... La quatrième strophe m'a laissé complètement pantois, et malgré qu'il y est question d'étoiles, je ne perçois pas beaucoup de rapport avec le reste du texte, comme un morceau qui s'est retrouvé là par erreur de mannipulation ? je veux dire que ces "plaies" apparaîssent de façon brutale, sans que nous ne soyions preparé à les recevoir. dans la 1ere strophe, il en ressort un sentiment d'humilité ; dans la 2eme, la vacance de l'âme ; et là encore, rien n'introduit la plaie. Dans la 3 eme, toutes ces couleurs bleues et l'azur font allusion au calme, au beau, comme un océan paisible. et puis tout à coup, la plaie. Voilà, ce sont mes impressions. À une prochaine lecture Wancyrs |
Lulu
24/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est vraiment très beau, là encore... Bravo Iris.
Ce réveil matinal se fait tranquillement et l'on te suit comme dans une aube véritable. Pas à pas, le chemin se fait dans le possible des trois premières strophes où l'on pourrait presque croire que la vie est juste cela : un regard poétique. Le tien, absolument magnifique. Puis, la mélancolie l'emporte finalement. Les deux dernières strophes réinventent un monde particulier, qui tend vers le sublime. Les étoiles et je ; je et les étoiles ; de la matière et du sens ; une souffrance dans la vie... J'aime beaucoup beaucoup tes mots, mais ce que j'aime plus encore, ce sont les images que tu sais rendre. Il y a quelque chose de sensuel "Pieds nus dans le frimas de la terre"... et de l'ordre de la matière, dans un bel équilibre où la quête de sens est sensible, et subtile. Merci pour cette belle lecture. C'est un vrai plaisir. |
pieralun
25/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime ce retour progressif à la vie , à la joie de vivre. J'aime cette sortie lente de la nuit qui se traduit par la reconnaissance de la beauté émanant de tous les éléments de la terre.
UNe seule chose m'interpelle, une nuit triste devrait être sans étoiles non? Dis le moi Iris, toi qui est de la nuit...... |
ANIMAL
25/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai l'impression d'assister au réveil d'une fée ou d'une vouivre engourdie par la nuit et qu'éveillent les prémices de l'aube.
C'est délicat et gracieux comme un tanagra et j'aime particulièrement la première strophe et les deux premiers vers de la seconde, sans que cela n'ôte rien au reste du poème. Merci pour cette lecture. |
NICOLE
27/12/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une succéssion de très belles images (en particulier les deux derniers vers, qui servent aissi d'accroche).
Il s'en dégage une impression de renouveau, de printemps, presque de retour à la vie. J'ai aimé le sentiment de paix qui s'en dégage, même si le poéme aurait à mon sens mérité d'être développé davantage. |
Lylah
27/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Subjuguée par :
"les étoiles cherchent-elles à prendre racine à l’horizon de mes plaies ?" D'autres passages, même si moins percutants, sont également d'une haute tenue poétique. "enlacée par les bras transis de l'aube" "le jour tissé de commencements" "les éclats de beauté enfouis sous les pierres tristes" "mes mains tracent le lent retour sur le chemin du vivre" "Mes yeux lèchent l’azur du ciel" m'a moins séduite, je n'apprécie pas l'image, le mot "lèche" me semble bien lourd dans ce poème éthéré. Mais l'impression d'ensemble est vraiment très agréable ! |
Lariviere
29/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme souvent, de très jolies images pour faire ressortir de très jolies sensations...
J'aime l'écriture d'iris qui mélange sans cesse la douceur romantique avec l'énergie de l'expression moderne... Le rythme, la profondeur intérieure et la sonorité de ces vers, sont aussi du même ordre... Je ne reprend pas ce que j'aime ici, j'aime tout. "les étoiles cherchent-elles à prendre racine à l’horizon de mes plaies ?" Mais bien sur !... Sous chaque cicatrice, coule des rivières de ciel en prévision... Une joli fin, adoucissante, régénératrice et porteuse d'espoir, qui fait oublier la brièveté du poème. Merci et au plaisir de te lire ! |
Anonyme
31/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est un poème qui dit l'intimité d'un renouveau, en ça, le thème est agréable. Cependant il est trop éthéré pour moi, il ne touche pas suffisamment au réel et ça me gêne. Toutefois il reste l'idée d'un sourire au bonheur qui viendra puisqu'il est désiré et c'est touchant.
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kamel
3/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Irisdenuit
Après le soupir vient subitement cet espoir qui nous ramène à la vie."Le chemin du vivre"cet énoncé prend sa valeur dans la renaissance."Mes mains tracent le lent retour sur le chemin du vivre".On ne sait à quel jour se confronter:"Je l'accueille avec humilité"."Un regard vacant" vidé de ses sens ,destabilise son esprit. Et comme un jet de lumière, le malheur se dissipa pour laisser place aux moments de joie. les vers disposés de deux quatrains d'un quintil,d'un tercet et d'un distique donne une forme homogène du contenu. Amicalement Kamel |
Anonyme
22/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un éveil, une éclosion à la lumière du jour.
Un regard neuf. De bons ingrédients pour faire un beau poème. "Mes yeux lèchent l'azur du ciel" ne me plait pas vraiment dit comme ça. J'aurais par exemple enlevé "du ciel" qui me parait assez redondant. Et je crois même que j'aurais encore plus préféré l'inverse : L'azur me lèche les yeux. Mais c'est ton choix. Les vers qui suivent sont vraiment beaux. J'aime l'idée de se laisser envahir par le bleu. La quatrième strophe est assez énigmatique mais je la trouve assez puissante. Il s'agit bien de l'aube, donc les étoiles ont disparu. J'aime l'idée contradictoire que cette strophe semble évoquer. Les étoiles qui chercheraient à prendre racine pourraient représenter la part de nuit (grossièrement : le coté obscur ) qui cherche à subsister en soi. "à l'horizon de mes plaies ?" appuie mon idée. J'aime ce doute établi par le fait qu'il s'agit d'une question. D'ailleurs, le poème aurait selon moi pu très bien s'achever sur ce dernier vers et ce questionnement, car les deux derniers vers ne m'apportent rien de plus. Mais j'ai bien apprécié ce poème. |
Fanch
4/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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de jolies images, certes, mais sur des sujets un peu trop, de mon point de vue, déjà explorés
et surtout des "clichés" tels que, toujours de mon point de vue, " mes yeux lèchent l'azur du ciel" mais, je ne connais pas grand chose en poésie au niveau académique et ne peut donc que faire part de mon ressenti |
Lunastrelle
15/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une balade agréable, qui m'a transportée à plusieurs endroits simultanés, et tous aussi secrets et magiques. Il y a par contre certains vers que je trouve un peu trop banals, comme ceux là:
"le jour tissé de commencements": il ne me parle pas beaucoup, il a tendance même à faire redescendre sur terre, alors que les premiers vers permettent une belle escalade. "mes mains tracent le lent retour sur le chemin du vivre": ce vers est de trop pour moi, il aurait mieux fallu que tu t'arrêtes avant... Ensuite, il y a un vers que j'aime bien, mais qui me laisse une impression très étrange: du "travaillé-brut" (je sais, ça n'existe pas, mais bon): "mes yeux lèchent l’azur du ciel" Je ne sais pas, je ne vais pas dire que je l'ai compris, mais le raisonnement je l'ai suivi... L'azur et le ciel sont un peu la même chose, mais on dirait que tu parles d'un autre aspect... A voir, et à méditer. |